Youpi, c’est les vacances ! Et le programme télé nous permet de replonger en enfance sans culpabiliser dès dimanche 17 février avec Tarzan sur Tf1…

On retrouve donc le héros de la jungle sous les traits du (beau, sexy et tout et tout) Alexander Skarsgård…

Le Pitch

Fin XIXème siècle, le comte de Greystoke vit depuis 10 ans à Londres avec son épouse, Jane. Mais son gouvernement a besoin de lui comme émissaire en Afrique équatoriale, où il a vécu par le passé. Le comte accepte sa mission et devra combattre le méchant capitaine Rom. Il pourra compter sur l’aide de sa femme et d’un pasteur qui s’oppose à la colonisation du Congo. Il redevient celui qu’il a été, Tarzan, et retrouve les animaux de la jungle qui furent sa famille…

LE RÉALISATEUR

David Yates, qui a réalisé quatre des « Harry Potter » et « Les animaux Fantastiques » nous a largement prouvé qu’il connaissait son job. S’appuyant sur un budget colossal (180 millions de dollars) et sur ce qui se fait de mieux en matière d’images numériques, Yates nous offre une superproduction à l’américaine, grand spectacle et grands frissons…

Son Tarzan a passé des mois à modeler son corps pour être exactement celui voulu par le réalisateur (musclé certes mais pas musculeux et plutôt sec et mince), son méchant est LE méchant hollywoodien (Christopher Waltz, qui fut le chasseur pervers de juifs de « Inglourious Basterds »), Jane est magnifique et courageuse…

TROP GRAND SPECTACLE ?

Notre âme d’enfant devrait donc se réjouir du spectacle. Il y a plein de bons sentiments, de gens courageux, de scènes incroyables et de paysages magnifiques…

Notre âme de grand qui a vu pleins de films se plaindra certainement du trop d’effets spéciaux et du tournage en studio, de ces gorilles qui (non mais sérieux!) ne font pas vraiment vrais. Et du côté cinéma mainstream quand même très évident.

Un peu plus d’artisanat est largement compatible avec d’avantage d’âme…

En tout cas, moi, je le regarderai avec mon fils, et il y a des chances qu’il adore !