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OCS Max : Programme TV de la chaîne OCS Max

En ce moment sur OCS Max :

04h10 Les Dames : Dame de feu

Rediffusion Série policière 1h55 Tout public
Les Dames

Saison : 1 - Épisode : 8 - Sept personnes sont assassinées sans motif apparent dans un autobus parisien : parmi les victimes figurerait Marion, la mère du fils du commissaire Martin. Cet élément à caractère personnel exclut l'officier de l'enquête. Avec soulagement, il réalise rapidement qu'il s'agit d'une méprise. Entamant les investigations, Martin est convaincu que le tueur est sur le point de récidiver. Parallèlement, dans la campagne du Vexin, à l'autre bout de la région parisienne, Aurélien souffre de solitude. Rien n'est simple, quand on a 17 ans. De plus, un terrible secret semble relier ce lycéen au massacre du bus. C'est à la seule condition de le découvrir que Martin pourra empêcher un autre massacre. Mais à quel prix ? - Critique : En plein jour, à Paris, sept personnes sont froidement assassinées dans un bus. La vidéo révèle que le tueur, masqué, a utilisé un pistolet avec silencieux et n'a eu besoin que d'une balle pour chaque victime. Parmi elles, Marion, la compagne de Martin, chef de groupe à la brigade criminelle de la PJ.... Pendant ce temps-là, dans la campagne du Vexin, Aurélien, 17 ans, mène une vie d'adolescent sans histoire. Pourtant, un terrible secret le lie au massacre du bus. Avec son montage sobre et ses dialogues dépouillés, la série de téléfilms Les Dames ambitionne un ton sec et réaliste, proche du quotidien des inspecteurs de la police judiciaire. Elle ne parvient qu'à agacer. Trop long, peuplé de personnages ectoplasmiques, cet épisode fastidieux aligne les poncifs et s'achève dans le ridicule. — Pierre Ancery

1h 21min

À suivre, dès 06h05 : The Operative

Ce soir sur OCS Max :

21h00 Jeune & golri : Les belles gosses

Série humoristique 30mn -10

Saison : 2 - Épisode : 1 - 8 ans après leur première rencontre, Prune a développé une vraie relation fusionnelle avec Alma, mais Francis la largue. Alors que Prune est dans le déni et qu'elle pense le récupérer, elle découvre qu'il a une nouvelle copine. - Critique : Huit ans après une rencontre belle-mère/belle-fille pétaradante, Prune – stand-uppeuse sur le déclin – et Alma – jadis enfant tyrannique, fan de Napoléon et désormais millénial aussi forte en escrime qu’en drague – s’aiment inconditionnellement. Alors, lorsque Prune et le père d’Alma (ado campée à la perfection par Saül Benchetrit, décidément douée) se séparent, que peut-il advenir de cette relation précieuse, mais sans existence juridique ni même sociale ? Un tel bond dans le temps ne permet pas toujours à Agnès Hurstel (également dans le rôle de Prune) de donner une nouvelle impulsion à sa création, dont la fraîcheur créait la surprise dans une première saison charmante. Mais il vient questionner sous un angle nouveau la relation qui lie ses deux héroïnes, bigrement attachantes. L’on découvre ainsi une vision tendre et renouvelée de la « belle maternité ». Où la belle-mère n’est pas l’affreuse marâtre négligente, mais la confidente, l’alliée qui aime, qui console – et qui se plante, comme une vraie mère… Une représentation alternative comme a pu en esquisser Rebecca Zlotowksi dans son film Les Enfants des autres, mais ici dans un registre plus loufoque, quitte parfois à en devenir déroutant.

« Jeune & golri » sur OCS Max

21h30 Jeune & golri : Des seins sublimes

Série humoristique 30mn -10

Saison : 2 - Épisode : 2 - Amorphe et sous le choc depuis qu'elle a vu Francis avec sa nouvelle copine et Alma, Prune refuse de leur parler. Autour, les amis ne comprennent pas sa léthargie et essayent de la réveiller. En parallèle, Alma rencontre Michka, un séduisant escrimeur : c'est le coup de foudre. - Critique : Huit ans après une rencontre belle-mère/belle-fille pétaradante, Prune – stand-uppeuse sur le déclin – et Alma – jadis enfant tyrannique, fan de Napoléon et désormais millénial aussi forte en escrime qu’en drague – s’aiment inconditionnellement. Alors, lorsque Prune et le père d’Alma (ado campée à la perfection par Saül Benchetrit, décidément douée) se séparent, que peut-il advenir de cette relation précieuse, mais sans existence juridique ni même sociale ? Un tel bond dans le temps ne permet pas toujours à Agnès Hurstel (également dans le rôle de Prune) de donner une nouvelle impulsion à sa création, dont la fraîcheur créait la surprise dans une première saison charmante. Mais il vient questionner sous un angle nouveau la relation qui lie ses deux héroïnes, bigrement attachantes. L’on découvre ainsi une vision tendre et renouvelée de la « belle maternité ». Où la belle-mère n’est pas l’affreuse marâtre négligente, mais la confidente, l’alliée qui aime, qui console – et qui se plante, comme une vraie mère… Une représentation alternative comme a pu en esquisser Rebecca Zlotowksi dans son film Les Enfants des autres, mais ici dans un registre plus loufoque, quitte parfois à en devenir déroutant.

« Jeune & golri » sur OCS Max

Programme OCS Max de la journée d'aujourd'hui

Jeudi 08 Juin 2023

De 06h05 à 08h00 The Operative

Film d'espionnage 1h55 Tout public

À la fin des années 2000, alors que la crise du nucléaire entre l'Iran et l'Occident est à son apogée, Rachel Currin, agente du Mossad surdouée et actrice principale d'une conspiration internationale, disparaît dans d'étranges circonstances. Cependant, un matin, Thomas, cadre du Mossad et référent de la mission de Rachel, reçoit un message codé de la disparue. La crainte que la jeune femme ne soit passée à l'ennemi gagne alors l'organisation israélienne qui confie à Thomas la mission de la retrouver au plus vite et de la ramener dans son giron, sous peine de devoir l'exécuter… - Critique : La série d’espionnage Homeland s’achèvera à l’automne, avec une huitième saison. Ce film israélien en rappelle certains traits et épisodes. Son héroïne, agente du Mossad (et non de la CIA), s’attarde en Iran. Et sa personnalité comporte des zones d’ombre et de fragilité : une ­absence d’ancrage, un penchant patho­logique pour l’errance internationale… Elle finit par disparaître à Téhéran, dans un pays où le monde entier craint que l’arme atomique ne se développe. Plus encore que Homeland, le film mise sur la psychologie et l’intimisme : le réalisateur suit au plus près cette ­Européenne installée seule en républi­que islamique, sous une fausse iden­tité, dûment voilée dès qu’elle sort de chez elle. Le suspense repose d’abord sur la gamme de ses émotions, y compris lorsqu’elle entame, par hasard, une relation amoureuse et dangereuse avec l’héritier d’une entreprise technologique liée à l’armement… En tant que thriller d’espionnage, avec son quota de coups de théâtre diri­gés par le Mossad depuis l’Allemagne, The Operative est, en revanche, plus maladroit. Même dans les scènes d’action, c’est le visage captivant de Diane Kruger, irréprochable, qui retient l’attention. Comme le parallèle constant entre le travail de l’actrice et celui de l’espionne. Et la fuite en avant de cette héroïne finalement libérée par les faux-semblants.

Sur OCS Max dès 06h05 : The Operative

De 08h00 à 09h55 Le tout nouveau testament

Rediffusion Film : comédie 1h55 Tout public

Depuis toujours, Dieu habite à Bruxelles. Personnage fruste et autoritaire, il est odieux avec sa femme et sa fille, EA. Un jour, cette dernière, excédée par son comportement, décide de parasiter le logiciel de son père et de communiquer à tous les humains la date précise de leur mort. Elle se rend ensuite sur Terre, sur les conseils de son frère, bien décidée à recruter de nouveaux apôtres en vue de la constitution d'un nouveau testament. Elle croise rapidement des personnages très particuliers... - Critique : La catastrophe artistique et industrielle de Mr. Nobody, en 2010, n’a pas freiné les ambitions de Jaco Van Dormael. Le réalisateur de Toto le héros revient avec un projet détonant : mettre en scène Dieu en personne. Dans Le Tout Nouveau Testament, le Père éternel est une ordure, un poivrot qui s’amuse à sadiser l’humanité depuis son appartement de Bruxelles. Benoît Poelvoorde, dans une composition éruptive à la C’est arrivé près de chez vous, fait le show, et chacune de ses apparitions dope le film. Hélas pour lui (et pour nous), Dieu passe vite au second plan au profit de sa fillette, qui décide de racheter les « péchés » de son affreux papa. Après s’être vengée des coups de ceinturon divins en envoyant par SMS leur date de décès à tous les habitants de la planète, la petite Ea part à la recherche de six apôtres pour écrire un nouvel Évangile. Et rendre le monde un peu meilleur… Van Dormael a-t-il été effrayé par sa propre vision, très noire, de la vie ? Le propos caustique sur la religion se dissout dans une fantaisie new age pétrie de gentillesse et d’optimisme forcés. Dommage car sous la mièvrerie et le kitsch embarrassants pointe parfois un vrai trouble. Pourquoi n’avoir pas mieux utilisé Catherine Deneuve, démente en grande bourgeoise dépressive retrouvant goût à la vie dans les bras d’un gorille ? Et pourquoi n’avoir pas creusé le personnage de l’obsédé sexuel devenu apôtre, incarné tout en bonhomie par le surprenant Serge Larivière ?

Sur OCS Max dès 08h00 : Le tout nouveau testament

De 09h55 à 11h40 Tout pour plaire

Rediffusion Film : comédie dramatique 1h45 Tout public

Florence, Juliette et Marie se connaissent depuis leur enfance et sont toujours restées en contact, malgré leurs différences. Florence, rédactrice dans une agence de publicité, doit supporter un mari cassant, Julien, et un patron caractériel. Juliette, avocate, peine à se faire payer par ses clients autant qu'à trouver, enfin, un homme qui l'aime. Marie, médecin dans un hôpital public, est mariée avec Pierre, un artiste dont le seul défaut est de ne pas gagner d'argent. Une situation qui commence à la lasser. A bientôt 40 ans, les trois amies apprécient de se retrouver pour évoquer leurs problèmes, leurs rêves et dresser, ensemble, le bilan de leur existence... - Critique : | Genre : nous-les-femmes. Trois copines trentenaires, trois archétypes sociologiques sans consistance : la gentille mère débordée, la pauvre fleur coupée, et la grande gueule sensible au fond, rôle taillé pour Mathilde Seigner. Qui en fait des tonnes et enfile les répliques qui tuent (« La dernière fois que j'ai baisé, c'était en 45, pour fêter les accords de ­Yalta ! »). Rien ne se passe. Aucune complicité entre les actrices, coincées dans des personnages trop étroits pour elles. Une suite de clichés lisses, très vite oubliés. — Cécile Mury

Sur OCS Max dès 09h55 : Tout pour plaire

De 11h40 à 13h15 Joyeuse retraite 2

Rediffusion Film : comédie 1h35 Tout public

Marilou et Philippe emmènent leurs trois petits-enfants en vacances dans leur maison au Portugal. Une fois sur place, ils se rendent compte que leur demeure est toujours en travaux et que le chef de chantier prend tout son temps. Et ce n'est que le début des catastrophes. Le pire survient quand les grands-parents réussissent à perdre leurs petits-enfants en plein milieu du pays. Une course contre la montre débute afin de les retrouver, car les parents des bambins doivent arriver dans deux jours...

Sur OCS Max dès 11h40 : Joyeuse retraite 2

De 13h15 à 13h30 Story Movies

Magazine du cinéma 15mn Tout public

Story Movies c'est une balade cinématographique de film en film. Une fois par mois, Story Movies prend le temps de découvrir, de regarder et de raconter.

Sur OCS Max dès 13h15 : Story Movies

De 13h30 à 15h20 Elle s'appelait Sarah

Rediffusion Film : drame 1h50 Tout public

Julia Jarmond, journaliste et romancière américaine, est installée en France avec son mari Bertrand depuis vingt ans. Bertrand, architecte, travaille à la rénovation d'immeubles qui appartiennent à sa famille. Julia apprend que ceux-ci ont été acquis de façon douteuse pendant la Seconde Guerre mondiale par sa famille. Cette révélation l'amène peu à peu à enquêter sur la rafle du Vel' d'Hiv des 16 et 17 juillet 1942. Au cours de ses investigations, elle s'intéresse plus particulièrement au destin de Sarah, qui avait tout juste 10 ans en juillet 42... - Critique : Un film simple et fort qu'a réalisé un cinéaste jusque-là inégal (Les Jolies Choses était pas mal, Gomez et Tavares et UV, deux catastrophes). Gilles Paquet-Brenner n'arrive pas à éviter totalement - mais le pouvait-il ? - l'artifice du scénario : ping-pong incessant et artificiel entre le passé et le présent. Chaque fois qu'il change d'époque, néanmoins, le cinéaste repart à la recherche de l'émotion perdue, qu'il retrouve, d'ailleurs, à force de pudeur et de retenue. Aucun débordement lacrymal - comme dans un récent film à succès - lors des scènes de rafle. Lorsque Sarah, après s'être évadée d'un camp avec une copine mourante, échoue chez un couple de paysans, on craint le pire, à commencer par le misérabilisme exotique de la « qualité France » des années 1950. Mais non : même Niels Arestrup, dont on connaît le goût pour l'outrance, reste jusqu'au bout étonnamment sobre. Ce refus de l'effet facile se retrouve dans la lutte contre l'oubli qu'entame Julia-Kristin Scott Thomas. Là encore, lors­qu'ils se dévoilent, les secrets, chuchotés, deviennent étrangement ambigus : dans une voiture, par exemple, la con­fession de Michel Duchaussoy (génial) devient captivante par ce qu'elle révèle de petitesse et de grandeur chez un même être. A la fois digne de mépris, mais pas méprisable pour autant... Le film est un mélo, un vrai, puisqu'il repose, comme le veut le genre, sur une faute dont chacun ne peut ou ne veut se défaire. C'est aussi un « film du samedi soir », avec ses drames, ses sacrifices, parfois même ses outrances, aussi invraisemblables qu'indispensables (le vieux fils - Aidan Quinn - apprenant soudain la vérité sur cette mère qu'il croyait connaître)... Bref, on est dans le cinéma humaniste à l'ancienne (et, peut-être, éternel). A la frontière exacte, en tout cas, entre bons et grands sentiments...

Sur OCS Max dès 13h30 : Elle s'appelait Sarah

De 15h20 à 17h20 Birdman

Film : drame 2h -10

L'acteur Riggan Thomson s'apprête à monter sur scène dans une pièce de Raymond Carver. Un tournant important pour lui qui a connu la gloire il y a des années en incarnant Birdman, dans un film de super-héros. Riggan, qui mise sa chemise dans l'histoire, doit remplacer un des acteurs par l'incontrôlable Mike Shiner. Alors qu'il se pose des questions sur sa légitimité en tant qu'acteur, Riggan doit également gérer son entourage, Jake, son producteur, Sam, sa fille, qui sort de cure de désintoxication et sa maîtresse Laura, qui lui annonce qu'elle est enceinte. Alors que les générales ont été chaotiques, la première approche.... - Critique : | Genre : Le revenant. Toute ressemblance avec une personne existante est calculée : Alejandro González fait jouer à Michael Keaton, le Batman de Tim Burton en 1989 et 1992, un ­acteur qui ne s'est jamais remis d'avoir incarné un superhéros, vingt ans auparavant. D'une amertume abyssale et d'un égocentrisme forcené, la star déchue prépare son retour, non plus au cinéma, mais à Broadway... Or, il commet d'emblée un acte ignoble, minoré par le regard du cinéaste. Le film en devient bizarroïde, de plus en plus monstrueux et cynique. Nouveauté chez cet auteur doloriste : le jeu de massacre a des vertus comiques. Le microcosme des planches new-yorkaises en prend pour son grade, et Hollywood est évoqué avec une rancoeur ­encore plus débridée. Le héros se laisse ravager par une virile voix intérieure, celle du Birdman qui fit sa gloire éphémère, mais ce superhéros qui hante son ex-interprète, Iñárritu le filme comme une chimère ringarde, une arnaque à la fois grotesque et fatale... La réalisation, avec ses plans-séquences sans entraves, supposés n'en faire qu'un seul de près de deux heures, renforce l'impression de tout voir et de tout savoir. Dans ce tour de force, Iñárritu se rapproche du grand méchant, et omniscient, Robert Altman. — Louis Guichard

Sur OCS Max dès 15h20 : Birdman

De 17h20 à 19h30 Vice

Rediffusion Film : biographie 2h10 Tout public

Avant de devenir l'homme politique que l'on sait, Dick Cheney a été renvoyé de Yale et est sorti deux fois de prison grâce à Lynne qui lui a posé un ultimatum. Changer de vie ou pas de mariage. Dick Cheney a donc changé de vie. Il a travaillé comme chef du personnel auprès du président Gerald Ford, a été secrétaire de la Défense pour George Bush et a officié comme Pdg de la Halliburton Oil Corporation. Rusé, il est devenu le vice-président le plus puissant de l'Amérique moderne grâce George W. Bush. Il a été largement secondé par son épouse, Lynne, une femme redoutable et intelligente. George W. Bush est vite devenu une marionnette... - Critique : De qui Trump descend-il ? Vice nous apporte sur un plateau d’argent un début d’explication, qui se nomme Dick Cheney. Vous ne vous souvenez plus très bien de lui ? Logique : cet homme pourtant corpulent a toujours su se faire discret. Heureusement, il y a le cinéma américain et des réalisateurs comme Adam McKay pour nous rafraîchir la mémoire, d’une bonne douche glacée d’où jaillit un humour sardonique. La preuve, en images, le jour du 11 septembre 2001. A 9h38 règne la plus grande confusion. Dans une salle faisant office de centre des opérations d’urgence sont regroupés les plus hauts responsables de la Maison-Blanche. Les téléphones sonnent de partout. George W. Bush n’est pas là, mais Dick Cheney, si. Vice-président, il outrepasse ses fonctions en donnant plusieurs ordres lourds de conséquences. C’est une blague ? Non, mais c’est tellement énorme que sous l’œil malin d’Adam McKay cela en devient une. Comment un technocrate grossier et limité tel que Dick Cheney a pu abuser tout le monde, voilà bien une énigme qui mérite d’être sondée. Vice remonte d’abord jusqu’en 1963, pour décrire l’atypique ascension de celui qui a commencé par saboter consciencieusement son maigre potentiel. Etudiant viré de Yale, il est alors ouvrier le jour et poivrot bagarreur le soir. Sa femme, Lynne, lui pose un ultimatum : soit il se reprend, soit elle part avec leurs deux filles en se choisissant un autre homme. Un sacré tempérament, cette Lynne. L’héroïne en creux du film, c’est elle — Amy Adams, parfaite en bourgeoise patronnesse, auguste, déterminée. Une battante plus douée que son mari, très ambitieuse mais ultraconservatrice, antiféministe, sacrifiant sciemment sa possible carrière personnelle pour pousser son mari. Mais au fond, elle est toujours là, tapie dans l’ombre, à tirer les ficelles, y compris le 11 septembre… Elle dicte souvent à Cheney ce qu’il doit accomplir. La farce a un double fond : ce n’est pas seulement un homme transparent qui finit par confisquer les clefs de la Maison-Blanche en toute impunité et légalité, c’est aussi et surtout un couple. Cet amour, sincère bien qu’enchaîné à une quête avide du pouvoir, est le fil conducteur du film, puzzle éclaté. Vice croque, caricature, raille, en allant vite. Il survole et simplifie sans doute certains faits, mais c’est au profit d’une jubilation quasi constante. Ce n’est pas un biopic mais une fresque d’un nouveau type, tragi-comique et survoltée, où la mise en scène jongle avec différentes sortes d’images, brasse le document d’archives et la parodie, la métaphore et le grotesque. On n’est pas loin du cartoon. Ni d’un réquisitoire à la ­Michael Moore, remixé en fiction. Avec un troisième personnage haut en couleur : Donald Rumsfeld (Steve Carell, désopilant de grossièreté et de muflerie), le mentor républicain auprès de qui Cheney apprend l’essentiel en matière de cynisme politique. Quand le bleu lui demande, à propos du bombardement au Cambodge : « Quelles sont nos convictions ? », Rumsfeld réplique : « Elle est bien bonne, celle-là ! Quelles sont nos convictions ! » Avant de partir, emmenant avec lui son éclat de rire retentissant, qui résonne en échos à travers tout le bâtiment. Orientée par un narrateur joueur qui ne se prive pas d’être persifleur, la satire montre les différents échelons gravis : chef de cabinet sous Gerald Ford, représentant du Wyoming, secrétaire à la Défense sous George Bush père… Puis elle décortique en détail dans sa seconde moitié l’installation au sommet. Après une entrevue surréaliste avec un petit cow-boy divinement ballot et candide qui a pour nom George W. Bush (Sam Rockwell), Cheney a le champ libre pour diriger le pays en sous-main, en ayant ses bureaux un peu partout (Sénat, Pentagone, CIA). Ainsi le voit-on casser les efforts écologiques des années Carter, affaiblir la réglementation des grandes sociétés, et surtout favoriser grandement la guerre en Irak. Le tout grâce à des tours de passe-passe, des combines machiavéliques. Un génie du bluff, de la manipulation, du mensonge, qui a profité d’une faille du système. Voilà la saveur troublante de cette farce pour le moins instructive, dominée par la performance de Christian Bale, lequel donne chair à la caricature, créant un mastodonte inquiétant, inexpressif, de moins en moins fantoche, de plus en plus inébranlable — voir son stoïcisme lors de ses infarctus à répétition. Un homme non dépourvu d’humanité — vis-à-vis de sa fille, homosexuelle. Mais aussi une crapule qui a largement privatisé le pouvoir pour servir ses intérêts financiers. A titre indicatif, on apprend au passage qu’après l’invasion de l’Irak la valeur de l’action Halliburton, multinationale parapétrolière dont il était le pdg, avait augmenté de 500 % ! Instructif, on vous dit.

Sur OCS Max dès 17h20 : Vice

De 19h30 à 21h00 Rouge

Rediffusion Film : drame 1h30 Tout public

Nour vient d'être embauchée comme infirmière dans l'usine chimique où travaille son père, délégué syndical et pivot de l'entreprise depuis toujours. Alors que l'usine est en plein contrôle sanitaire, une journaliste mène l'enquête sur la gestion des déchets. Les deux jeunes femmes vont peu à peu découvrir que cette usine, pilier de l'économie locale, cache bien des secrets. Entre mensonges sur les rejets polluants, dossiers médicaux trafiqués ou accidents dissimulés, Nour va devoir choisir : se taire ou trahir son père pour faire éclater la vérité. - Critique : C’est un Dark Waters à la ­française en plus convenu, et qu’on aurait aimé voir arriver plus tôt. Farid Bentoumi y raconte sous la forme d’un thriller écologique et familial le scandale des boues rouges de l’usine chimique de Gardanne. Pendant plus de cinquante ans, elle rejeta des matières toxiques dans la Méditerranée. L’histoire a été déplacée près de Grenoble, mais tout y est : le dilemme entre la santé et les emplois, l’hommage aux lanceurs d’alerte et l’affrontement des générations. Les acteurs sont irréprochables, à commencer par Sami Bouajila. Pourtant, on reste avec l’impression décevante d’un film dossier, un de plus, qui nous donnera de quoi nous indigner quelques heures. Et puis s’en va…

Sur OCS Max dès 19h30 : Rouge

De 21h00 à 21h30 Jeune & golri : Les belles gosses

Série humoristique 30mn -10

Saison : 2 - Épisode : 1 - 8 ans après leur première rencontre, Prune a développé une vraie relation fusionnelle avec Alma, mais Francis la largue. Alors que Prune est dans le déni et qu'elle pense le récupérer, elle découvre qu'il a une nouvelle copine. - Critique : Huit ans après une rencontre belle-mère/belle-fille pétaradante, Prune – stand-uppeuse sur le déclin – et Alma – jadis enfant tyrannique, fan de Napoléon et désormais millénial aussi forte en escrime qu’en drague – s’aiment inconditionnellement. Alors, lorsque Prune et le père d’Alma (ado campée à la perfection par Saül Benchetrit, décidément douée) se séparent, que peut-il advenir de cette relation précieuse, mais sans existence juridique ni même sociale ? Un tel bond dans le temps ne permet pas toujours à Agnès Hurstel (également dans le rôle de Prune) de donner une nouvelle impulsion à sa création, dont la fraîcheur créait la surprise dans une première saison charmante. Mais il vient questionner sous un angle nouveau la relation qui lie ses deux héroïnes, bigrement attachantes. L’on découvre ainsi une vision tendre et renouvelée de la « belle maternité ». Où la belle-mère n’est pas l’affreuse marâtre négligente, mais la confidente, l’alliée qui aime, qui console – et qui se plante, comme une vraie mère… Une représentation alternative comme a pu en esquisser Rebecca Zlotowksi dans son film Les Enfants des autres, mais ici dans un registre plus loufoque, quitte parfois à en devenir déroutant.

Sur OCS Max dès 21h00 : Jeune & golri

De 21h30 à 22h00 Jeune & golri : Des seins sublimes

Série humoristique 30mn -10

Saison : 2 - Épisode : 2 - Amorphe et sous le choc depuis qu'elle a vu Francis avec sa nouvelle copine et Alma, Prune refuse de leur parler. Autour, les amis ne comprennent pas sa léthargie et essayent de la réveiller. En parallèle, Alma rencontre Michka, un séduisant escrimeur : c'est le coup de foudre. - Critique : Huit ans après une rencontre belle-mère/belle-fille pétaradante, Prune – stand-uppeuse sur le déclin – et Alma – jadis enfant tyrannique, fan de Napoléon et désormais millénial aussi forte en escrime qu’en drague – s’aiment inconditionnellement. Alors, lorsque Prune et le père d’Alma (ado campée à la perfection par Saül Benchetrit, décidément douée) se séparent, que peut-il advenir de cette relation précieuse, mais sans existence juridique ni même sociale ? Un tel bond dans le temps ne permet pas toujours à Agnès Hurstel (également dans le rôle de Prune) de donner une nouvelle impulsion à sa création, dont la fraîcheur créait la surprise dans une première saison charmante. Mais il vient questionner sous un angle nouveau la relation qui lie ses deux héroïnes, bigrement attachantes. L’on découvre ainsi une vision tendre et renouvelée de la « belle maternité ». Où la belle-mère n’est pas l’affreuse marâtre négligente, mais la confidente, l’alliée qui aime, qui console – et qui se plante, comme une vraie mère… Une représentation alternative comme a pu en esquisser Rebecca Zlotowksi dans son film Les Enfants des autres, mais ici dans un registre plus loufoque, quitte parfois à en devenir déroutant.

Sur OCS Max dès 21h30 : Jeune & golri

De 22h00 à 23h35 C'est magnifique !

Rediffusion Film : comédie 1h35 Tout public

Elevé par des parents aimants loin des regards indiscrets, dans une maison isolée en pleine campagne, Pierre doit apprendre à vivre sans eux lors de leur soudaine disparition. Mais pire encore, ce quadragénaire apprend à cet instant qu'il a été adopté et qu'il ne possède aucune existence légale. Pour cet être quelque peu naïf et peu au fait des codes de la vie en société, un parcours du combattant aux airs de David contre Goliath commence. Heureusement, un coup de pouce du destin l'envoie vers Anna, une jeune femme en quête d'un logement et qui semble la personne adéquate pour l'aider à retrouver ses parents biologiques...

Sur OCS Max dès 22h00 : C'est magnifique !

De 23h35 à 01h05 La pièce rapportée

Rediffusion Film : comédie 1h30 Tout public

Avec son allure de dandy, Paul Château-Têtard n'a jamais su réellement séduire les femmes. Un jour, désorienté lors de sa toute première sortie dans le métro parisien, il demande de l'aide à une guichetière, Ava, dont il tombe immédiatement amoureux. Inquiète pour la descendance de la lignée, sa mère Adélaïde, qui règne en maître sur l'imposante demeure familiale, accepte d'abord cette union qu'elle juge malgré tout opportune à la jeune femme. Mais très vite, les premiers soupçons apparaissent, et elle ne tarde pas à se convaincre que sa future belle-fille a un amant. Elle se met alors alors à épier ses moindres faits et gestes... - Critique : Fils surnaturel d’un improbable « trouple » absurdo-burlesque composé de Max Pécas, Blake Edwards et Alfred Jarry, qui aurait fricoté avec le Godard potache des sixties, Antonin Peretjatko occupe une place à part, totalement à l’ouest, dans l’univers souvent étriqué de la comédie hexagonale. Moins exubérante que La Fille du 14 Juillet et La Loi de la jungle, cette fantaisie boulevardière s’inspire de deux nouvelles méconnues, l’une sentimentale et française des années 1980, l’autre signée Anton Tchekhov où il est question de baignade, de nudité et d’un étui de contrebasse. On y ajouterait volontiers des emprunts involontaires à un film oublié d’Yves Robert : Courage, fuyons (1979). Tous ces éléments hétéroclites donnent un récit un peu décousu, avec une Anaïs Demoustier plus solaire et ingénue que jamais dans le rôle d’une guichetière du métropolitain qui s’incruste dans l’hôtel particulier des Château-Tétard, grands bourgeois du 16e arrondissement à la fortune mal acquise. Après avoir conquis le cœur du fiston à mèche (Philippe Katerine), la jeune et jolie roturière peine à séduire son horrible belle-mère en chaise roulante (Josiane Balasko, onctueusement perfide) qui voit d’un très mauvais œil l’arrivée de la « petite pute » dans sa famille. Quiproquos et amants dans le placard (ou la Rolls) alimentent une badinerie un peu désuète qui tient la (courte) distance grâce à son humour pataphysique et au talent de ses acteurs.

Sur OCS Max dès 23h35 : La pièce rapportée