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23h29 Un homme heureux
Rediffusion Film : comédie 1h28 Tout publicMaire d'une petite ville des Hauts-de-France, Jean souhaite annoncer à sa femme que, malgré son idée initiale de ne pas se représenter, il souhaite finalement briguer un nouveau mandat. Mais, lors de ce repas, Edith, son épouse, le prend de court en lui annonçant qu'elle se sent homme depuis toujours et qu'elle ne se cachera plus. Elle souhaite vivre son véritable genre et, pour cela, elle va entamer sa transition sans se soucier des on-dit. Complètement abasourdi par cette nouvelle, Jean comprend très vite que sa future campagne sera chamboulée, mais c'est surtout son couple qui va connaître un véritable bouleversement... - Critique : Évoquer la transition de genre dans une comédie française ? Sujet inflammable, nécessitant inventivité, finesse et modernité d’écriture. Tout ce dont manque Un homme heureux (en salles depuis le 15 février), pochade pleine de bonnes intentions, mais aussi aérienne qu’un brontosaure en tutu dans une boutique Cristal d’Arques. Soit Fabrice Luchini dans le rôle du maire conservateur d’une petite ville des Hauts-de-France, Montreuil-sur-Mer. Alors qu’il s’apprête à se représenter aux élections, sa femme depuis quarante ans, Édith (Catherine Frot), lui annonce de but en blanc qu’elle est un homme, né dans le mauvais corps. À partir de là, le bulldozer de la blague se met en marche : cris d’orfraie, roulements d’yeux stupéfaits, déni, c’est la cata pour l’édile ultra réac, anti-GPA, anti-PMA, homophobe et tutti quanti, obsédé par l’idée que cette nouvelle va ruiner sa campagne… Le message est sans ambiguïté : Il s’agit de moquer l’étroitesse d’esprit du mari, non la courageuse transition de l’épouse. Pour éviter les impairs, le réalisateur Tristan Séguéla (Docteur ?) a dit s’être adjoint les conseils de personnes trans, et joue la pédagogie dans une scène de groupe de parole, où sont expliqués des termes comme « cisgenre », ou la différence entre identité de genre et orientation sexuelle. Mais en abordant cette question ultra actuelle à la manière d’un antique numéro d’Au théâtre ce soir, la comédie paraît, ici, bien à côté de la plaque. Tristan Séguéla semble penser que tout miser sur les réactions outrées de Luchini suffit à faire un film. Et dans le registre « Ciel, ma femme est un homme ! », l’acteur est au top du cabotinage. Le voir s’offusquer qu’il y a « tromperie sur la marchandise », éructer qu’il aurait préféré « se faire plaquer par une girafe » ou se demander si Édith ne va pas finir par « se greffer une saucisse entre les jambes » se révèle, sur la longueur, totalement contre-productif, et même gênant. Jusqu’à rendre improbables les cinq dernières minutes où, saisi par une illumination woke, il rétropédale, et expérimente un retour de flamme inopiné pour celui qui est devenu, entre-temps, son époux, Eddy… L’impact de la transition sur la famille ? Évacué en deux scènes paresseuses. Les seconds rôles ? Décoratifs, et tant pis pour le casting alléchant (Philippe Katerine, Artus, Paul Mirabel ou Agnès Hurstel). Seule Catherine Frot, dans le rôle le plus casse-gueule, parvient, de temps à autre, à émouvoir, en moustache et cravate, affirmant sa nouvelle identité, maladroitement et sincèrement. Malgré tout, difficile de croire en cette histoire d’amour au-delà des préjugés, tant le décalage entre le fond du propos et le ton, daté, est abyssal. Pour le Gazon maudit trans des années 2020, c’est loupé.
Ce soir sur Canal+ :
21h09 Pamela Rose, la série
Inédit Série humoristique 32mn Tout publicSaison : 1 - Épisode : 5 - Richard Bullit et Douglas Riper suivent une nouvelle piste en enquêtant sur un fan amoureux d'Emily Tyler, une célèbre YouTubeuse qui s'est suicidée. Bullit obtient l'identité de l'ami d'Augusto, mais Rita échange le nom à son insu. En parallèle, l'enquête de Carson l'amène à Augusto. Quand elle aperçoit Bullit avec lui, elle est persuadée que l'agent est une taupe au FBI. Le tueur poste une vidéo où il annonce qu'il continuera à tuer des YouTubeurs si sa vidéo atteint trois millions de likes. - Critique : Pas de Pamela dans Pamela Rose, la série : la question n’est plus de savoir qui l’a tuée, comme dans le film de 2003, mais qui assassine des youtubeurs. Eh oui, nous sommes en 2023, même si Bullit et Riper semblent bloqués dans une époque située entre l’invention du téléphone et celle du Minitel (et encore). Eux n’ont pas changé : ils sont toujours les pires agents du FBI depuis la création de l’agence, et ont l’air même encore plus nuls qu’avant, avec toutes ces nouvelles technologies qui les dépassent. La série, particulièrement inspirée dans ses premiers épisodes, tient l’équilibre jusqu’au bout entre la comédie absurde et l’enquête policière (on a presque envie de savoir qui est le coupable). Évidemment, c’est le premier aspect qui l’emporte. Dans le cadre sérieux d’une mise en scène qui reprend tous les clichés du polar américain, Kad et Olivier font n’importe quoi. Du moins en apparence. Plus exactement, ils créent du comique en jouant sur des rapprochements loufoques : des naïfs au FBI, des analphabètes informatiques en 2023, des enfants dans des corps d’adultes… la liste est longue. Mais, avant toute chose, il y a l’Amérique. C’est un miracle : il suffit que Kad demande à son voisin « Salut John, Jennyfer va bien ? » pour être drôle.

21h41 Pamela Rose, la série
Inédit Série humoristique 32mn -10Saison : 1 - Épisode : 6 - Alors que Carson continue à surveiller Bullit, lui et Riper tendent un piège au tueur grâce à Sacha Sho. Mais lorsque Bullit découvre que Riper sort avec Clara, une dispute éclate entre les deux, permettant le kidnapping de Sacha. Après une course poursuite et une fusillade, Bullit et Riper parviennent à arrêter le tueur qui enclenche le projet Réwélation. - Critique : Pas de Pamela dans Pamela Rose, la série : la question n’est plus de savoir qui l’a tuée, comme dans le film de 2003, mais qui assassine des youtubeurs. Eh oui, nous sommes en 2023, même si Bullit et Riper semblent bloqués dans une époque située entre l’invention du téléphone et celle du Minitel (et encore). Eux n’ont pas changé : ils sont toujours les pires agents du FBI depuis la création de l’agence, et ont l’air même encore plus nuls qu’avant, avec toutes ces nouvelles technologies qui les dépassent. La série, particulièrement inspirée dans ses premiers épisodes, tient l’équilibre jusqu’au bout entre la comédie absurde et l’enquête policière (on a presque envie de savoir qui est le coupable). Évidemment, c’est le premier aspect qui l’emporte. Dans le cadre sérieux d’une mise en scène qui reprend tous les clichés du polar américain, Kad et Olivier font n’importe quoi. Du moins en apparence. Plus exactement, ils créent du comique en jouant sur des rapprochements loufoques : des naïfs au FBI, des analphabètes informatiques en 2023, des enfants dans des corps d’adultes… la liste est longue. Mais, avant toute chose, il y a l’Amérique. C’est un miracle : il suffit que Kad demande à son voisin « Salut John, Jennyfer va bien ? » pour être drôle.
