France 2 : Programme TV de la chaîne France 2

Ayant récemment perdu son emploi, Inès est contrainte de quitter Paris pour emménager chez sa soeur, à Mouellade-sur-mer en Charente, le temps de se refaire. A contrecoeur, elle postule à un emploi d'hôtesse d'accueil dans une société textile de la région. Mais lors de son premier jour chez Charente Filatures, elle est prise pour la nouvelle DG parisienne parachutée sur le site venue mettre en oeuvre un plan social. Inès décide de profiter du malentendu pour empocher un mois de salaire en évitant de se faire démasquer. Malgré l'hostilité manifeste d'Yvan, le fondateur de la société, elle finit par se prendre au jeu : si elle pouvait sauver l'entreprise et préserver les emplois des ouvrières ? Mais tout se complique quand les sentiments s'en mêlent...

Juliette découvre que Joseph, son fils adolescent, qu'elle croyait épanoui, est en réalité miné par un profond mal-être et qu'il est entré dans une dangereuse dépendance aux médicaments. Déterminée à le sortir de son addiction mortifère, portée par son amour inconditionnel, elle s'engage alors dans un long et douloureux combat, aux côtés de son enfant, sans jamais renoncer à le sauver. Des mois d'impuissance durant lesquels Joseph doit apprendre à se passer d'anxiolytiques et d'opiacés, tout en affrontant son mal-être, symbole d'une génération qui se cherche. Pourtant, les médecins et les institutions semblent incapables de mesurer la dangerosité du phénomène... - Critique : Cela commence par la mort d’un jeune homme à l’hôpital. Puis on rembobine son histoire, d’une façon un brin programmatique. Joseph, 17 ans, est accro aux médocs. Ils devaient au départ apaiser ses angoisses, mais le lycéen prend désormais tout ce qui lui passe sous la main. Nemo Schiffman (le fils d’Emmanuelle Bercot) joue bien – presque trop bien – sa partition d’adolescent excédé, toujours dans le même registre (« Maman, fais-moi un peu confiance pour une fois dans ta vie ! »). En face, on surexplique les enjeux : cela va du trop factuel rappel oral de ce que les personnages viennent juste de vivre aux dialogues tout sauf naturels, censés exposer le dossier. « Tu te rends compte de la puissance de ces molécules ? Et dire que je n’ai rien vu ! » Restent tout de même quelques moments sincères, plutôt dans les silences. La mère, qui pleure discrètement à la sortie du centre de réhabilitation où elle laisse son ado, ou les échanges un peu gênés entre Joseph et son beau-père dans la voiture à la sortie de l’hôpital fonctionnent. Les hauts et les bas – variés, pour faire l’inventaire des situations lors desquelles Joseph pourrait replonger – s’enchaînent. Après l’épisode de la cure de désintox radicale, le rythme s’accélère et le film se dilue. Quelques ellipses trop brusques plus tard, le tout se conclut par un discours de prévention de la mère, histoire d’insister une dernière fois : c’est une histoire vraie et le vrai (mais pas assez universel) récit de son combat.