Dans le genre paranoïaque, « L’œil du mal » de DJ Caruso, nous propose un scénario gonflé aux amphétamines et aux multiples rebondissements.
L’histoire
Jerry Shaw, est un petit gars qui peine à payer son loyer. Il apprend la mort de son frère jumeau et lutte pour ne pas partir à la dérive. Rachel Holloman, de son côté, élève seul son fils tout en se battant contre un ex-mari irresponsable. Rien ne semble devoir réunir ces deux-là.
Ils vont pourtant recevoir tous les deux un appel d’une mystérieuse femme qui semble voir tout ce qu’ils font et peut prendre le contrôle sur tous les appareils connectés qu’ils croisent. Elle les charge d’une mission en utilisant des moyens de chantages particulièrement perfides. Confrontés au pire, ils n’ont d’autres choix que d’atteindre les objectifs fixés par l’inconnue.
Bien sûr vous allez vous dire que le scénario n’a rien d’original et que le sujet du cyberterrorisme est surexploité dans le cinéma d’action américain. Pourtant, « L’œil du mal » exploite des pistes plus originales et propose une réflexion plus poussée. Impossible d’en dire plus ici sans spoiler…
Shia LaBeouf et Michelle Monaghan s’en sortent bien dans leur rôle de personnes ordinaires obligées de se surpasser pour sauver ceux qu’ils aiment. Ils assument sans complexes les scènes d’actions (Shia LaBeouf en a tourné lui-même la plupart). Rosario Dawson, Michael Chiklis et Billy Bob Thornton complètent cette distribution vitaminée.
À voir en ce moment sur Netflix.