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23h15 Deepwater
Rediffusion Film catastrophe 2h10 -10Mike Williams travaille comme électricien sur la plateforme Deepwater Horizon située dans le golfe du Mexique. Celle-ci tourne à plein régime afin d'extraire les 800 millions de litres présents dans les profondeurs. Entre Mike Williams et son patron Jimmy Harrell, l'entente est parfaite car le premier connaît le professionnalisme du second. Il ne fait pas confiance en revanche à la société locataire dirigée Donald Vidrine, qui ne pense qu'au profit au détriment de la sécurité de toute l'équipe. Une mauvaise manoeuvre technique, motivée par l'argent, provoque un effroyable accident. Alors que cinq millions de litres de pétrole risquent d'exploser, Mike et ses collègues vont tenter de sauver la plateforme et leurs vies... - Critique : En avril 2010, la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon explose dans le golfe du Mexique. Désastre humain et écologique : onze morts, une vingtaine de blessés et près de 800 millions de litres d’hydrocarbures répandus en mer. Après Du sang et des larmes (2013), où il dénonçait avec force les ratés de l’armée américaine en Afghanistan, Peter Berg s’empare à nouveau de l’histoire récente de son pays. La catastrophe maritime, il la raconte à partir d’un article du New York Times. Et il en résume, pour les profanes, les enjeux techniques dans une remarquable scène d’ouverture, façon C’est pas sorcier : avec une canette de Coca, une paille métallique et du miel… Ce qui intéresse le cinéaste n’est pas la destruction à tout-va, mais son impact sur l’homme ; sa conscience sociale, héritée du cinéma des années 1970, force l’admiration. Il décrit d’abord, dans un style hyperréaliste, une bureaucratie kafkaïenne, puis l’emballement d’une machine infernale. Ce qu’il fustige, surtout, c’est l’orgueil de décideurs assis sur un volcan (John Malkovich en responsable de la société BP), qui choisiront toujours le profit avant la sécurité. À l’instar du train de Snowpiercer, le Transperceneige, de Bong Joon-ho (2013), la plate-forme devient une allégorie fulgurante d’un capitalisme qui marche sur la tête.
À suivre, dès 01h25 : The Jurassic Games
Ce soir sur NRJ 12 :
21h10 Hurricane
Film catastrophe 2h5 -10Une ville de la côte Est des Etats-Unis, qui abrite une réserve fédérale contenant 600 millions de dollars en billets, est menacée par un ouragan de catégorie 5. Une bande de braqueurs, dirigé par Connor Perkins, un agent du trésor véreux, veut profiter de l'évacuation de la ville organisée par les autorités pour se livrer à un casse audacieux. Mais, Casey Corbyn, une convoyeuse de fonds, Will Rutledge, un météorologue, et Breeze, le frère de ce dernier, qui sont resté sur place pour veiller sur l'argent, vont gripper le plan bien huilé des criminels. Une chasse à l'homme s'engage alors que les éléments se déchaînent... - Critique : Ce n’est pas un hasard si l’intrigue débute en 1992. Avant la prise de pouvoir des superhéros Marvel, les blockbusters des années 1990 pouvaient captiver les foules avec un simple cataclysme météorologique — exemple le plus marquant de la décennie : Twister (Jan de Bont, 1996). Sortie en 2018, cette série B « nostalgique » fusionne film de braquage et film catastrophe. S’y joue l’alliance, tout aussi improbable, d’une convoyeuse de fonds fédérale et d’un météorologue censés empêcher le vol, durant un ouragan, de 600 millions de dollars. Avec une maîtrise indéniable, le vétéran Rob Cohen (xXx, Fast and furious) emballe fusillades et courses-poursuites dans un environnement hostile, aux lois de la physique détraquées, et déjoue les codes du genre en multipliant les pas de côté. Car Hurricane est avant tout un éloge du mouvement : le passage le plus saisissant oppose à distance des hackers, assis devant leurs ordinateurs, et les héros, en train d’abattre une antenne-relais. Puis, dans l’impressionnante séquence finale, où trois camions roulent à vive allure, l’œil du cyclone devient une sorte d’arène, théâtre d’une pure scène cinétique, aux limites de l’abstraction.

23h15 Deepwater
Rediffusion Film catastrophe 2h10 -10Mike Williams travaille comme électricien sur la plateforme Deepwater Horizon située dans le golfe du Mexique. Celle-ci tourne à plein régime afin d'extraire les 800 millions de litres présents dans les profondeurs. Entre Mike Williams et son patron Jimmy Harrell, l'entente est parfaite car le premier connaît le professionnalisme du second. Il ne fait pas confiance en revanche à la société locataire dirigée Donald Vidrine, qui ne pense qu'au profit au détriment de la sécurité de toute l'équipe. Une mauvaise manoeuvre technique, motivée par l'argent, provoque un effroyable accident. Alors que cinq millions de litres de pétrole risquent d'exploser, Mike et ses collègues vont tenter de sauver la plateforme et leurs vies... - Critique : En avril 2010, la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon explose dans le golfe du Mexique. Désastre humain et écologique : onze morts, une vingtaine de blessés et près de 800 millions de litres d’hydrocarbures répandus en mer. Après Du sang et des larmes (2013), où il dénonçait avec force les ratés de l’armée américaine en Afghanistan, Peter Berg s’empare à nouveau de l’histoire récente de son pays. La catastrophe maritime, il la raconte à partir d’un article du New York Times. Et il en résume, pour les profanes, les enjeux techniques dans une remarquable scène d’ouverture, façon C’est pas sorcier : avec une canette de Coca, une paille métallique et du miel… Ce qui intéresse le cinéaste n’est pas la destruction à tout-va, mais son impact sur l’homme ; sa conscience sociale, héritée du cinéma des années 1970, force l’admiration. Il décrit d’abord, dans un style hyperréaliste, une bureaucratie kafkaïenne, puis l’emballement d’une machine infernale. Ce qu’il fustige, surtout, c’est l’orgueil de décideurs assis sur un volcan (John Malkovich en responsable de la société BP), qui choisiront toujours le profit avant la sécurité. À l’instar du train de Snowpiercer, le Transperceneige, de Bong Joon-ho (2013), la plate-forme devient une allégorie fulgurante d’un capitalisme qui marche sur la tête.
