Après la réussite de « Philarmonia » France 2 réitère l‘expérience de la série originale, avec toujours la volonté d’une qualité assumée. Voici Kepler(s) !

Kepler(s), le synopsis

Le flic Samuel Kepler a des soucis de santé mentale défaillante. Suite au traumatisme d’une opération de police qui a mal tourné, il est envoyé à Calais gérer le flux des migrants depuis un bureau. Le terrain et son stress, c’est fini pour lui. Pourtant la disparition d’une jeune fille va bouleverser le fragile équilibre que Kepler essayait de retrouver. Poussé à mener l’enquête par une hiérarchie peu au fait des angoisses du flic, Kepler va devoir plonger… Vers ses démons, en même temps qu’à la recherche d’un tueur. Tout cela sur fond de crises des migrants et sous les yeux inquiets d’une jeune policière chargée de le seconder.

La série

L’originalité de la série « Kepler(s) » tient surtout à la pathologie qui affecte son héros. Le trouble de la personnalité multiple (c’est à dire qu’il « possède » plusieurs personnalités qui cohabitent, certaines prenant parfois le pas sur Samuel Kepler). Le parti pris est intéressant dès les premières minutes du film où le stress fait intervenir les « passagers » l’un effectuant les gestes que l’autre est incapable d’accomplir. Pourtant, c’est la souffrance liée à la maladie qui prend toute l’importance dans le premier épisode. Donnant à Marc Lavoine l’occasion de nous montrer l’étendue de son talent.

Avec une Sofia Essaïdi à l’aise dans son rôle de fliquette opiniâtre, et toute une série de rôles secondaires mais néanmoins bien talentueux (notamment la propre fille de l’acteur). Filmée avec un vrai parti pris sur la lumière blanche de Calais, « Kepler(s) » nous promet de belles enquêtes nimbées d’une aura surnaturelle qui devrait nous surprendre et nous faire frissonner.

De Frédéric Schoendoerffer (6 épisodes/ 2 par soirées). Aussi connu pour Le Convoi, Braquo, Scènes de crimes…

Avec Marc Lavoine, Sofia Essaïdi, Yasmine Lavoine, Isabelle Renauld, Elodie Navarre, Serge Riaboukine, Cyril Lecomte, Stéphan Guérin-Tillié