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20h50 Saint Maud
Film d'horreur 1h21 -12Maud est employée comme garde-malade d'une femme très diminuée physiquement et qui vit dans une grande demeure au sommet d'une colline près de Dublin. La patiente s'appelle Amanda, autrefois chorégraphe et auteure d'un ouvrage intitulé "The Body Is a Stage". Elle paie des femmes et des hommes pour du sexe et maltraite Maud, jeune femme au mysticisme frôlant la folie. Celle-ci est persuadée d'être en contact avec Dieu, qui lui demanderait de sauver l'âme d'Amanda... - Critique : Reparti du Festival du film fantastique de Gérardmer 2020 avec pas moins de trois récompenses, dont le Grand Prix, ce premier long métrage, privé de sortie en salles par la pandémie, révèle à n’en pas douter une cinéaste. Rose Glass, jeune Anglaise à qui l’on donnerait le bon Dieu sans confession, connaît son horreur (et son Polanski, période Répulsion ) sur le bout des doigts, utilisant les codes du genre avec brio et les effets spéciaux, avec parcimonie. Tout est affaire d’atmosphère, ici, et de point de vue. Saint Maud épouse sans réserve celui de son « héroïne », pâle et pieuse infirmière à domicile chargée d’apaiser les derniers jours d’Amanda, une chorégraphe en phase terminale de cancer. Confrontée à la souffrance et au désespoir rageur de cette artiste flamboyante, choquée par ses mœurs très libres, Maud se voit confier une autre mission : sauver l’âme de la malade. Confier par qui ? Mais par Dieu, puisqu’il lui parle… Dans la grande maison, forcément isolée et lugubre, la soignante semble possédée. Par ces voix qu’elle entend, bien sûr, mais aussi par un drame passé et par une solitude à couper au couteau. La réalisatrice orchestre son chemin de croix avec un talent diabolique, bien aidée par la sidérante actrice Morfydd Clark, et ne lève le voile sur la nature de son expérience que dans les dernières secondes du film. Qui glacent le sang. — Marie Sauvion
À suivre, dès 22h11 : Je suis une légende (Rediffusion)
Ce soir sur Ciné+ Frisson :
20h50 Saint Maud
Film d'horreur 1h21 -12Maud est employée comme garde-malade d'une femme très diminuée physiquement et qui vit dans une grande demeure au sommet d'une colline près de Dublin. La patiente s'appelle Amanda, autrefois chorégraphe et auteure d'un ouvrage intitulé "The Body Is a Stage". Elle paie des femmes et des hommes pour du sexe et maltraite Maud, jeune femme au mysticisme frôlant la folie. Celle-ci est persuadée d'être en contact avec Dieu, qui lui demanderait de sauver l'âme d'Amanda... - Critique : Reparti du Festival du film fantastique de Gérardmer 2020 avec pas moins de trois récompenses, dont le Grand Prix, ce premier long métrage, privé de sortie en salles par la pandémie, révèle à n’en pas douter une cinéaste. Rose Glass, jeune Anglaise à qui l’on donnerait le bon Dieu sans confession, connaît son horreur (et son Polanski, période Répulsion ) sur le bout des doigts, utilisant les codes du genre avec brio et les effets spéciaux, avec parcimonie. Tout est affaire d’atmosphère, ici, et de point de vue. Saint Maud épouse sans réserve celui de son « héroïne », pâle et pieuse infirmière à domicile chargée d’apaiser les derniers jours d’Amanda, une chorégraphe en phase terminale de cancer. Confrontée à la souffrance et au désespoir rageur de cette artiste flamboyante, choquée par ses mœurs très libres, Maud se voit confier une autre mission : sauver l’âme de la malade. Confier par qui ? Mais par Dieu, puisqu’il lui parle… Dans la grande maison, forcément isolée et lugubre, la soignante semble possédée. Par ces voix qu’elle entend, bien sûr, mais aussi par un drame passé et par une solitude à couper au couteau. La réalisatrice orchestre son chemin de croix avec un talent diabolique, bien aidée par la sidérante actrice Morfydd Clark, et ne lève le voile sur la nature de son expérience que dans les dernières secondes du film. Qui glacent le sang. — Marie Sauvion

22h11 Je suis une légende
Rediffusion Film de science-fiction 1h39 -10Robert Neville, ancien savant de réputation internationale, est mystérieusement immunisé contre le virus qui a ravagé l'humanité. Solitaire, il hante depuis trois ans une New York en ruines, surveillé par des mutants, les "Infectés", qui guettent la moindre baisse de sa vigilance pour l'attaquer... - Critique : | Genre : Je suis un nanar coûteux. Bitume désert, véhicules abandonnés : une pandémie a rayé toute l'humanité de la carte. Toute ? Non. A New York, Robert Neville résiste encore et toujours. Survivant ordinaire dans l'angoissant roman d'anticipation de Richard Matheson, il s'est ici transformé en... Will Smith. Savant, colonel, héroïque, imbattable... Un one-(super)man-show taillé pour la star, qui écrase tout sur son passage : les effets spéciaux (décevants) et le récit, presque plan-plan, malgré les assauts d'une nuée de vampires-zombies. Avec leur côté Voldemort du pauvre, version gluante et décérébrée, ces monstres sont aussi palpitants que les nombreux flash-back sur la « vie d'avant ». Le pire, pourtant, réside dans la niaiserie de la conclusion, prêchi-prêcha mystique aux antipodes du message trouble et désespéré de Matheson. — Cécile Mury
