TF1 France 2 France 3 Canal+ France 5 M6 Arte C8 W9 TMC TFX NRJ 12 La Chaîne Parlementaire Public Sénat (LCP) France 4 BFM TV CNEWS CSTAR Gulli Culturebox TF1 Séries Films L'Équipe 6ter RMC Story RMC Découverte Chérie 25 LCI Franceinfo IDF1 Téva RTL 9 TV Breizh Paris Première Canal+ Cinéma Canal+ Séries Canal+ Family Canal+ Sport Canal+ Décalé OCS Max OCS Géants OCS Choc OCS City beIN SPORTS 1 beIN SPORTS 2 beIN SPORTS 3

OCS Choc : Programme TV de la chaîne OCS Choc

En ce moment sur OCS Choc :

04h55 Pause

Autre 20mn Tout public
Pause

Une sélection des meilleurs reportages de DIRECT AUTO, magazine de l'automobile.

15min

À suivre, dès 05h15 : Les Dames

Ce soir sur OCS Choc :

21h00 Revenge

Rediffusion Film : thriller 1h45 -16

Richard, un chef d'entreprise quadragénaire, invite Jen, une jolie blonde, à sa partie de chasse annuelle dans le désert. Ils sont rejoints par deux amis de Richard qui tombent rapidement sous le charme de la jeune femme. Dimitri, qui n'accepte pas d'être rejeté par Jen, l'agresse et finit par la violer. Parce qu'elle menace leur réputation, les trois hommes entraînent Jen dans les canyons et Richard la pousse du haut de la falaise. Jen s'en sort miraculeusement et malgré ses blessures, décide de se faire justice elle-même. Sa vengeance prend des allures de chasse à l'homme... - Critique : Premier film d’une jeune réalisatrice française autodidacte et « 100 % féministe », ce « rape and revenge » — sous-genre du film d’horreur dans lequel une héroïne violée se venge — prend une tournure plus politique après l’affaire Weinstein. S’il a été écrit et tourné avant, difficile de ne pas voir dans le sanguinolent parcours de cette bimbo violée et laissée pour morte dans le désert par trois « porcs » (de bons pères de famille) une métaphore des épreuves vécues par certaines femmes. On prend vite fait et cause pour ce personnage, dont la résilience passe par la violence, l’inversion du rapport bourreau-victime étant l’un des plaisirs les plus pervers du cinéma horrifique.

« Revenge » sur OCS Choc

22h45 Sweetie, You Won't Believe It

Film : comédie 1h15 -16

Au Kazakhstan, un couple fait face aux aléas de la vie. Alors qu'il s'apprête à devenir père, Dastan subit l'humeur changeante de Zhanna, son épouse autoritaire et grincheuse. Las, le jeune homme prend la poudre d'escampette pour s'aérer l'esprit en profitant d'une virée en bord de rivière avec deux amis proches, Kisyk et Petok. Alors qu'ils déballent seulement les cannes à pêche, le trio assiste à une scène pour le moins perturbante. Témoins dérangeants, ils deviennent à partir de cet instant les proies d'un effrayant assaillant éborgné et armé d'un couteau, de toute évidence déterminé à effacer toutes les traces de ses méfaits...

« Sweetie, You Won't Believe It » sur OCS Choc

Programme OCS Choc de la journée d'aujourd'hui

Vendredi 31 Mars 2023

De 07h05 à 07h25 Hashtag Boomer : Papa pu là

Série humoristique 20mn -10

Saison : 1 - Épisode : 7 - Hassan a disparu. Aucun de ses proches n'arrive à le trouver, sauf Dany. Elle lui reproche de fuir son rôle de père, elle qui aurait rêvé en avoir un, même défaillant. Colère et désir se mélangent, Dany et Hassan finissent par coucher ensemble. Ils se jurent de ne rien dire à Raoul et Margot. Ils ignorent que Pauline est en train d'accoucher. Margot se retrouve gérante du karaoké de son père, morte d'angoisse... - Critique : Hassan, Dany, Margot et Raoul, amis inséparables à Montreuil, en banlieue parisienne, ont presque 30 ans. Leurs vies intimes et familiales, leurs carrières et leurs désirs s’affirment doucement, mais ne cessent de se heurter à la vision du monde, de l’amour, de l’éducation de leurs parents et d’une autre époque… Le conflit générationnel, entre incompatibilité éthique et gouffre technologique, peut-il néanmoins déboucher sur une relation constructive ? Quelque part entre Girls et Scènes de ménages, Hashtag Boomer débute comme une comédie stéréotypée et en revient régulièrement à des blagues trop convenues pour être drôles. Elle essaye pourtant rapidement d’être plus profonde, aborde des questions d’identité, d’interdépendance, de plaisir sexuel… qu’elle n’arrive pas à creuser. Dommage, car ses quatre jeunes comédiens sont justes, particulièrement quand perce la mélancolie de leurs personnages de grands immatures.

Sur OCS Choc dès 07h05 : Hashtag Boomer

De 07h25 à 07h55 Hashtag Boomer : Ils ne se marièrent pas et eurent beaucoup de parents

Série humoristique 30mn -10

Saison : 1 - Épisode : 8 - Hassan arrive à la maternité, Pauline le quitte, il est émerveillé de rencontrer son fils. Raoul annonce à ses amis qu'il va épouser la migrante hébergée par sa mère pour lui permettre d'avoir les papiers français, et plus si affinités. Il travaille au karaoké de Margot, devenue le cliché même du patron après avoir enfin eu un orgasme. Parents et enfants se retrouvent pour une dernière soirée au karaoké, avant le départ de Dany pour le Los Angeles... - Critique : Hassan, Dany, Margot et Raoul, amis inséparables à Montreuil, en banlieue parisienne, ont presque 30 ans. Leurs vies intimes et familiales, leurs carrières et leurs désirs s’affirment doucement, mais ne cessent de se heurter à la vision du monde, de l’amour, de l’éducation de leurs parents et d’une autre époque… Le conflit générationnel, entre incompatibilité éthique et gouffre technologique, peut-il néanmoins déboucher sur une relation constructive ? Quelque part entre Girls et Scènes de ménages, Hashtag Boomer débute comme une comédie stéréotypée et en revient régulièrement à des blagues trop convenues pour être drôles. Elle essaye pourtant rapidement d’être plus profonde, aborde des questions d’identité, d’interdépendance, de plaisir sexuel… qu’elle n’arrive pas à creuser. Dommage, car ses quatre jeunes comédiens sont justes, particulièrement quand perce la mélancolie de leurs personnages de grands immatures.

Sur OCS Choc dès 07h25 : Hashtag Boomer

De 07h55 à 09h30 Rêves de jeunesse

Rediffusion Film : drame 1h35 Tout public

Salomé revient dans le Sud, le village de son adolescence, pour y travailler le temps d'un été. Sous une chaleur accablante, elle se rend compte qu'elle n'aura aucun logement et décide d'établir un campement de secours dans la déchetterie où elle travaille, avec les affaires de l'ancien occupant des lieux. Elle va y croiser des êtres plus ou moins perdus, plein de révoltes, de regrets et de rêves : la fougueuse Jessica, rescapée d'une télé-réalité d'aventures ; Clément, dont le frère, Mathis, ex de la sœur de Salomé, a été tué dans une ZAD ; leur mère, très rebelle ; un cycliste dépressif… - Critique : Le temps d’un job d’été, une trentenaire est revenue dans le village de son enfance. Ses rêves, Salomé semble les avoir mis au rebut, comme ce qui finit sur son lieu de travail : une déchetterie… Elle y découvre les affaires d’un ami, Mathis, mort en affrontant des CRS sur une ZAD — un destin qui semble inspiré par celui du militant écologiste Rémi Fraisse (1993-2014). Les désillusions sont cruelles. Ou cocasses, comme celles de Jessica, candidate dans un jeu de télé-réalité qui s’est égarée et échoue, elle aussi, à la déchetterie. C’est encore là qu’un cycliste sans peloton va déverser sa tristesse d’avoir voté Le Pen. Mais, parmi les trucs et les bidules d’un monde déglingué, Salomé trouve un lapin en feutrine, prêt à réenchanter son errance estivale, comme celui d’Alice au pays des merveilles… S’il faut faire le deuil du regretté Mathis, il est peut-être encore temps de ne pas enterrer avec lui toutes les envies de changer le monde. Dans une France provinciale devenue terrain vague et vague zone de tri, Alain Raoust rallume les feux de l’utopie. Sans banderoles ni programme politique, le réalisateur réussit, dans un élan libre et libertaire, à faire renaître le désir d’une aventure collective. Au fil d’un scénario intelligent, qui s’arme de légèreté pour célébrer la beauté hippie et en même temps très actuelle des âmes combatives, les rêveurs en ordre dispersé se rejoignent. D’un vieux magnéto à cassette sort la voix de Mathis : « Dans un ciel sans repères, nous cherchons de nouvelles couleurs, des futurs multicolores nous attendent. » Le visage de Salomé Richard, merveilleuse interprète de l’héroïne, est alors filmé sous des spots multicolores. La magie qui naît à l’image résonne avec tout ce film fraternel, émouvant, revigorant.

Sur OCS Choc dès 07h55 : Rêves de jeunesse

De 09h30 à 11h15 En liberté !

Film : comédie 1h45 -10

Tous les soirs, Yvonne, inspectrice de police, endort son fils Théo en lui racontant les exploits héroïques de son défunt père, Jean, policier mort sur le terrain. Au travail, soutenue par son collègue Louis, secrètement amoureux d'elle, Yvonne tente d'oublier son mari, apprécié de tous. Pourtant, un jour, elle apprend que Jean, loin d'être héroïque, était un policier corrompu et que par sa faute, Antoine, un honnête garçon, purge une longue peine de prison. Quand celui-ci est libéré, Yvonne décide de l'aider. Mais rien n'est vraiment simple... - Critique : Riche de situations absurdes, le film se distingue par la haute qualité de ses dialogues poétiques et son art d’aimer. Nul miel pour autant. C’est même amusant de constater à quel point il est masochiste et sadique et posséde une vertu magique, celle de nous tendre un miroir sur ce que nous sommes : des spectateurs toujours assoiffés d’émotions.

Sur OCS Choc dès 09h30 : En liberté !

De 11h15 à 12h55 Un endroit comme un autre

Rediffusion Film : drame 1h40 Tout public

Abandonné par la mère de l'enfant juste après l'accouchement, un bébé sur les bras, John lutte depuis quatre ans pour donner à son fils tout ce dont il a besoin. Laveur de vitres, le trentenaire apprend qu'il souffre d'une maladie qui le condamne à court terme. Sonné par la nouvelle, il parvient à reprendre ses esprits et à se fixer comme seule priorité de mettre la main sur une famille digne d'accueillir son fils. Alors que ses forces le quittent petit à petit, à mesure que le mal progresse dans son corps, il tente tant bien que mal de cacher la vérité au garçon, tout en œuvrant discrètement pour lui assurer un avenir décent... - Critique : John regarde le monde à travers une vitre. Littéralement, puisque ce grand type taiseux et doux exerce la profession de laveur de carreaux, quelque part dans la ville de Belfast, en Irlande du Nord. Symboliquement aussi, le héros de ce film poignant regarde la vie à travers une invisible barrière : celle d’une maladie grave, bientôt fatale. On ne saura jamais laquelle. Condamné à court terme, John cherche les meilleurs parents adoptifs pour Michael, son petit garçon de 4 ans, qu’il élève seul. Il en rencontre plusieurs, ne parvient pas à se décider… Ces étranges et douloureuses auditions jalonnent la sensible chronique d’un amour filial en sursis, qui évite à peu près tous les écueils. On éprouve l’empathie sans subir le mélo, l’émotion sans les effets de mouchoir superflus. Tout passe avec tact par une mise en scène qui révèle les menus détails d’une grande tragédie personnelle. Dans la rue, John regarde par exemple passer un préado dans le rétroviseur de sa fourgonnette, et la séquence suffit à évoquer la détresse de ne jamais voir grandir son fils. Quant à ce dernier, le bambin qui comprend tout et ne comprend rien, trimballé d’une potentielle famille d’accueil à l’autre, il assimile son sort par petites touches progressives, avec les moyens de son âge. Un enfant trop sérieux et son père déterminé à le lancer dans l’avenir : le duo est touchant aussi, et surtout grâce à ses interprètes, le jeune Daniel Lamont et l’excellent James Norton. Le comédien britannique incarne un père si tendre, si sobre et pudique qu’il fait de ce film un endroit comme aucun autre.

Sur OCS Choc dès 11h15 : Un endroit comme un autre

De 12h55 à 14h20 Nous, les coyotes

Rediffusion Film : drame 1h25 Tout public

Amanda et Jake décident de se rendre à Los Angeles où Amanda doit passer un entretien afin de travailler pour un label de musique. Une fois sur place, ils vont vivre une journée mouvementée dans la cité des Anges. Ce voyage va également mettre à l'épreuve la solidité de leur couple car le séjour s'annonce compliqué, notamment à cause d'une voiture conduite à la fourrière et du manque d'argent... - Critique : Apprivoiser le monde des adultes, se faire une place au soleil, se fondre dans la masse sans renier son identité : voilà l’objectif de Jake et Amanda, jeune couple d’Américains parti de l’Illinois pour s’installer dans la Cité des anges. Leur histoire résonne avec celle des réalisateurs, Français exilés à Los Angeles, et auteurs de ce premier long métrage attachant, plein de vitalité, qui évite les écueils inhérents à son sujet, tel que l’excès de naïveté ou d’arrogance. Cela tient d’abord aux deux acteurs, d’une beauté jamais lisse, qu’ils ont choisis pour incarner leurs alter ego. Ils ont la vingtaine mais ne sont pas nés de la dernière pluie. Leurs corps tatoués, leur complicité intellectuelle et charnelle, leur façon d’affronter les épreuves du monde moderne (trouver un job, un appart…) sans broncher mais sans se faire exploiter non plus, tranchent avec les habituels clichés des films indépendants sur l’envers du rêve américain. La modestie du projet (et du budget) inspire un récit simple et linéaire, comme dans Oslo 31 août, de Joachim Trier, ou Oh Boy, de Jan-Ole Gerster, cités en exemple par les réalisateurs : une errance urbaine de vingt-quatre heures, au gré des rencontres et des embûches, qui s’achève au petit matin. Avec le hurlement des coyotes, ces animaux sauvages qui ont appris à cohabiter avec les humains. Cris d’espoir. Ou de mélancolie.

Sur OCS Choc dès 12h55 : Nous, les coyotes

De 14h20 à 14h35 Tu vois le genre ?

Rediffusion Magazine du cinéma 15mn Tout public

Le magazine de l'action et du thriller.

Sur OCS Choc dès 14h20 : Tu vois le genre ?

De 14h35 à 16h00 Piège de métal

Rediffusion Film d'action 1h25 -10

L'hôpital de Castle Heights, à l'intérieur duquel sont cachés des millions de dollars, doit être démoli dans moins de huit heures. Trois personnes sont prêtes à tout afin de récupérer l'argent. Un gardien de prison qui doit payer le traitement contre le cancer de sa fille, un ex-soldat qui travaille sur le chantier et un impitoyable chef de gang qui prétend que le détenu qui a caché le butin l'a choisi comme destinataire légitime. Qui va réussir et retrouver et à s'emparer du magot ?...

Sur OCS Choc dès 14h35 : Piège de métal

De 16h00 à 16h50 El Inmortal

Rediffusion Série de suspense 50mn -12

Saison : 1 - Épisode : 7 - Alors que José Antonio traverse une passe difficile, une nouvelle trahison remet en question les intérêts du coeur de la bande qu'il dirige. - Critique : Chaque épisode débute par ce rappel : « Dans les années 1990, le trafic de cocaïne était aux mains d’un gang qui faisait la une des journaux : les Miami. “L’Immortel” était leur chef. Cette histoire est inspirée de son règne. » La série commence alors que ledit Immortel, Juan Carlos Peña Erano (renommé ici José Antonio), n’est encore qu’un sous-fifre au sein d’une organisation dominée par un chef qu’on n’a pas envie d’embêter. Les deux premiers épisodes racontent comment le premier va prendre la place du second. Les suivants développeront sa stratégie pour devenir l’unique roi de Madrid et d’Ibiza. On retrouve ici l’écosystème traditionnel des histoires de Mafia : boîte de nuit, salle de sport, zones à conquérir, à conserver, femme à protéger, à tromper, gestion du groupe, des impatients, des timides, des toxicos, des traîtres, des flics, etc. Mais si l’impression de déjà-vu et l’influence de Gomorra escortent la majorité des scènes, force est de constater que l’ensemble est bien fait, la narration efficace, les personnages suffisamment travaillés pour donner envie de suivre leurs bêtises sur huit épisodes. Voire jusqu’à la saison 2, dont le tournage est prévu cette année.

Sur OCS Choc dès 16h00 : El Inmortal

De 16h50 à 17h45 El Inmortal

Rediffusion Série de suspense 55mn -12

Saison : 1 - Épisode : 8 - Quand le gang des Miami se retrouve hors de combat, le groupe est plus divisé que jamais. De son côté, José Antonio peaufine son plan pour se venger de celui qui l'a trahi. - Critique : Chaque épisode débute par ce rappel : « Dans les années 1990, le trafic de cocaïne était aux mains d’un gang qui faisait la une des journaux : les Miami. “L’Immortel” était leur chef. Cette histoire est inspirée de son règne. » La série commence alors que ledit Immortel, Juan Carlos Peña Erano (renommé ici José Antonio), n’est encore qu’un sous-fifre au sein d’une organisation dominée par un chef qu’on n’a pas envie d’embêter. Les deux premiers épisodes racontent comment le premier va prendre la place du second. Les suivants développeront sa stratégie pour devenir l’unique roi de Madrid et d’Ibiza. On retrouve ici l’écosystème traditionnel des histoires de Mafia : boîte de nuit, salle de sport, zones à conquérir, à conserver, femme à protéger, à tromper, gestion du groupe, des impatients, des timides, des toxicos, des traîtres, des flics, etc. Mais si l’impression de déjà-vu et l’influence de Gomorra escortent la majorité des scènes, force est de constater que l’ensemble est bien fait, la narration efficace, les personnages suffisamment travaillés pour donner envie de suivre leurs bêtises sur huit épisodes. Voire jusqu’à la saison 2, dont le tournage est prévu cette année.

Sur OCS Choc dès 16h50 : El Inmortal

De 17h45 à 17h50 Story Séries

Rediffusion Magazine culturel 5mn Tout public

Chaque semaine, Story Séries accueille les artistes qui forgent et racontent les grandes histoires du petit écran. Story Séries, la première émission qui se met à la place de fans de séries.

Sur OCS Choc dès 17h45 : Story Séries

De 17h50 à 19h05 Incroyable mais vrai

Rediffusion Film : comédie fantastique 1h15 Tout public

Marie et Alain ont enfin décidé d'acquérir la maison de leurs rêves. Au moment de la visite des lieux, l'agent immobilier prévient le couple que la demeure possède une trappe, dans la cave, qui pourrait modifier le cours de leur vie et donc celle de leurs enfants également. Ignorant tout de ce qui les attend, Alain et Marie ouvrent la trappe et pénètrent dans un étroit passage. A leur grande surprise, ils se retrouvent aussitôt à l'étage de la maison. Ils constatent également qu'il fait jour alors que deux minutes plus tôt, la nuit tombait. Quand l'agent immobilier leur révèle le secret surprenant de cette maison, le couple décide de l'acheter... - Critique : Comment raconter ce nouveau voyage en absurdie de Quentin Dupieux, le zozo iconoclaste du cinéma français, sans trop en révéler ? Dans une atmosphère délicatement étrange où le présent semble nimbé d’un filtre des années 1980, Alain (Chabat) et Marie (Léa Drucker) deviennent propriétaires d’une maison moderne un peu défraîchie. L’agent immobilier a su les convaincre en leur révélant la valeur ajoutée du lieu : une trappe dans la cave, avec un conduit qui va « changer [leur] vie ». Et, très vite, entre la chambre et la cave, se creuse un gouffre spatio-temporel entre les époux… Après le blouson du Daim, qui rendait dingue Jean Dujardin, c’est au tour d’une trappe de faire glisser Léa Drucker, parfaite, vers la folie. Mais ce n’est pas tout : lors d’un dîner — un sommet de comique —, Gérard, le patron d’Alain, confie fièrement au couple s’être fait greffer un… pénis électronique. Benoît Magimel, nouveau venu dans la galaxie Dupieux, est génial en mâle triomphant, à la pointe du progrès, mais aussi du pathétique. Le tour de force de ce film aussi concis qu’un haïku ? Dépeindre l’ordinaire de deux obsessions vieilles comme l’humanité — la jeunesse éternelle, la virilité —, sans oublier leurs corollaires que sont la peur de ne plus séduire et l’usure du couple, à travers deux situations extraordinaires et dangereuses. En résulte un conte moral, certes loufoque, mais d’une sagesse mélancolique qu’on ne connaissait pas encore chez Quentin Dupieux. Même son habituel sens de l’épure vire, grâce à une photographie d’une beauté pointilliste, à une ode à la nature, seul remède aux frustrations et au temps qui passe. Alain Chabat, superbement serein, crinière blanche au bord de l’eau qui miroite : on n’oubliera pas la dernière image de ce film avec lequel, incroyable mais vrai, Dupieux, l’éternel adolescent, est devenu grand.

Sur OCS Choc dès 17h50 : Incroyable mais vrai

De 19h05 à 20h40 Et j'aime à la fureur

Rediffusion Film documentaire 1h35 Tout public

Certains aiment les timbres, d'autres les pièces de monnaie. La passion d'André Bonzel, qui a connu la gloire en coréalisant "C'est arrivé près de chez vous", le mythique film avec Benoît Poelvoorde en tête d'affiche ? Les bobines de films diverses et variées, célèbres ou plus anonymes. Depuis sa plus tendre enfance, cet artiste s'est constitué une incroyable collection de pellicules qui ont grandement influencé sa carrière et ses choix tout au long de son existence. Dans ce documentaire bercé par les douces mélodies de Benjamin Biolay, il dévoile les contours de cette relation particulière qu'il entretient avec le septième art. - Critique : Enfant, André Bonzel s’enamoure du cinéma devant les films muets de Chaplin et de Keaton, et se fait offrir un projecteur — un Pathé-Baby assorti de copies ­amateurs. Depuis, il collectionne les bobines, par centaines. Ce documentaire introspectif est presque intégralement réalisé à partir de son vaste trésor. Posée sur un montage foisonnant, sa voix conte avec mélancolie (sublimée par une musique originale de Benjamin Biolay) et un humour grinçant sa propre existence. Du moins ce qu’il croit s’en rappeler… Car, sacré coup du sort, quelques années plus tôt, André Bonzel hérite de vieux films de famille oubliés, parmi lesquels il déniche des images de son père dont il n’avait aucun souvenir. Comment se raconter quand la mémoire se révèle si lacunaire ? « La meilleure chose à propos des souvenirs, c’est de pouvoir s’en inventer », tranche-t-il, entremêlant les images de ses aïeux et celles d’inconnus, pour « combler les trous » de son récit. « Avec ma collection de films, ajoute-t-il, je me suis inventé la famille que je n’ai pas eue. » La fresque qu’il peint, faite d’échos et de résonances entre mille bribes de vies anonymes, recèle tout à la fois une trépidante fantasmagorie familiale, une définition du cinéma amateur et une exploration du rapport intime entre le réalisateur et le septième art. Ce long métrage, son premier depuis C’est arrivé près de chez vous, en 1992, est le geste émouvant d’un éternel enfant fasciné par les images d’inconnus, sur lesquelles il projette ses propres angoisses et fantasmes.

Sur OCS Choc dès 19h05 : Et j'aime à la fureur

De 20h40 à 21h00 Tu vois le genre ? : Knock at the cabin / Sélection / Renfield

Magazine du cinéma 20mn Tout public

Le réalisateur M. Night Shyamalan est l'invité de Tu vois le genre. Il a knocké à notre cabine d'enregistrement pour nous dévoiler tous les secrets de son nouveau thriller intimiste apocalyptique.

Sur OCS Choc dès 20h40 : Tu vois le genre ?

De 21h00 à 22h45 Revenge

Rediffusion Film : thriller 1h45 -16

Richard, un chef d'entreprise quadragénaire, invite Jen, une jolie blonde, à sa partie de chasse annuelle dans le désert. Ils sont rejoints par deux amis de Richard qui tombent rapidement sous le charme de la jeune femme. Dimitri, qui n'accepte pas d'être rejeté par Jen, l'agresse et finit par la violer. Parce qu'elle menace leur réputation, les trois hommes entraînent Jen dans les canyons et Richard la pousse du haut de la falaise. Jen s'en sort miraculeusement et malgré ses blessures, décide de se faire justice elle-même. Sa vengeance prend des allures de chasse à l'homme... - Critique : Premier film d’une jeune réalisatrice française autodidacte et « 100 % féministe », ce « rape and revenge » — sous-genre du film d’horreur dans lequel une héroïne violée se venge — prend une tournure plus politique après l’affaire Weinstein. S’il a été écrit et tourné avant, difficile de ne pas voir dans le sanguinolent parcours de cette bimbo violée et laissée pour morte dans le désert par trois « porcs » (de bons pères de famille) une métaphore des épreuves vécues par certaines femmes. On prend vite fait et cause pour ce personnage, dont la résilience passe par la violence, l’inversion du rapport bourreau-victime étant l’un des plaisirs les plus pervers du cinéma horrifique.

Sur OCS Choc dès 21h00 : Revenge

De 22h45 à 00h00 Sweetie, You Won't Believe It

Film : comédie 1h15 -16

Au Kazakhstan, un couple fait face aux aléas de la vie. Alors qu'il s'apprête à devenir père, Dastan subit l'humeur changeante de Zhanna, son épouse autoritaire et grincheuse. Las, le jeune homme prend la poudre d'escampette pour s'aérer l'esprit en profitant d'une virée en bord de rivière avec deux amis proches, Kisyk et Petok. Alors qu'ils déballent seulement les cannes à pêche, le trio assiste à une scène pour le moins perturbante. Témoins dérangeants, ils deviennent à partir de cet instant les proies d'un effrayant assaillant éborgné et armé d'un couteau, de toute évidence déterminé à effacer toutes les traces de ses méfaits...

Sur OCS Choc dès 22h45 : Sweetie, You Won't Believe It