Contrairement à ce que son titre pourrait nous faire croire, « I am mother » n’explore pas les liens mère/fille mais ceux qui pourraient nous lier aux robots, cela même qui prennent déjà beaucoup de place dans notre quotidien.
I Am Mother, le synopsis du film
« Fille », c’est son nom. Elle a été élevée par « Mère », un droïde, suite à une destruction de la vie sur la planète. Grâce à « Mère » le bébé grandit protégé et éduqué. Le droïde veille à tout et apprend à « Fille » tout ce qu’elle a à savoir, notamment que l’extérieur est contaminé et qu’il ne faut pas sortir.
Un jour, alors que « Fille » est devenue une adolescente, une femme blessée se présente à l’entrée de l’habitat. Elle n’est pas contaminée, a très peur du droïde et, surtout, raconte une toute autre histoire à la jeune fille. « Fille » va devoir remettre en question tout ce qu’elle sait, y compris la relation qui la lie à sa maman-droïde.
Un récit post apocalyptique
Bien sûr, on peut se dire que Netflix se contente de surfer sur la vague du récit d’anticipation / post apocalyptique qui rencontre un grand succès en ce moment. Suivez mon regard du côté de « Black Mirror » ou « Bird Box »… Néanmoins, « I am mother » a une identité qui lui est propre, à commencer par une distribution impeccable (magnifique Hillary Swank).
Finalement, ses récits post-apocalyptique nous questionnent tous plus ou moins sur notre humanité. Et « I am mother » ne déroge pas à la règle. « Fille » reçoit toute la tendresse du monde de la part de « Mère » et lui donne toute sa confiance. Elle finira par se rendre compte que le lien n’est pas forcément réciproque. Que choisira-t-elle ? L’inconnu avec une femme qu’elle connaît à peine ? Ou de continuer à croire à l’histoire qu’on lui a compté depuis sa plus tendre enfance ?
De Grant Sputore (2019)
Avec Hilary Swank, Luke Hawker, Rose Byrne, Clara Rugaard, Hazel Sandery