À partir du vendredi 1er juin, C8 nous régale en nous proposant la rediffusion de « Sherlock ». Le « Sherlock » tout seul, sans le « Holmes » qui suit. Nous indiquant qu’il s’agit de la version de 2010 des aventures du célèbre détective. Celle avec Benedict Cumberbatch et Martin Freeman.
Si les auteurs pensaient au départ proposer une gentille série, un peu branchée et intello, ils ont vite été dépassé par le succès rencontré. Tous les prix importants, le succès populaire, les critiques dithyrambiques… « Sherlock » aura tout eu, rencontrant un succès planétaire qui a fait (re)connaître le célèbre détective au monde entier.
Car si l’action se déroule aujourd’hui en Angleterre, si Watson est de retour d’Afghanistan et si Holmes a intégré les technologies modernes à sa réflexion ; l’essentiel a été préservé, quasi révélé !
Sherlock Holmes est toujours là. Excentrique, égocentrique, brillantissime et parfaitement sociopathe. Watson tient un blog. Holmes ne se shoote plus à l’opium mais l’esprit de Conan Doyle semble pourtant s’être incarné dans cette série télé. Héroïnes sexy, rythme trépidant, énigmes tortueuses… Tout y est parfaitement à sa place. Watson et Holmes y développent une relation forte, complexe. Nous montrant un détective plus sentimental qu’il n’y paraît et un Watson plus mystérieux que de prime abord.
Les auteurs, Moffat et Gatiss ; en vrai passionnés des aventures de Sherlock Holmes, proposent une vision artistique, originale qui est à la fois d’une fidélité sans faille à Conan Doyle et d’une créativité absolue ! Ils ont pu imposer leur vision. Imposer leur choix d’acteurs pour le duo principal et ont continué, en tant que producteurs délégués, à faire vivre LEUR Sherlock.
Le premier épisode de Sherlock diffusé sur C8
« Une étude en rose ». Titre du premier épisode de la saison 1, voit la rencontre des deux héros, mis en relation par un ami commun. C’est là que débute leur colocation. Très vite, Holmes et sollicité par Scotland Yard pour une série de suicides en série qui s’avère être des crimes… Holmes résoudra l’énigme et entendra parler pour la première fois de son ennemi secret : « Moriarty ». Finalement, Watson tente de son côté de s’adapter à ce colocataire particulier…