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Kresk commence à trouver sa vie de barbier un tout petit peu trop paisible. Mais cette existence monotone va être bouleversée par l'arrivée d'un client assez particulier. Celui-ci s'avère être un malfaiteur en possession d'un butin à la valeur considérable, constitué de pièces d'antiquité volées. A la suite d'un malentendu, le brave barbier se retrouve en possession des précieuses pièces mais aussi d'une foule d'ennuis. C'est à ce moment qu'il fait la connaissance de l'inspectrice en charge de l'affaire, la très charmante Meredith Kolko...

Après la mort de sa maîtresse et assistante, Sonia Baker, tombée sous un métro, le député Stephen Collins se confie à son ami journaliste Cal McAffrey. En effet, il ne croit pas à la thèse du suicide. Il suspecte PointCorp, un groupe de défense privé dont il s'apprête à présider les auditions dans le cadre d'une enquête parlementaire. Cameron Lynne, la rédactrice en chef de Cal, lui impose la présence de Della Frye, une jeune recrue particulièrement ambitieuse. Ensemble, ils enquêtent sur cette affaire, ainsi que sur son possible lien avec un meurtre survenu quelques jours auparavant. Cal et Della mettent au jour une vaste machination politico-financière... - Critique : Tout commence par un (faux) suicide dans le métro et finit en affaire d’État : une combine autour de la sécurité intérieure de Washington. L’histoire avait donné, en 2003, une série télé anglaise, State of Play (« Jeux de pouvoir »), où la rapidité et l’insolence compensaient l’évident manque de moyens, dont n’a pas souffert Kevin Macdonald (Le Dernier Roi d’Écosse) dans sa transposition américaine. De son passé de documentariste (Un jour en septembre, sur les JO de Munich, et La Mort suspendue), le réalisateur a gardé le goût de rendre étranges les lieux et les gens. Avec la Maison-Blanche non loin et les coulisses d’un journal, ironiquement baptisé Washington Globe, il a recréé l’ambiance des thrillers paranoïaques des années 1970 d’Alan J. Pakula (Les Hommes du président, À cause d’un assassinat) : péripéties haletantes et description amusée du monde de la presse. Lors du générique de fin, le cinéaste filme à l’ancienne, comme dans un film des années 1940, les rotatives en action, les piles de journaux sur le point de diffuser l’information. Pour lui, l’écrit annonce encore la vérité ! Devant cet hommage inattendu, face à Internet, certains vieux briscards du journalisme auront les larmes aux yeux.