Quatre ans après le premier « Jack Reacher » de Christopher McQuarrie, Tom Cruise remet le costume de son personnage mais pour lui donner un ton légèrement différent. Autant le Jack Reacher de 2012 était âpre, taiseux et monolithique (voire même un peu facho par son côté justicier sans états d’âmes), autant celui de 2016 se coltine au doute. Ça lui donne quand même un visage plus humain. Certains préfèrent, d’autres regretteront le faciès très seventies du premier opus !

Rassurez-vous il y va toujours à coups de poings et de flingues pour combattre les méchants. D’ailleurs, faut-il le préciser, plus il y a de méchants, plus il est content !

Jack Reacher, le pitch

Jack Reacher est un ancien militaire devenu justicier. Il est solitaire mais a quand même sympathisé avec Susan Turner, qui dirige son ancienne unité. A l’occasion d’une visite, il apprend avec surprise qu’elle est accusée d’espionnage et a été arrêtée. Ne doutant absolument pas d’elle, et suspectant un coup monté, il décide de l’aider. Mais il est à son tour accusé de meurtre et incarcéré. Il parvient à s’évader et emmène la jeune femme avec lui.

On l’a dit, le Jack Reacher de  Edward Zwick est plus humain et attachant que le premier. Dépassé au départ par son enquête et rattrapé par son passé, il doit faire face et sortir de sa posture de justicier impavide. Que les amateurs de pure action ne craignent rien, il n’a pourtant rien perdu en vélocité ou férocité. Les scènes choc se succèdent, de la poursuite haletante à la Nouvelle Orléans à la démonstration exemplaire de krav-maga en passant par l’explosion à coups de poings d’une vitre de voiture … Le spectateur n’a que peu de répit face à un film diablement efficace.

De Edward Zwick (2016)
Avec Tom Cruise, Cobie Smulders, Danika Yarosh, Jessica Stroup, Aldis Hodge, Patrick Heusinger