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Saison : 1 - Épisode : 2 - Tynnes Falk, consultant en informatique, s'écroule devant un distributeur bancaire. Son ex-épouse ne croit pas au malaise, car il était en excellente santé. Au même moment, Sonia, une adolescente, tue sauvagement un chauffeur de taxi. Arrêtée, elle parvient tout de même à s'enfuir du commissariat. Le lendemain, son corps est retrouvé calciné dans un transformateur à haute tension. Quant à celui de Falk, il est volé à la morgue, puis retrouvé amputé des mains et des pieds. Wallander présume que les deux affaires sont liées et découvre qu'un attentat informatique se prépare, qui risque de mettre en danger les marchés financiers mondiaux... - Critique : Deux cadavres couverts de tatouages sont retrouvés dans une barque, du côté d’Ystad, la ville suédoise où travaille l’inspecteur Wallander. Ces hommes, qui viennent de Lettonie, ont été torturés et appartiennent visiblement à la mafia. Tandis que les policiers locaux enquêtent, un inspecteur letton, envoyé sur cette ­affaire, est à son tour assassiné dès son retour chez lui. Wallander se rend alors à Riga, cité qui peine à se détacher de l’emprise russe, pour dénouer les fils de cette histoire. Dans la ville règne une atmo­sphère chaotique et pesante, faite de trahisons, d’écoutes téléphoniques, de micros cachés, de guerre des services secrets. Adaptation de l’un des premiers romans de Henning Mankell, Les Chiens de Riga décrit efficacement le début des années 1990, alors que le bloc soviétique est en train d’éclater. Au cœur de la tourmente, Wallander semble dérouté face à ce monde en perdition. Mais Mankell n’est pas John le Carré et, transposée à l’écran, son affaire d’espionnage manque de subtilité. Si le regard politique est intéressant, l’intrigue criminelle avance à gros sabots, tandis qu’une histoire d’amour improbable vient ajouter à la confusion. Bien filmé et interprété, cet épisode manque de fluidité et frôle souvent l’invraisemblance.

Saison : 5 - Épisode : 4 - Owen Thorne, un docker, fait une chute mortelle dans un parking. Sa femme et lui formaient une famille d'accueil et avaient adopté deux enfants. La victime subissait le rejet de ses collègues à la suite d'un accident qui avait coûté la vie à Tom McKittrick. Gloria Edwards, la responsable du personnel, avait entièrement disculpé Owen pour l'accident, mais le père de McKittrick lui en voulait toujours. C'est d'ailleurs vers lui que se tourne aussitôt la police, mais il nie toute implication dans la mort d'Owen. Lorsque Vera réussit à établir les véritables liens entre les protagonistes, la cruelle et folle vérité apparaît...