Ciné+ Famiz : Programme TV de la chaîne Ciné+ Famiz

En ce moment sur Ciné+ Famiz :

16h41 Brice 3

Rediffusion Film : comédie 1h31 Tout public
Brice 3

Brice, le surfeur niçois excellent dans l'art de brocarder les autres, vit désormais seul dans une paillote sur la plage. Si le monde n'est assurément plus le même, lui n'a pas changé et semble se satisfaire de son quotidien routinier dans l'attente d'une immense vague pour surfer. Un jour, il découvre une bouteille à la mer avec un message de Marius. Son ami lui demande de prendre le premier avion pour lui venir en aide. Chassé de sa cabane par les autorités locales, Brice se hâte de partir à l'autre bout du monde à la recherche de son meilleur copain. Mais lors de leurs retrouvailles, le surfeur apprend qu'il est lui aussi en danger... - Critique : Une scène de manga à la Dragon Ball Z, du rap, un bout de comédie musicale qui rappelle Bob l'éponge, et surtout des gags et des vannes encore plus débiles que dans Brice de Nice (2005) : ce deuxième volet tardif (le 3 du titre est une bonne blague) vise ouvertement un public pré-ado, celui qui se marre devant Touche pas à mon poste. Avec Brice, vieux gamin au QI de plancton, un ou deux éclats de rire incontrôlés restent possibles, mais tant de bêtise assumée et la joyeuse mo­cheté de la mise en scène finissent par fatiguer même les anciens fans de l'homme en jaune. La seconde partie, où le roi de la casse tombe sur « un club de vacances de lui », dirigé par son double maléfique, séduit un peu plus, surtout grâce à la morale non dénuée d'autodérision qui s'y glisse : trop d'ego tue l'humour... — Guillemette Odicino

1h 22min

À suivre, dès 18h12 : Wonderland, le royaume sans pluie (Rediffusion)

En ce moment sur Ciné+ Famiz :

16h41 Brice 3

Rediffusion Film : comédie 1h31 Tout public
Brice 3

Brice, le surfeur niçois excellent dans l'art de brocarder les autres, vit désormais seul dans une paillote sur la plage. Si le monde n'est assurément plus le même, lui n'a pas changé et semble se satisfaire de son quotidien routinier dans l'attente d'une immense vague pour surfer. Un jour, il découvre une bouteille à la mer avec un message de Marius. Son ami lui demande de prendre le premier avion pour lui venir en aide. Chassé de sa cabane par les autorités locales, Brice se hâte de partir à l'autre bout du monde à la recherche de son meilleur copain. Mais lors de leurs retrouvailles, le surfeur apprend qu'il est lui aussi en danger... - Critique : Une scène de manga à la Dragon Ball Z, du rap, un bout de comédie musicale qui rappelle Bob l'éponge, et surtout des gags et des vannes encore plus débiles que dans Brice de Nice (2005) : ce deuxième volet tardif (le 3 du titre est une bonne blague) vise ouvertement un public pré-ado, celui qui se marre devant Touche pas à mon poste. Avec Brice, vieux gamin au QI de plancton, un ou deux éclats de rire incontrôlés restent possibles, mais tant de bêtise assumée et la joyeuse mo­cheté de la mise en scène finissent par fatiguer même les anciens fans de l'homme en jaune. La seconde partie, où le roi de la casse tombe sur « un club de vacances de lui », dirigé par son double maléfique, séduit un peu plus, surtout grâce à la morale non dénuée d'autodérision qui s'y glisse : trop d'ego tue l'humour... — Guillemette Odicino

1h 22min

À suivre, dès 18h12 : Wonderland, le royaume sans pluie (Rediffusion)

En ce moment sur Ciné+ Famiz :

16h41 Brice 3

Rediffusion Film : comédie 1h31 Tout public
Brice 3

Brice, le surfeur niçois excellent dans l'art de brocarder les autres, vit désormais seul dans une paillote sur la plage. Si le monde n'est assurément plus le même, lui n'a pas changé et semble se satisfaire de son quotidien routinier dans l'attente d'une immense vague pour surfer. Un jour, il découvre une bouteille à la mer avec un message de Marius. Son ami lui demande de prendre le premier avion pour lui venir en aide. Chassé de sa cabane par les autorités locales, Brice se hâte de partir à l'autre bout du monde à la recherche de son meilleur copain. Mais lors de leurs retrouvailles, le surfeur apprend qu'il est lui aussi en danger... - Critique : Une scène de manga à la Dragon Ball Z, du rap, un bout de comédie musicale qui rappelle Bob l'éponge, et surtout des gags et des vannes encore plus débiles que dans Brice de Nice (2005) : ce deuxième volet tardif (le 3 du titre est une bonne blague) vise ouvertement un public pré-ado, celui qui se marre devant Touche pas à mon poste. Avec Brice, vieux gamin au QI de plancton, un ou deux éclats de rire incontrôlés restent possibles, mais tant de bêtise assumée et la joyeuse mo­cheté de la mise en scène finissent par fatiguer même les anciens fans de l'homme en jaune. La seconde partie, où le roi de la casse tombe sur « un club de vacances de lui », dirigé par son double maléfique, séduit un peu plus, surtout grâce à la morale non dénuée d'autodérision qui s'y glisse : trop d'ego tue l'humour... — Guillemette Odicino

1h 22min

À suivre, dès 18h12 : Wonderland, le royaume sans pluie (Rediffusion)

Ce soir sur Ciné+ Famiz :

20h50 Loup

Rediffusion Film d'aventures 1h43 Tout public

Les Evènes sont des nomades de Sibérie orientale, qui vivent de l'élevage des rennes. Sergueï, 16 ans, est le fils de Nicolaï, chef d'un clan composé de quatre familles et possédant un troupeau de 3000 têtes. Dans le cadre de visites traditionnelles, Sergueï retrouve Nastazia, son amie d'enfance. Tous se réjouissent de voir l'attirance mutuelle entre les adolesdents. Sergueï est nommé gardien de la grande harde et mène les animaux au loin, à la recherche de nourriture. Il doit également abattre tous les loups qui menacent le troupeau. Un jour, suivant les traces d'une louve, il découvre ses louveteaux et, attendri, laisse en vie les animaux... - Critique : | Genre : rendez-vous en terre inconnue. Après des documentaires pour la télévision et un documentaire-fiction à gros budget pour le cinéma (Le Dernier Trappeur), l'explorateur du Grand Nord Nicolas Vanier s'est lancé dans la fiction, en adaptant son roman Loup. Toujours en conditions extrêmes... Des éleveurs de rennes (joués par des acteurs français...) vivent en ­nomades dans les montagnes de Sibérie, au milieu des loups qui menacent. Un jeune gardien va pourtant tenter d'apprivoiser une louve et ses petits... On redoutait le refrain écolo un brin moralisateur sur la nécessaire harmonie entre les hommes et les bêtes. Il arrive dès le prologue, revient en piqûre de rappel à la fin, mais sans gâcher le spectacle. Des scènes attendrissantes avec les louveteaux aux traversées des grands espaces enneigés en traîneau, Loup en met plein la vue. Dommage que la réalisation, bien trop sage, se contente de mettre en valeur les paysages sans se trouver au diapason de la musique de Krishna Levy, digne, elle, des grands films d'aventures hollywoodiens. — Samuel Douhaire

« Loup » sur Ciné+ Famiz

22h33 Vivre avec les loups

Rediffusion Film documentaire 1h30 Tout public

Réalisateur de ce documentaire, Jean-Michel Bertrand s'attaque, avec courage et objectivité, à un sujet qui fait polémique : le retour du loup en France. Pour l'auteur, la réalité du terrain s'impose, et celle-ci confirme que les meutes se multiplient un peu partout dans l'Hexagone. Certes, des points négatifs résultent de cette prolifération, notamment les dégâts causés aux éleveurs longtemps impuissants, voire résignés face à ce phénomène, et désormais pour la plupart convaincus qu'une saine cohabitation s'impose. Mais d'autres aspects, bien plus positifs, semblent doucement émerger et prendre le dessus sur les préjugés... - Critique : Il les piste depuis des années, caméra au poing, pour découvrir leurs domaines dans les paysages de son Champsaur natal, non loin du massif des Écrins (La Vallée des loups, 2016), pour suivre leurs déplacements et l’extension de leur territoire (Marche avec les loups, 2020). Jean-Michel Bertrand a si bien veillé sur ses amies les bêtes qu’aujourd’hui, c’est lui qui est pris pour cible : ce nouveau documentaire le montre face à la vindicte populaire, accusé d’avoir fait revenir ces diables de loups dans les bergeries… Déstabilisé, le réalisateur, qui nous a tant séduits en nous faisant partager ses contemplations, se lance ici dans une réflexion sur les rapports difficiles entre deux espèces pourtant « assez indissociables », souligne-t-il, le loup et l’Homme. Les méditations du promeneur solitaire Comme à chaque fois, un ton unique s’affirme, celui d’un conteur qui se nourrit de déambulations, de rencontres, apprend tout sur le terrain, en prise avec les gens, la nature et les animaux. Quand il nous invite dans sa cabane, cachée au pied d’une falaise, on croit sentir le parfum de la liqueur de génépi qu’il fabrique et l’on goûte sa façon de vivre et de penser hors des cases. N’avons-nous pas tourné le dos à ce monde sauvage ? En rejetant le grand méchant loup, c’est tout son environnement que nous déclarons hostile, c’est la nature que nous diabolisons… Ces méditations du promeneur solitaire sont éclairantes, convaincantes. Elles nous rappellent, et c’est utile, que la montagne appartient aux animaux. Et elles pointent une certaine schizophrénie de notre époque, qui a su, en faisant avancer la cause de l’écologie, mieux prendre soin du vivant, des forêts, mais associe toujours progrès et domination. Le retour du loup nous ramène à la raison : accepter la cohabitation avec lui, c’est renoncer opportunément à notre dérive hégémonique. Le film sait porter la voix de la conciliation, contre les polémiques haineuses. Et sait tendre l’oreille, qu’il s’agisse d’écouter de jeunes bergers ou de comprendre les effets bénéfiques du redéploiement de la tradition pastorale sur l’industrie de la croquette pour chien…

« Vivre avec les loups » sur Ciné+ Famiz

Ce soir sur Ciné+ Famiz :

20h50 Loup

Rediffusion Film d'aventures 1h43 Tout public

Les Evènes sont des nomades de Sibérie orientale, qui vivent de l'élevage des rennes. Sergueï, 16 ans, est le fils de Nicolaï, chef d'un clan composé de quatre familles et possédant un troupeau de 3000 têtes. Dans le cadre de visites traditionnelles, Sergueï retrouve Nastazia, son amie d'enfance. Tous se réjouissent de voir l'attirance mutuelle entre les adolesdents. Sergueï est nommé gardien de la grande harde et mène les animaux au loin, à la recherche de nourriture. Il doit également abattre tous les loups qui menacent le troupeau. Un jour, suivant les traces d'une louve, il découvre ses louveteaux et, attendri, laisse en vie les animaux... - Critique : | Genre : rendez-vous en terre inconnue. Après des documentaires pour la télévision et un documentaire-fiction à gros budget pour le cinéma (Le Dernier Trappeur), l'explorateur du Grand Nord Nicolas Vanier s'est lancé dans la fiction, en adaptant son roman Loup. Toujours en conditions extrêmes... Des éleveurs de rennes (joués par des acteurs français...) vivent en ­nomades dans les montagnes de Sibérie, au milieu des loups qui menacent. Un jeune gardien va pourtant tenter d'apprivoiser une louve et ses petits... On redoutait le refrain écolo un brin moralisateur sur la nécessaire harmonie entre les hommes et les bêtes. Il arrive dès le prologue, revient en piqûre de rappel à la fin, mais sans gâcher le spectacle. Des scènes attendrissantes avec les louveteaux aux traversées des grands espaces enneigés en traîneau, Loup en met plein la vue. Dommage que la réalisation, bien trop sage, se contente de mettre en valeur les paysages sans se trouver au diapason de la musique de Krishna Levy, digne, elle, des grands films d'aventures hollywoodiens. — Samuel Douhaire

« Loup » sur Ciné+ Famiz

22h33 Vivre avec les loups

Rediffusion Film documentaire 1h30 Tout public

Réalisateur de ce documentaire, Jean-Michel Bertrand s'attaque, avec courage et objectivité, à un sujet qui fait polémique : le retour du loup en France. Pour l'auteur, la réalité du terrain s'impose, et celle-ci confirme que les meutes se multiplient un peu partout dans l'Hexagone. Certes, des points négatifs résultent de cette prolifération, notamment les dégâts causés aux éleveurs longtemps impuissants, voire résignés face à ce phénomène, et désormais pour la plupart convaincus qu'une saine cohabitation s'impose. Mais d'autres aspects, bien plus positifs, semblent doucement émerger et prendre le dessus sur les préjugés... - Critique : Il les piste depuis des années, caméra au poing, pour découvrir leurs domaines dans les paysages de son Champsaur natal, non loin du massif des Écrins (La Vallée des loups, 2016), pour suivre leurs déplacements et l’extension de leur territoire (Marche avec les loups, 2020). Jean-Michel Bertrand a si bien veillé sur ses amies les bêtes qu’aujourd’hui, c’est lui qui est pris pour cible : ce nouveau documentaire le montre face à la vindicte populaire, accusé d’avoir fait revenir ces diables de loups dans les bergeries… Déstabilisé, le réalisateur, qui nous a tant séduits en nous faisant partager ses contemplations, se lance ici dans une réflexion sur les rapports difficiles entre deux espèces pourtant « assez indissociables », souligne-t-il, le loup et l’Homme. Les méditations du promeneur solitaire Comme à chaque fois, un ton unique s’affirme, celui d’un conteur qui se nourrit de déambulations, de rencontres, apprend tout sur le terrain, en prise avec les gens, la nature et les animaux. Quand il nous invite dans sa cabane, cachée au pied d’une falaise, on croit sentir le parfum de la liqueur de génépi qu’il fabrique et l’on goûte sa façon de vivre et de penser hors des cases. N’avons-nous pas tourné le dos à ce monde sauvage ? En rejetant le grand méchant loup, c’est tout son environnement que nous déclarons hostile, c’est la nature que nous diabolisons… Ces méditations du promeneur solitaire sont éclairantes, convaincantes. Elles nous rappellent, et c’est utile, que la montagne appartient aux animaux. Et elles pointent une certaine schizophrénie de notre époque, qui a su, en faisant avancer la cause de l’écologie, mieux prendre soin du vivant, des forêts, mais associe toujours progrès et domination. Le retour du loup nous ramène à la raison : accepter la cohabitation avec lui, c’est renoncer opportunément à notre dérive hégémonique. Le film sait porter la voix de la conciliation, contre les polémiques haineuses. Et sait tendre l’oreille, qu’il s’agisse d’écouter de jeunes bergers ou de comprendre les effets bénéfiques du redéploiement de la tradition pastorale sur l’industrie de la croquette pour chien…

« Vivre avec les loups » sur Ciné+ Famiz

Ce soir sur Ciné+ Famiz :

20h50 Loup

Rediffusion Film d'aventures 1h43 Tout public

Les Evènes sont des nomades de Sibérie orientale, qui vivent de l'élevage des rennes. Sergueï, 16 ans, est le fils de Nicolaï, chef d'un clan composé de quatre familles et possédant un troupeau de 3000 têtes. Dans le cadre de visites traditionnelles, Sergueï retrouve Nastazia, son amie d'enfance. Tous se réjouissent de voir l'attirance mutuelle entre les adolesdents. Sergueï est nommé gardien de la grande harde et mène les animaux au loin, à la recherche de nourriture. Il doit également abattre tous les loups qui menacent le troupeau. Un jour, suivant les traces d'une louve, il découvre ses louveteaux et, attendri, laisse en vie les animaux... - Critique : | Genre : rendez-vous en terre inconnue. Après des documentaires pour la télévision et un documentaire-fiction à gros budget pour le cinéma (Le Dernier Trappeur), l'explorateur du Grand Nord Nicolas Vanier s'est lancé dans la fiction, en adaptant son roman Loup. Toujours en conditions extrêmes... Des éleveurs de rennes (joués par des acteurs français...) vivent en ­nomades dans les montagnes de Sibérie, au milieu des loups qui menacent. Un jeune gardien va pourtant tenter d'apprivoiser une louve et ses petits... On redoutait le refrain écolo un brin moralisateur sur la nécessaire harmonie entre les hommes et les bêtes. Il arrive dès le prologue, revient en piqûre de rappel à la fin, mais sans gâcher le spectacle. Des scènes attendrissantes avec les louveteaux aux traversées des grands espaces enneigés en traîneau, Loup en met plein la vue. Dommage que la réalisation, bien trop sage, se contente de mettre en valeur les paysages sans se trouver au diapason de la musique de Krishna Levy, digne, elle, des grands films d'aventures hollywoodiens. — Samuel Douhaire

« Loup » sur Ciné+ Famiz

22h33 Vivre avec les loups

Rediffusion Film documentaire 1h30 Tout public

Réalisateur de ce documentaire, Jean-Michel Bertrand s'attaque, avec courage et objectivité, à un sujet qui fait polémique : le retour du loup en France. Pour l'auteur, la réalité du terrain s'impose, et celle-ci confirme que les meutes se multiplient un peu partout dans l'Hexagone. Certes, des points négatifs résultent de cette prolifération, notamment les dégâts causés aux éleveurs longtemps impuissants, voire résignés face à ce phénomène, et désormais pour la plupart convaincus qu'une saine cohabitation s'impose. Mais d'autres aspects, bien plus positifs, semblent doucement émerger et prendre le dessus sur les préjugés... - Critique : Il les piste depuis des années, caméra au poing, pour découvrir leurs domaines dans les paysages de son Champsaur natal, non loin du massif des Écrins (La Vallée des loups, 2016), pour suivre leurs déplacements et l’extension de leur territoire (Marche avec les loups, 2020). Jean-Michel Bertrand a si bien veillé sur ses amies les bêtes qu’aujourd’hui, c’est lui qui est pris pour cible : ce nouveau documentaire le montre face à la vindicte populaire, accusé d’avoir fait revenir ces diables de loups dans les bergeries… Déstabilisé, le réalisateur, qui nous a tant séduits en nous faisant partager ses contemplations, se lance ici dans une réflexion sur les rapports difficiles entre deux espèces pourtant « assez indissociables », souligne-t-il, le loup et l’Homme. Les méditations du promeneur solitaire Comme à chaque fois, un ton unique s’affirme, celui d’un conteur qui se nourrit de déambulations, de rencontres, apprend tout sur le terrain, en prise avec les gens, la nature et les animaux. Quand il nous invite dans sa cabane, cachée au pied d’une falaise, on croit sentir le parfum de la liqueur de génépi qu’il fabrique et l’on goûte sa façon de vivre et de penser hors des cases. N’avons-nous pas tourné le dos à ce monde sauvage ? En rejetant le grand méchant loup, c’est tout son environnement que nous déclarons hostile, c’est la nature que nous diabolisons… Ces méditations du promeneur solitaire sont éclairantes, convaincantes. Elles nous rappellent, et c’est utile, que la montagne appartient aux animaux. Et elles pointent une certaine schizophrénie de notre époque, qui a su, en faisant avancer la cause de l’écologie, mieux prendre soin du vivant, des forêts, mais associe toujours progrès et domination. Le retour du loup nous ramène à la raison : accepter la cohabitation avec lui, c’est renoncer opportunément à notre dérive hégémonique. Le film sait porter la voix de la conciliation, contre les polémiques haineuses. Et sait tendre l’oreille, qu’il s’agisse d’écouter de jeunes bergers ou de comprendre les effets bénéfiques du redéploiement de la tradition pastorale sur l’industrie de la croquette pour chien…

« Vivre avec les loups » sur Ciné+ Famiz

Programme Ciné+ Famiz de la journée d'aujourd'hui

Mardi 22 Octobre 2024

De 06h55 à 08h30 Le château de ma mère

Rediffusion Film : comédie dramatique 1h35 Tout public

Marcel passe les vacances d'été avec sa famille à La Treille, dans les collines provençales. Il rencontre la capricieuse Isabelle, qui lui fait vivre ses premiers émois amoureux, mais revient assez rapidement à ses escapades dans la garrigue avec son ami, Lili des Bellons. La mère de Marcel, inquiète pour la santé de son fils, obtient de son mari que tous les week-ends se passent désormais dans la maison de La Treille. Mais la route est longue : les Pagnol doivent contourner plusieurs propriétés privées avant d'arriver à la "Bastide enchantée". Bouzigue, un ancien élève de Joseph, leur offre une solution inespérée : une clef qui permet à la famille de traverser les jardins longeant le canal... - Critique : « En ce temps-là, j’étais encore un petit garçon et j’avais rencontré l’amour de ma vie : les collines de Provence. » Cette phrase de Pagnol fidèlement restituée par la voix off parfumée à la lavande de Jean-Pierre Darras ouvre Le Château de ma mère, la suite de La Gloire de mon père. Elle illustre parfaitement ce qu’on ressent devant ces deux films d’Yves Robert au casting et aux sentiments authentiques : soudain, on a 10 ans et le Midi est notre patrie. On pénètre dans l’univers du petit Marcel comme on feuillette d’un doigt taché d’encre ces livres d’images qui invitent à frotter la page pour y découvrir une senteur. Romarin, thym, laurier et poussière cramée sur les sentiers plombés de soleil. Odeur de craie et de savon à barbe de Joseph, le père instituteur bouffeur de curé. Parfum d’eau de Cologne, d’amidon et de dessert vanillé de « Maman », prononcé avec la majuscule et l’accent d’un amour débordant. Tous les bruits qui composent les vacances d’un minot y sont aussi : le bavardage assourdissant des cigales, le grondement de l’orage qui force à courir et se cacher, le cri de la bartavelle, oiseau de gloire paternelle, le crissement des sarments sous les croquenots d’écolier, et l’écho dans la garrigue des premiers serments d’amitié. Avec ces deux films humbles et tendres comme une fougasse à l’huile d’olive, Yves Robert braconne sur la pointe des pieds dans les collines de l’enfance et piège les souvenirs les plus fugaces. D’un fragile bouquet de sourires maternels, il fait un herbier. Ajoute dans sa gibecière une poignée de larmes et quelques figues sèches. Et brandit le tout à la gloire de Pagnol.

Sur Cine Plus Famiz dès 06h55 : Le château de ma mère

De 08h30 à 09h57 L'aventure des Marguerite

Rediffusion Film pour la jeunesse 1h27 Tout public

Marguerite et Margot ont le même âge, 12 ans, mais ne vivent pas dans la même époque. La première est en train de subir l'Occupation allemande en 1942 tandis que l'autre vit de nos jours. Toutes les deux ont un père absent, l'un à cause de la guerre, l'autre car il a quitté le foyer familial. Elles découvrent une mystérieuse malle qui leur permet de voyager d'une époque à une autre. Un bond spatio-temporel qui ne sera pas sans conséquences sur l'histoire de leurs familles...

Sur Cine Plus Famiz dès 08h30 : L'aventure des Marguerite

De 09h57 à 11h12 Linda veut du poulet !

Rediffusion Film d'animation 1h15 Tout public

Persuadée que c'est Linda, sa fille, qui lui a volé sa bague, Paulette la punit en l'envoyant dormir chez sa soeur. Très vite, elle comprend que la jeune fille n'est pas coupable. Pour se faire pardonner, elle propose de lui préparer son plat préféré, celui que son père cuisinait parfaitement, un poulet aux poivrons. Mais comment préparer ce plat sans l'ingrédient principal ? La mère et la fille partent à la recherche d'un poulet à travers la ville. Le problème c'est que tout le monde est en grève et que les magasins sont fermés. Pour parvenir à leur but, elles vont recevoir l'aide de la "bande à Linda"...

Sur Cine Plus Famiz dès 09h57 : Linda veut du poulet !

De 11h12 à 13h30 Le masque de Zorro

Rediffusion Film d'aventures 2h18 Tout public

Une fois encore, Zorro, le justicier masqué, vient de mettre à mal les plans de don Rafael Montero, gouverneur espagnol de Californie. Mais le héros, qui n'a plus la force de continuer son combat, s'apprête à goûter une retraite bien méritée. C'est à ce moment que don Rafael parvient à le démasquer. Il arrête don Diego de La Vega, capture sa fille Elena et tue accidentellement sa femme Esperanza. Vingt ans plus tard. Don Diego parvient à s'échapper de sa geôle. Il rencontre Alejandro Murrieta, un bandit de grand chemin, pour lequel il entrevoit une longue carrière sous le masque de Zorro... - Critique : Au début, on a des craintes : le costume du bondissant re- nard-rusé-qui-fait-sa-loi est endossé par le vénérable et transformiste Anthony Hopkins. Cela ne dure heureusement que le temps de quelques séquences d'exposition destinées, d'une, à rafraîchir les mémoires (Zorro sauve des malheureux qu'on allait fusiller, salué par une foule en liesse) ; de deux, à nouer ce qui sera dénoué par la suite (l'ignoble gouverneur Montero démasque Zorro, alias Don Diego, tue sa femme, enlève sa fille et le jette au cachot). Voyant Hopkins moulé dans l'habit noir, on tique. Et pourquoi pas Depardieu, pendant qu'on y est ? Justement, les scénaristes ont réservé au héros de notre enfance un sort à la Monte-Cristo : vingt ans après, un Don Diego exsangue et très pileux s'évade de sa geôle dans un sac mis en terre... et refait surface. Il va se venger, c'est sûr, mais comment ? Au soulagement général, Anthony Hopkins renonce à jouer les Douglas Fairbanks carte Vermeil, les Guy Williams aux tempes grises. Il passe la main au sémillant Alejandro (Antonio Banderas), qu'il a connu gamin. Il sera son maître d'armes, son professeur de bonnes manières et son Pygmalion. C'est donc une astuce de scénario, doublée d'un vrai travail d'écriture, qui lance ce Zorro-là sur les bons rails. En soulignant la passation de pouvoir, on sous-entend : Zorro est un mythe, une légende, autant qu'un personnage. Un esprit et un déguisement. De Tony à Tonio, on gagne évidemment en prestance, en fougue et... en humour, parfois. Banderas joue l'apprentissage d'un rôle, ce qui lui autorise quelques moments décontractés parmi des cavalcades exigeantes. Car le Zorro nouveau fait tout ce qu'un Zorro doit faire : il se pend au lustre, envoie dinguer les soldats espagnols comme des quilles, joue du fouet, chevauche Tornado et se rit du sergent Garcia (réduit ici à une silhouette). Autant de passages obligés que Martin Campbell négocie avec aisance. Duels et complots, cascades équestres et mondanités à l'hacienda se succèdent sans temps mort. L'ignoble Montero est ignoble, la belle Elena (Catherine Zeta Jones) est bellissime, et tout se finira comme prévu. Deux heures et quart, c'était sans doute plus qu'il n'en fallait pour ressusciter le souffle du roman-feuilleton made in Hollywood. Mais, quand on voit l'indulgence (et l'Audimat) qui a accueilli notre Monte-Cristo national, on se dit que Le Masque de Zorro, visant délibérément les enfants petits et grands, a tout pour séduire le public.

Sur Cine Plus Famiz dès 11h12 : Le masque de Zorro

De 13h30 à 15h04 La deuxième étoile

Rediffusion Film : comédie 1h34 Tout public

Jean-Gabriel a organisé un séjour au ski pour sa famille. Tout le monde répond présent, même si ses enfants désormais adolescents rechignent à venir. La mère de Jean-Gabriel, qui débarque des Antilles, s'invite à la fête, et Suzy, son épouse, tient à ce que son père, acariâtre et plein de principes, soit du voyage. Sur place, toute la famille est chaleureusement accueillie par monsieur Morgeot, qui évoque une compétition un peu spéciale : il s'agit accomplir une série d'épreuves sur la neige, affublés de costumes ridicules. Piqué au vif par un père de famille arrogant, Jean-Gabriel veut que son "équipe" fasse des étincelles... - Critique : Huit années se sont écoulées depuis La Première Etoile, débuts de l’acteur Lucien Jean-Baptiste à la réalisation, et succès populaire avec 1,6 million d’entrées. Qu’est-ce qui a changé depuis la dernière virée au ski de la sympathique famille ? Les enfants ont grandi. Les problèmes d’argent et de couple du père (incarné par le réalisateur) sont réglés. Les tablettes numériques ont envahi le quotidien. Et Bernadette Lafont, interprète du premier volet, nous a quittés - la séquence flashback qui lui rend hommage est sans doute la plus émouvante du film. Le premier opus se confrontait, même superficiellement, à une thématique sociale – le regard porté sur une famille antillaise aux sports d’hiver. Dépourvu d’enjeu, La Deuxième Etoile multiplie les pistes sans en dévaler aucune : ni la rivalité avec les voisins arrogants, ni la cohabitation difficile avec le beau-père vieille France, ni les ados accros aux nouvelles technologies. Même cette histoire de méchants pieds-nickelés (rappelant ceux de Maman, j’ai raté l’avion), venus de la banlieue parisienne pour perturber la fête, est totalement bâclée. Moment navrant : Edouard Montoute, imitant Leonardo DiCaprio dans The Revenant. Certes, Lucien Jean-Baptiste tourne dans de beaux paysages enneigés (à la station des Gets, en Haute-Savoie) et privilégie le comique de gestes – ce qui est tout à son honneur. Mais le concours entre familles façon Intervilles, censé être un morceau de bravoure burlesque, est gâché par une mise en scène extra-plate. Et l’avalanche de bons sentiments est digne d’un banal téléfilm de Noël.

Sur Cine Plus Famiz dès 13h30 : La deuxième étoile

De 15h04 à 16h41 Brice de Nice

Rediffusion Film : comédie 1h37 Tout public

Brice est un éternel adolescent. Depuis sa plus tendre enfance, délaissé par un père trop occupé par ses affaires et une mère toujours absente, il s'est réfugié dans ses rêves. Il décide de se créer un personnage et un style bien à lui. Tout comme Bodhi, le héros de "Point Break", son film préféré, Brice attend de surfer sur "sa" vague, à Nice. Il devient, selon ses propres termes, un "surfeur, winner ascendant snowbordeur". Redoutable "bretteur du langage", il passe son temps à "casser" ceux qui passent à sa portée. Redouté de tous, il réussit à s'imposer dans son entourage. Mais un jour, la réalité finit par le rattraper. Son père est arrêté : Brice doit subvenir seul à ses besoins... - Critique : Quoi faire ? Casser Brice, le roi de la casse, parce que son film, c'est complètement pas du cinéma ? Reconnaître le phénomène en caressant, hypocrite, les quatre millions de spectateurs en salles (et les possesseurs du DVD) dans le sens du poil ? Ou confesser que, ben oui, on a ri. Pas tout le temps, mais de bon cœur lorsque, entre autres, Dujardin grignote un gressin, pousse des vieilles pour s'installer à une terrasse du vieux Nice ou demande : « Comment tu fais pour mettre des tongs ? » à Cornillac, handicapé orthopédique. Pour plonger dans la « yellow attitude » de Brice, surfeur exclusivement dans la tête, il faut juste obéir à la pression familiale (« c'est trop drôle, maman ») ; faire sien le comique de jardin d'enfants de Dujardin ou, c'est l'idéal, avoir un surfeur bas de la planche dans ses relations. A partir de là, ça farte. De toute façon, si on n'aime ni le jaune, ni les vannes de Dujardin, reste, encore et toujours, Clovis Cornillac. La scène où il réclame la télécommande à l'hôpital est une performance orale qui mérite qu'on se mette à ses pieds-éclairs au café. L'auteure de ces lignes l'a fait, elle a osé trouver des qualités aux aventures tartignoles du roi de la glisse. Elle peut attendre la vague... d'incompréhension de ses pairs, tout en gardant son meilleur argument pour la fin : elle sait de quoi elle parle, elle est niçoise.

Sur Cine Plus Famiz dès 15h04 : Brice de Nice

De 16h41 à 18h12 Brice 3

Rediffusion Film : comédie 1h31 Tout public

Brice, le surfeur niçois excellent dans l'art de brocarder les autres, vit désormais seul dans une paillote sur la plage. Si le monde n'est assurément plus le même, lui n'a pas changé et semble se satisfaire de son quotidien routinier dans l'attente d'une immense vague pour surfer. Un jour, il découvre une bouteille à la mer avec un message de Marius. Son ami lui demande de prendre le premier avion pour lui venir en aide. Chassé de sa cabane par les autorités locales, Brice se hâte de partir à l'autre bout du monde à la recherche de son meilleur copain. Mais lors de leurs retrouvailles, le surfeur apprend qu'il est lui aussi en danger... - Critique : Une scène de manga à la Dragon Ball Z, du rap, un bout de comédie musicale qui rappelle Bob l'éponge, et surtout des gags et des vannes encore plus débiles que dans Brice de Nice (2005) : ce deuxième volet tardif (le 3 du titre est une bonne blague) vise ouvertement un public pré-ado, celui qui se marre devant Touche pas à mon poste. Avec Brice, vieux gamin au QI de plancton, un ou deux éclats de rire incontrôlés restent possibles, mais tant de bêtise assumée et la joyeuse mo­cheté de la mise en scène finissent par fatiguer même les anciens fans de l'homme en jaune. La seconde partie, où le roi de la casse tombe sur « un club de vacances de lui », dirigé par son double maléfique, séduit un peu plus, surtout grâce à la morale non dénuée d'autodérision qui s'y glisse : trop d'ego tue l'humour... — Guillemette Odicino

Sur Cine Plus Famiz dès 16h41 : Brice 3

De 18h12 à 20h04 Wonderland, le royaume sans pluie

Rediffusion Film d'animation 1h52 Tout public

Akane est une jeune fille timide, peu sûre d'elle. La veille de son anniversaire, elle se rend dans la boutique d'antiquités de sa tante pour y choisir un cadeau. Surgit soudain un homme très mystérieux : Hippocrate l'alchimiste. Il vient d'un autre monde merveilleux, avec des maisons qui flottent et des énormes poissons volants. Mais cet univers féérique est menacé par une très grande sécheresse : le niveau de l'eau baisse dangereusement dans les . Il pense qu'Akane est la déesse verte et qu'elle seule peut l'aider à sauver son pays...

Sur Cine Plus Famiz dès 18h12 : Wonderland, le royaume sans pluie

De 20h04 à 20h27 Breeders : Incurable

Rediffusion Série humoristique 23mn Tout public

Saison : 1 - Épisode : 9 - La vie de l'ensemble de la famille est bouleversée depuis qu'Ally passe la semaine à Berlin pour son travail et les week-ends à Londres. Paul, Luke et Ava, tentent tant bien que mal de se débrouiller sans elle, mais la situation perturbe les enfants qui ne dorment plus. La patience de Paul est définitivement mise à rude épreuve... - Critique : Ally et Paul Worsley élèvent leurs deux jeunes enfants, Ava et Luke, dans une banlieue tranquille de Londres. Parents attentifs, ils n’en perdent pas moins les pédales quand leur progéniture refuse de dormir, peine à sortir du lot à l’école ou multiplie les accidents — au point d’inquiéter les services sociaux. Pour ne rien arranger, leurs parents, vieillissants, ne cessent de s’incruster chez eux, de leur faire porter leurs angoisses et leurs galères financières… Breeders (« les reproducteurs ») ne réinvente pas le genre de la comédie parentale, enchaînement de situations catastrophiques… mais rassurantes pour tout « mauvais » parent qui se respecte. Amusante quand elle souligne les petites lâchetés, la tendresse vache, les coups de gueule incontrôlés d’Ally et Paul, elle devient franchement hilarante quand elle laisse son récit déraper et frôler l’absurde — faire un tour en voiture pour endormir ses enfants peut mal finir… Simon Blackwell, scénariste vedette de la comédie anglaise (Peep Show, The Thick of It) brille à nouveau par ses dialogues précis et son sens de l’humour noir, et profite d’un duo d’interprètes à l’alchimie immédiate et au timing comique impressionnant, Daisy Haggard (Episodes) et Martin Freeman (Sherlock).

Sur Cine Plus Famiz dès 20h04 : Breeders

De 20h27 à 20h50 Breeders : Incurable

Rediffusion Série humoristique 23mn -10

Saison : 1 - Épisode : 10 - Alors que l'état de santé de Luke s'aggrave, il est admis dans une unité spécialisée en pédiatrie. Inquiets, Paul, Ally et leurs parents attendent désespérément des nouvelles du garçon. Le stress et la peur vont provoquer de nouvelles scissions au sein de la famille... - Critique : Ally et Paul Worsley élèvent leurs deux jeunes enfants, Ava et Luke, dans une banlieue tranquille de Londres. Parents attentifs, ils n’en perdent pas moins les pédales quand leur progéniture refuse de dormir, peine à sortir du lot à l’école ou multiplie les accidents — au point d’inquiéter les services sociaux. Pour ne rien arranger, leurs parents, vieillissants, ne cessent de s’incruster chez eux, de leur faire porter leurs angoisses et leurs galères financières… Breeders (« les reproducteurs ») ne réinvente pas le genre de la comédie parentale, enchaînement de situations catastrophiques… mais rassurantes pour tout « mauvais » parent qui se respecte. Amusante quand elle souligne les petites lâchetés, la tendresse vache, les coups de gueule incontrôlés d’Ally et Paul, elle devient franchement hilarante quand elle laisse son récit déraper et frôler l’absurde — faire un tour en voiture pour endormir ses enfants peut mal finir… Simon Blackwell, scénariste vedette de la comédie anglaise (Peep Show, The Thick of It) brille à nouveau par ses dialogues précis et son sens de l’humour noir, et profite d’un duo d’interprètes à l’alchimie immédiate et au timing comique impressionnant, Daisy Haggard (Episodes) et Martin Freeman (Sherlock).

Sur Cine Plus Famiz dès 20h27 : Breeders

De 20h50 à 22h33 Loup

Rediffusion Film d'aventures 1h43 Tout public

Les Evènes sont des nomades de Sibérie orientale, qui vivent de l'élevage des rennes. Sergueï, 16 ans, est le fils de Nicolaï, chef d'un clan composé de quatre familles et possédant un troupeau de 3000 têtes. Dans le cadre de visites traditionnelles, Sergueï retrouve Nastazia, son amie d'enfance. Tous se réjouissent de voir l'attirance mutuelle entre les adolesdents. Sergueï est nommé gardien de la grande harde et mène les animaux au loin, à la recherche de nourriture. Il doit également abattre tous les loups qui menacent le troupeau. Un jour, suivant les traces d'une louve, il découvre ses louveteaux et, attendri, laisse en vie les animaux... - Critique : | Genre : rendez-vous en terre inconnue. Après des documentaires pour la télévision et un documentaire-fiction à gros budget pour le cinéma (Le Dernier Trappeur), l'explorateur du Grand Nord Nicolas Vanier s'est lancé dans la fiction, en adaptant son roman Loup. Toujours en conditions extrêmes... Des éleveurs de rennes (joués par des acteurs français...) vivent en ­nomades dans les montagnes de Sibérie, au milieu des loups qui menacent. Un jeune gardien va pourtant tenter d'apprivoiser une louve et ses petits... On redoutait le refrain écolo un brin moralisateur sur la nécessaire harmonie entre les hommes et les bêtes. Il arrive dès le prologue, revient en piqûre de rappel à la fin, mais sans gâcher le spectacle. Des scènes attendrissantes avec les louveteaux aux traversées des grands espaces enneigés en traîneau, Loup en met plein la vue. Dommage que la réalisation, bien trop sage, se contente de mettre en valeur les paysages sans se trouver au diapason de la musique de Krishna Levy, digne, elle, des grands films d'aventures hollywoodiens. — Samuel Douhaire

Sur Cine Plus Famiz dès 20h50 : Loup

De 22h33 à 00h03 Vivre avec les loups

Rediffusion Film documentaire 1h30 Tout public

Réalisateur de ce documentaire, Jean-Michel Bertrand s'attaque, avec courage et objectivité, à un sujet qui fait polémique : le retour du loup en France. Pour l'auteur, la réalité du terrain s'impose, et celle-ci confirme que les meutes se multiplient un peu partout dans l'Hexagone. Certes, des points négatifs résultent de cette prolifération, notamment les dégâts causés aux éleveurs longtemps impuissants, voire résignés face à ce phénomène, et désormais pour la plupart convaincus qu'une saine cohabitation s'impose. Mais d'autres aspects, bien plus positifs, semblent doucement émerger et prendre le dessus sur les préjugés... - Critique : Il les piste depuis des années, caméra au poing, pour découvrir leurs domaines dans les paysages de son Champsaur natal, non loin du massif des Écrins (La Vallée des loups, 2016), pour suivre leurs déplacements et l’extension de leur territoire (Marche avec les loups, 2020). Jean-Michel Bertrand a si bien veillé sur ses amies les bêtes qu’aujourd’hui, c’est lui qui est pris pour cible : ce nouveau documentaire le montre face à la vindicte populaire, accusé d’avoir fait revenir ces diables de loups dans les bergeries… Déstabilisé, le réalisateur, qui nous a tant séduits en nous faisant partager ses contemplations, se lance ici dans une réflexion sur les rapports difficiles entre deux espèces pourtant « assez indissociables », souligne-t-il, le loup et l’Homme. Les méditations du promeneur solitaire Comme à chaque fois, un ton unique s’affirme, celui d’un conteur qui se nourrit de déambulations, de rencontres, apprend tout sur le terrain, en prise avec les gens, la nature et les animaux. Quand il nous invite dans sa cabane, cachée au pied d’une falaise, on croit sentir le parfum de la liqueur de génépi qu’il fabrique et l’on goûte sa façon de vivre et de penser hors des cases. N’avons-nous pas tourné le dos à ce monde sauvage ? En rejetant le grand méchant loup, c’est tout son environnement que nous déclarons hostile, c’est la nature que nous diabolisons… Ces méditations du promeneur solitaire sont éclairantes, convaincantes. Elles nous rappellent, et c’est utile, que la montagne appartient aux animaux. Et elles pointent une certaine schizophrénie de notre époque, qui a su, en faisant avancer la cause de l’écologie, mieux prendre soin du vivant, des forêts, mais associe toujours progrès et domination. Le retour du loup nous ramène à la raison : accepter la cohabitation avec lui, c’est renoncer opportunément à notre dérive hégémonique. Le film sait porter la voix de la conciliation, contre les polémiques haineuses. Et sait tendre l’oreille, qu’il s’agisse d’écouter de jeunes bergers ou de comprendre les effets bénéfiques du redéploiement de la tradition pastorale sur l’industrie de la croquette pour chien…

Sur Cine Plus Famiz dès 22h33 : Vivre avec les loups

De 06h55 à 08h30 Le château de ma mère

Rediffusion Film : comédie dramatique 1h35 Tout public

Marcel passe les vacances d'été avec sa famille à La Treille, dans les collines provençales. Il rencontre la capricieuse Isabelle, qui lui fait vivre ses premiers émois amoureux, mais revient assez rapidement à ses escapades dans la garrigue avec son ami, Lili des Bellons. La mère de Marcel, inquiète pour la santé de son fils, obtient de son mari que tous les week-ends se passent désormais dans la maison de La Treille. Mais la route est longue : les Pagnol doivent contourner plusieurs propriétés privées avant d'arriver à la "Bastide enchantée". Bouzigue, un ancien élève de Joseph, leur offre une solution inespérée : une clef qui permet à la famille de traverser les jardins longeant le canal... - Critique : « En ce temps-là, j’étais encore un petit garçon et j’avais rencontré l’amour de ma vie : les collines de Provence. » Cette phrase de Pagnol fidèlement restituée par la voix off parfumée à la lavande de Jean-Pierre Darras ouvre Le Château de ma mère, la suite de La Gloire de mon père. Elle illustre parfaitement ce qu’on ressent devant ces deux films d’Yves Robert au casting et aux sentiments authentiques : soudain, on a 10 ans et le Midi est notre patrie. On pénètre dans l’univers du petit Marcel comme on feuillette d’un doigt taché d’encre ces livres d’images qui invitent à frotter la page pour y découvrir une senteur. Romarin, thym, laurier et poussière cramée sur les sentiers plombés de soleil. Odeur de craie et de savon à barbe de Joseph, le père instituteur bouffeur de curé. Parfum d’eau de Cologne, d’amidon et de dessert vanillé de « Maman », prononcé avec la majuscule et l’accent d’un amour débordant. Tous les bruits qui composent les vacances d’un minot y sont aussi : le bavardage assourdissant des cigales, le grondement de l’orage qui force à courir et se cacher, le cri de la bartavelle, oiseau de gloire paternelle, le crissement des sarments sous les croquenots d’écolier, et l’écho dans la garrigue des premiers serments d’amitié. Avec ces deux films humbles et tendres comme une fougasse à l’huile d’olive, Yves Robert braconne sur la pointe des pieds dans les collines de l’enfance et piège les souvenirs les plus fugaces. D’un fragile bouquet de sourires maternels, il fait un herbier. Ajoute dans sa gibecière une poignée de larmes et quelques figues sèches. Et brandit le tout à la gloire de Pagnol.

Sur Ciné+ Famiz dès 06h55 : Le château de ma mère

De 08h30 à 09h57 L'aventure des Marguerite

Rediffusion Film pour la jeunesse 1h27 Tout public

Marguerite et Margot ont le même âge, 12 ans, mais ne vivent pas dans la même époque. La première est en train de subir l'Occupation allemande en 1942 tandis que l'autre vit de nos jours. Toutes les deux ont un père absent, l'un à cause de la guerre, l'autre car il a quitté le foyer familial. Elles découvrent une mystérieuse malle qui leur permet de voyager d'une époque à une autre. Un bond spatio-temporel qui ne sera pas sans conséquences sur l'histoire de leurs familles...

Sur Ciné+ Famiz dès 08h30 : L'aventure des Marguerite

De 09h57 à 11h12 Linda veut du poulet !

Rediffusion Film d'animation 1h15 Tout public

Persuadée que c'est Linda, sa fille, qui lui a volé sa bague, Paulette la punit en l'envoyant dormir chez sa soeur. Très vite, elle comprend que la jeune fille n'est pas coupable. Pour se faire pardonner, elle propose de lui préparer son plat préféré, celui que son père cuisinait parfaitement, un poulet aux poivrons. Mais comment préparer ce plat sans l'ingrédient principal ? La mère et la fille partent à la recherche d'un poulet à travers la ville. Le problème c'est que tout le monde est en grève et que les magasins sont fermés. Pour parvenir à leur but, elles vont recevoir l'aide de la "bande à Linda"...

Sur Ciné+ Famiz dès 09h57 : Linda veut du poulet !

De 11h12 à 13h30 Le masque de Zorro

Rediffusion Film d'aventures 2h18 Tout public

Une fois encore, Zorro, le justicier masqué, vient de mettre à mal les plans de don Rafael Montero, gouverneur espagnol de Californie. Mais le héros, qui n'a plus la force de continuer son combat, s'apprête à goûter une retraite bien méritée. C'est à ce moment que don Rafael parvient à le démasquer. Il arrête don Diego de La Vega, capture sa fille Elena et tue accidentellement sa femme Esperanza. Vingt ans plus tard. Don Diego parvient à s'échapper de sa geôle. Il rencontre Alejandro Murrieta, un bandit de grand chemin, pour lequel il entrevoit une longue carrière sous le masque de Zorro... - Critique : Au début, on a des craintes : le costume du bondissant re- nard-rusé-qui-fait-sa-loi est endossé par le vénérable et transformiste Anthony Hopkins. Cela ne dure heureusement que le temps de quelques séquences d'exposition destinées, d'une, à rafraîchir les mémoires (Zorro sauve des malheureux qu'on allait fusiller, salué par une foule en liesse) ; de deux, à nouer ce qui sera dénoué par la suite (l'ignoble gouverneur Montero démasque Zorro, alias Don Diego, tue sa femme, enlève sa fille et le jette au cachot). Voyant Hopkins moulé dans l'habit noir, on tique. Et pourquoi pas Depardieu, pendant qu'on y est ? Justement, les scénaristes ont réservé au héros de notre enfance un sort à la Monte-Cristo : vingt ans après, un Don Diego exsangue et très pileux s'évade de sa geôle dans un sac mis en terre... et refait surface. Il va se venger, c'est sûr, mais comment ? Au soulagement général, Anthony Hopkins renonce à jouer les Douglas Fairbanks carte Vermeil, les Guy Williams aux tempes grises. Il passe la main au sémillant Alejandro (Antonio Banderas), qu'il a connu gamin. Il sera son maître d'armes, son professeur de bonnes manières et son Pygmalion. C'est donc une astuce de scénario, doublée d'un vrai travail d'écriture, qui lance ce Zorro-là sur les bons rails. En soulignant la passation de pouvoir, on sous-entend : Zorro est un mythe, une légende, autant qu'un personnage. Un esprit et un déguisement. De Tony à Tonio, on gagne évidemment en prestance, en fougue et... en humour, parfois. Banderas joue l'apprentissage d'un rôle, ce qui lui autorise quelques moments décontractés parmi des cavalcades exigeantes. Car le Zorro nouveau fait tout ce qu'un Zorro doit faire : il se pend au lustre, envoie dinguer les soldats espagnols comme des quilles, joue du fouet, chevauche Tornado et se rit du sergent Garcia (réduit ici à une silhouette). Autant de passages obligés que Martin Campbell négocie avec aisance. Duels et complots, cascades équestres et mondanités à l'hacienda se succèdent sans temps mort. L'ignoble Montero est ignoble, la belle Elena (Catherine Zeta Jones) est bellissime, et tout se finira comme prévu. Deux heures et quart, c'était sans doute plus qu'il n'en fallait pour ressusciter le souffle du roman-feuilleton made in Hollywood. Mais, quand on voit l'indulgence (et l'Audimat) qui a accueilli notre Monte-Cristo national, on se dit que Le Masque de Zorro, visant délibérément les enfants petits et grands, a tout pour séduire le public.

Sur Ciné+ Famiz dès 11h12 : Le masque de Zorro

De 13h30 à 15h04 La deuxième étoile

Rediffusion Film : comédie 1h34 Tout public

Jean-Gabriel a organisé un séjour au ski pour sa famille. Tout le monde répond présent, même si ses enfants désormais adolescents rechignent à venir. La mère de Jean-Gabriel, qui débarque des Antilles, s'invite à la fête, et Suzy, son épouse, tient à ce que son père, acariâtre et plein de principes, soit du voyage. Sur place, toute la famille est chaleureusement accueillie par monsieur Morgeot, qui évoque une compétition un peu spéciale : il s'agit accomplir une série d'épreuves sur la neige, affublés de costumes ridicules. Piqué au vif par un père de famille arrogant, Jean-Gabriel veut que son "équipe" fasse des étincelles... - Critique : Huit années se sont écoulées depuis La Première Etoile, débuts de l’acteur Lucien Jean-Baptiste à la réalisation, et succès populaire avec 1,6 million d’entrées. Qu’est-ce qui a changé depuis la dernière virée au ski de la sympathique famille ? Les enfants ont grandi. Les problèmes d’argent et de couple du père (incarné par le réalisateur) sont réglés. Les tablettes numériques ont envahi le quotidien. Et Bernadette Lafont, interprète du premier volet, nous a quittés - la séquence flashback qui lui rend hommage est sans doute la plus émouvante du film. Le premier opus se confrontait, même superficiellement, à une thématique sociale – le regard porté sur une famille antillaise aux sports d’hiver. Dépourvu d’enjeu, La Deuxième Etoile multiplie les pistes sans en dévaler aucune : ni la rivalité avec les voisins arrogants, ni la cohabitation difficile avec le beau-père vieille France, ni les ados accros aux nouvelles technologies. Même cette histoire de méchants pieds-nickelés (rappelant ceux de Maman, j’ai raté l’avion), venus de la banlieue parisienne pour perturber la fête, est totalement bâclée. Moment navrant : Edouard Montoute, imitant Leonardo DiCaprio dans The Revenant. Certes, Lucien Jean-Baptiste tourne dans de beaux paysages enneigés (à la station des Gets, en Haute-Savoie) et privilégie le comique de gestes – ce qui est tout à son honneur. Mais le concours entre familles façon Intervilles, censé être un morceau de bravoure burlesque, est gâché par une mise en scène extra-plate. Et l’avalanche de bons sentiments est digne d’un banal téléfilm de Noël.

Sur Ciné+ Famiz dès 13h30 : La deuxième étoile

De 15h04 à 16h41 Brice de Nice

Rediffusion Film : comédie 1h37 Tout public

Brice est un éternel adolescent. Depuis sa plus tendre enfance, délaissé par un père trop occupé par ses affaires et une mère toujours absente, il s'est réfugié dans ses rêves. Il décide de se créer un personnage et un style bien à lui. Tout comme Bodhi, le héros de "Point Break", son film préféré, Brice attend de surfer sur "sa" vague, à Nice. Il devient, selon ses propres termes, un "surfeur, winner ascendant snowbordeur". Redoutable "bretteur du langage", il passe son temps à "casser" ceux qui passent à sa portée. Redouté de tous, il réussit à s'imposer dans son entourage. Mais un jour, la réalité finit par le rattraper. Son père est arrêté : Brice doit subvenir seul à ses besoins... - Critique : Quoi faire ? Casser Brice, le roi de la casse, parce que son film, c'est complètement pas du cinéma ? Reconnaître le phénomène en caressant, hypocrite, les quatre millions de spectateurs en salles (et les possesseurs du DVD) dans le sens du poil ? Ou confesser que, ben oui, on a ri. Pas tout le temps, mais de bon cœur lorsque, entre autres, Dujardin grignote un gressin, pousse des vieilles pour s'installer à une terrasse du vieux Nice ou demande : « Comment tu fais pour mettre des tongs ? » à Cornillac, handicapé orthopédique. Pour plonger dans la « yellow attitude » de Brice, surfeur exclusivement dans la tête, il faut juste obéir à la pression familiale (« c'est trop drôle, maman ») ; faire sien le comique de jardin d'enfants de Dujardin ou, c'est l'idéal, avoir un surfeur bas de la planche dans ses relations. A partir de là, ça farte. De toute façon, si on n'aime ni le jaune, ni les vannes de Dujardin, reste, encore et toujours, Clovis Cornillac. La scène où il réclame la télécommande à l'hôpital est une performance orale qui mérite qu'on se mette à ses pieds-éclairs au café. L'auteure de ces lignes l'a fait, elle a osé trouver des qualités aux aventures tartignoles du roi de la glisse. Elle peut attendre la vague... d'incompréhension de ses pairs, tout en gardant son meilleur argument pour la fin : elle sait de quoi elle parle, elle est niçoise.

Sur Ciné+ Famiz dès 15h04 : Brice de Nice

De 16h41 à 18h12 Brice 3

Rediffusion Film : comédie 1h31 Tout public

Brice, le surfeur niçois excellent dans l'art de brocarder les autres, vit désormais seul dans une paillote sur la plage. Si le monde n'est assurément plus le même, lui n'a pas changé et semble se satisfaire de son quotidien routinier dans l'attente d'une immense vague pour surfer. Un jour, il découvre une bouteille à la mer avec un message de Marius. Son ami lui demande de prendre le premier avion pour lui venir en aide. Chassé de sa cabane par les autorités locales, Brice se hâte de partir à l'autre bout du monde à la recherche de son meilleur copain. Mais lors de leurs retrouvailles, le surfeur apprend qu'il est lui aussi en danger... - Critique : Une scène de manga à la Dragon Ball Z, du rap, un bout de comédie musicale qui rappelle Bob l'éponge, et surtout des gags et des vannes encore plus débiles que dans Brice de Nice (2005) : ce deuxième volet tardif (le 3 du titre est une bonne blague) vise ouvertement un public pré-ado, celui qui se marre devant Touche pas à mon poste. Avec Brice, vieux gamin au QI de plancton, un ou deux éclats de rire incontrôlés restent possibles, mais tant de bêtise assumée et la joyeuse mo­cheté de la mise en scène finissent par fatiguer même les anciens fans de l'homme en jaune. La seconde partie, où le roi de la casse tombe sur « un club de vacances de lui », dirigé par son double maléfique, séduit un peu plus, surtout grâce à la morale non dénuée d'autodérision qui s'y glisse : trop d'ego tue l'humour... — Guillemette Odicino

Sur Ciné+ Famiz dès 16h41 : Brice 3

De 18h12 à 20h04 Wonderland, le royaume sans pluie

Rediffusion Film d'animation 1h52 Tout public

Akane est une jeune fille timide, peu sûre d'elle. La veille de son anniversaire, elle se rend dans la boutique d'antiquités de sa tante pour y choisir un cadeau. Surgit soudain un homme très mystérieux : Hippocrate l'alchimiste. Il vient d'un autre monde merveilleux, avec des maisons qui flottent et des énormes poissons volants. Mais cet univers féérique est menacé par une très grande sécheresse : le niveau de l'eau baisse dangereusement dans les . Il pense qu'Akane est la déesse verte et qu'elle seule peut l'aider à sauver son pays...

Sur Ciné+ Famiz dès 18h12 : Wonderland, le royaume sans pluie

De 20h04 à 20h27 Breeders : Incurable

Rediffusion Série humoristique 23mn Tout public

Saison : 1 - Épisode : 9 - La vie de l'ensemble de la famille est bouleversée depuis qu'Ally passe la semaine à Berlin pour son travail et les week-ends à Londres. Paul, Luke et Ava, tentent tant bien que mal de se débrouiller sans elle, mais la situation perturbe les enfants qui ne dorment plus. La patience de Paul est définitivement mise à rude épreuve... - Critique : Ally et Paul Worsley élèvent leurs deux jeunes enfants, Ava et Luke, dans une banlieue tranquille de Londres. Parents attentifs, ils n’en perdent pas moins les pédales quand leur progéniture refuse de dormir, peine à sortir du lot à l’école ou multiplie les accidents — au point d’inquiéter les services sociaux. Pour ne rien arranger, leurs parents, vieillissants, ne cessent de s’incruster chez eux, de leur faire porter leurs angoisses et leurs galères financières… Breeders (« les reproducteurs ») ne réinvente pas le genre de la comédie parentale, enchaînement de situations catastrophiques… mais rassurantes pour tout « mauvais » parent qui se respecte. Amusante quand elle souligne les petites lâchetés, la tendresse vache, les coups de gueule incontrôlés d’Ally et Paul, elle devient franchement hilarante quand elle laisse son récit déraper et frôler l’absurde — faire un tour en voiture pour endormir ses enfants peut mal finir… Simon Blackwell, scénariste vedette de la comédie anglaise (Peep Show, The Thick of It) brille à nouveau par ses dialogues précis et son sens de l’humour noir, et profite d’un duo d’interprètes à l’alchimie immédiate et au timing comique impressionnant, Daisy Haggard (Episodes) et Martin Freeman (Sherlock).

Sur Ciné+ Famiz dès 20h04 : Breeders

De 20h27 à 20h50 Breeders : Incurable

Rediffusion Série humoristique 23mn -10

Saison : 1 - Épisode : 10 - Alors que l'état de santé de Luke s'aggrave, il est admis dans une unité spécialisée en pédiatrie. Inquiets, Paul, Ally et leurs parents attendent désespérément des nouvelles du garçon. Le stress et la peur vont provoquer de nouvelles scissions au sein de la famille... - Critique : Ally et Paul Worsley élèvent leurs deux jeunes enfants, Ava et Luke, dans une banlieue tranquille de Londres. Parents attentifs, ils n’en perdent pas moins les pédales quand leur progéniture refuse de dormir, peine à sortir du lot à l’école ou multiplie les accidents — au point d’inquiéter les services sociaux. Pour ne rien arranger, leurs parents, vieillissants, ne cessent de s’incruster chez eux, de leur faire porter leurs angoisses et leurs galères financières… Breeders (« les reproducteurs ») ne réinvente pas le genre de la comédie parentale, enchaînement de situations catastrophiques… mais rassurantes pour tout « mauvais » parent qui se respecte. Amusante quand elle souligne les petites lâchetés, la tendresse vache, les coups de gueule incontrôlés d’Ally et Paul, elle devient franchement hilarante quand elle laisse son récit déraper et frôler l’absurde — faire un tour en voiture pour endormir ses enfants peut mal finir… Simon Blackwell, scénariste vedette de la comédie anglaise (Peep Show, The Thick of It) brille à nouveau par ses dialogues précis et son sens de l’humour noir, et profite d’un duo d’interprètes à l’alchimie immédiate et au timing comique impressionnant, Daisy Haggard (Episodes) et Martin Freeman (Sherlock).

Sur Ciné+ Famiz dès 20h27 : Breeders

De 20h50 à 22h33 Loup

Rediffusion Film d'aventures 1h43 Tout public

Les Evènes sont des nomades de Sibérie orientale, qui vivent de l'élevage des rennes. Sergueï, 16 ans, est le fils de Nicolaï, chef d'un clan composé de quatre familles et possédant un troupeau de 3000 têtes. Dans le cadre de visites traditionnelles, Sergueï retrouve Nastazia, son amie d'enfance. Tous se réjouissent de voir l'attirance mutuelle entre les adolesdents. Sergueï est nommé gardien de la grande harde et mène les animaux au loin, à la recherche de nourriture. Il doit également abattre tous les loups qui menacent le troupeau. Un jour, suivant les traces d'une louve, il découvre ses louveteaux et, attendri, laisse en vie les animaux... - Critique : | Genre : rendez-vous en terre inconnue. Après des documentaires pour la télévision et un documentaire-fiction à gros budget pour le cinéma (Le Dernier Trappeur), l'explorateur du Grand Nord Nicolas Vanier s'est lancé dans la fiction, en adaptant son roman Loup. Toujours en conditions extrêmes... Des éleveurs de rennes (joués par des acteurs français...) vivent en ­nomades dans les montagnes de Sibérie, au milieu des loups qui menacent. Un jeune gardien va pourtant tenter d'apprivoiser une louve et ses petits... On redoutait le refrain écolo un brin moralisateur sur la nécessaire harmonie entre les hommes et les bêtes. Il arrive dès le prologue, revient en piqûre de rappel à la fin, mais sans gâcher le spectacle. Des scènes attendrissantes avec les louveteaux aux traversées des grands espaces enneigés en traîneau, Loup en met plein la vue. Dommage que la réalisation, bien trop sage, se contente de mettre en valeur les paysages sans se trouver au diapason de la musique de Krishna Levy, digne, elle, des grands films d'aventures hollywoodiens. — Samuel Douhaire

Sur Ciné+ Famiz dès 20h50 : Loup

De 22h33 à 00h03 Vivre avec les loups

Rediffusion Film documentaire 1h30 Tout public

Réalisateur de ce documentaire, Jean-Michel Bertrand s'attaque, avec courage et objectivité, à un sujet qui fait polémique : le retour du loup en France. Pour l'auteur, la réalité du terrain s'impose, et celle-ci confirme que les meutes se multiplient un peu partout dans l'Hexagone. Certes, des points négatifs résultent de cette prolifération, notamment les dégâts causés aux éleveurs longtemps impuissants, voire résignés face à ce phénomène, et désormais pour la plupart convaincus qu'une saine cohabitation s'impose. Mais d'autres aspects, bien plus positifs, semblent doucement émerger et prendre le dessus sur les préjugés... - Critique : Il les piste depuis des années, caméra au poing, pour découvrir leurs domaines dans les paysages de son Champsaur natal, non loin du massif des Écrins (La Vallée des loups, 2016), pour suivre leurs déplacements et l’extension de leur territoire (Marche avec les loups, 2020). Jean-Michel Bertrand a si bien veillé sur ses amies les bêtes qu’aujourd’hui, c’est lui qui est pris pour cible : ce nouveau documentaire le montre face à la vindicte populaire, accusé d’avoir fait revenir ces diables de loups dans les bergeries… Déstabilisé, le réalisateur, qui nous a tant séduits en nous faisant partager ses contemplations, se lance ici dans une réflexion sur les rapports difficiles entre deux espèces pourtant « assez indissociables », souligne-t-il, le loup et l’Homme. Les méditations du promeneur solitaire Comme à chaque fois, un ton unique s’affirme, celui d’un conteur qui se nourrit de déambulations, de rencontres, apprend tout sur le terrain, en prise avec les gens, la nature et les animaux. Quand il nous invite dans sa cabane, cachée au pied d’une falaise, on croit sentir le parfum de la liqueur de génépi qu’il fabrique et l’on goûte sa façon de vivre et de penser hors des cases. N’avons-nous pas tourné le dos à ce monde sauvage ? En rejetant le grand méchant loup, c’est tout son environnement que nous déclarons hostile, c’est la nature que nous diabolisons… Ces méditations du promeneur solitaire sont éclairantes, convaincantes. Elles nous rappellent, et c’est utile, que la montagne appartient aux animaux. Et elles pointent une certaine schizophrénie de notre époque, qui a su, en faisant avancer la cause de l’écologie, mieux prendre soin du vivant, des forêts, mais associe toujours progrès et domination. Le retour du loup nous ramène à la raison : accepter la cohabitation avec lui, c’est renoncer opportunément à notre dérive hégémonique. Le film sait porter la voix de la conciliation, contre les polémiques haineuses. Et sait tendre l’oreille, qu’il s’agisse d’écouter de jeunes bergers ou de comprendre les effets bénéfiques du redéploiement de la tradition pastorale sur l’industrie de la croquette pour chien…

Sur Ciné+ Famiz dès 22h33 : Vivre avec les loups

De 06h55 à 08h30 Le château de ma mère

Rediffusion Film : comédie dramatique 1h35 Tout public

Marcel passe les vacances d'été avec sa famille à La Treille, dans les collines provençales. Il rencontre la capricieuse Isabelle, qui lui fait vivre ses premiers émois amoureux, mais revient assez rapidement à ses escapades dans la garrigue avec son ami, Lili des Bellons. La mère de Marcel, inquiète pour la santé de son fils, obtient de son mari que tous les week-ends se passent désormais dans la maison de La Treille. Mais la route est longue : les Pagnol doivent contourner plusieurs propriétés privées avant d'arriver à la "Bastide enchantée". Bouzigue, un ancien élève de Joseph, leur offre une solution inespérée : une clef qui permet à la famille de traverser les jardins longeant le canal... - Critique : « En ce temps-là, j’étais encore un petit garçon et j’avais rencontré l’amour de ma vie : les collines de Provence. » Cette phrase de Pagnol fidèlement restituée par la voix off parfumée à la lavande de Jean-Pierre Darras ouvre Le Château de ma mère, la suite de La Gloire de mon père. Elle illustre parfaitement ce qu’on ressent devant ces deux films d’Yves Robert au casting et aux sentiments authentiques : soudain, on a 10 ans et le Midi est notre patrie. On pénètre dans l’univers du petit Marcel comme on feuillette d’un doigt taché d’encre ces livres d’images qui invitent à frotter la page pour y découvrir une senteur. Romarin, thym, laurier et poussière cramée sur les sentiers plombés de soleil. Odeur de craie et de savon à barbe de Joseph, le père instituteur bouffeur de curé. Parfum d’eau de Cologne, d’amidon et de dessert vanillé de « Maman », prononcé avec la majuscule et l’accent d’un amour débordant. Tous les bruits qui composent les vacances d’un minot y sont aussi : le bavardage assourdissant des cigales, le grondement de l’orage qui force à courir et se cacher, le cri de la bartavelle, oiseau de gloire paternelle, le crissement des sarments sous les croquenots d’écolier, et l’écho dans la garrigue des premiers serments d’amitié. Avec ces deux films humbles et tendres comme une fougasse à l’huile d’olive, Yves Robert braconne sur la pointe des pieds dans les collines de l’enfance et piège les souvenirs les plus fugaces. D’un fragile bouquet de sourires maternels, il fait un herbier. Ajoute dans sa gibecière une poignée de larmes et quelques figues sèches. Et brandit le tout à la gloire de Pagnol.

Sur Ciné+ Famiz dès 06h55 : Le château de ma mère

De 08h30 à 09h57 L'aventure des Marguerite

Rediffusion Film pour la jeunesse 1h27 Tout public

Marguerite et Margot ont le même âge, 12 ans, mais ne vivent pas dans la même époque. La première est en train de subir l'Occupation allemande en 1942 tandis que l'autre vit de nos jours. Toutes les deux ont un père absent, l'un à cause de la guerre, l'autre car il a quitté le foyer familial. Elles découvrent une mystérieuse malle qui leur permet de voyager d'une époque à une autre. Un bond spatio-temporel qui ne sera pas sans conséquences sur l'histoire de leurs familles...

Sur Ciné+ Famiz dès 08h30 : L'aventure des Marguerite

De 09h57 à 11h12 Linda veut du poulet !

Rediffusion Film d'animation 1h15 Tout public

Persuadée que c'est Linda, sa fille, qui lui a volé sa bague, Paulette la punit en l'envoyant dormir chez sa soeur. Très vite, elle comprend que la jeune fille n'est pas coupable. Pour se faire pardonner, elle propose de lui préparer son plat préféré, celui que son père cuisinait parfaitement, un poulet aux poivrons. Mais comment préparer ce plat sans l'ingrédient principal ? La mère et la fille partent à la recherche d'un poulet à travers la ville. Le problème c'est que tout le monde est en grève et que les magasins sont fermés. Pour parvenir à leur but, elles vont recevoir l'aide de la "bande à Linda"...

Sur Ciné+ Famiz dès 09h57 : Linda veut du poulet !

De 11h12 à 13h30 Le masque de Zorro

Rediffusion Film d'aventures 2h18 Tout public

Une fois encore, Zorro, le justicier masqué, vient de mettre à mal les plans de don Rafael Montero, gouverneur espagnol de Californie. Mais le héros, qui n'a plus la force de continuer son combat, s'apprête à goûter une retraite bien méritée. C'est à ce moment que don Rafael parvient à le démasquer. Il arrête don Diego de La Vega, capture sa fille Elena et tue accidentellement sa femme Esperanza. Vingt ans plus tard. Don Diego parvient à s'échapper de sa geôle. Il rencontre Alejandro Murrieta, un bandit de grand chemin, pour lequel il entrevoit une longue carrière sous le masque de Zorro... - Critique : Au début, on a des craintes : le costume du bondissant re- nard-rusé-qui-fait-sa-loi est endossé par le vénérable et transformiste Anthony Hopkins. Cela ne dure heureusement que le temps de quelques séquences d'exposition destinées, d'une, à rafraîchir les mémoires (Zorro sauve des malheureux qu'on allait fusiller, salué par une foule en liesse) ; de deux, à nouer ce qui sera dénoué par la suite (l'ignoble gouverneur Montero démasque Zorro, alias Don Diego, tue sa femme, enlève sa fille et le jette au cachot). Voyant Hopkins moulé dans l'habit noir, on tique. Et pourquoi pas Depardieu, pendant qu'on y est ? Justement, les scénaristes ont réservé au héros de notre enfance un sort à la Monte-Cristo : vingt ans après, un Don Diego exsangue et très pileux s'évade de sa geôle dans un sac mis en terre... et refait surface. Il va se venger, c'est sûr, mais comment ? Au soulagement général, Anthony Hopkins renonce à jouer les Douglas Fairbanks carte Vermeil, les Guy Williams aux tempes grises. Il passe la main au sémillant Alejandro (Antonio Banderas), qu'il a connu gamin. Il sera son maître d'armes, son professeur de bonnes manières et son Pygmalion. C'est donc une astuce de scénario, doublée d'un vrai travail d'écriture, qui lance ce Zorro-là sur les bons rails. En soulignant la passation de pouvoir, on sous-entend : Zorro est un mythe, une légende, autant qu'un personnage. Un esprit et un déguisement. De Tony à Tonio, on gagne évidemment en prestance, en fougue et... en humour, parfois. Banderas joue l'apprentissage d'un rôle, ce qui lui autorise quelques moments décontractés parmi des cavalcades exigeantes. Car le Zorro nouveau fait tout ce qu'un Zorro doit faire : il se pend au lustre, envoie dinguer les soldats espagnols comme des quilles, joue du fouet, chevauche Tornado et se rit du sergent Garcia (réduit ici à une silhouette). Autant de passages obligés que Martin Campbell négocie avec aisance. Duels et complots, cascades équestres et mondanités à l'hacienda se succèdent sans temps mort. L'ignoble Montero est ignoble, la belle Elena (Catherine Zeta Jones) est bellissime, et tout se finira comme prévu. Deux heures et quart, c'était sans doute plus qu'il n'en fallait pour ressusciter le souffle du roman-feuilleton made in Hollywood. Mais, quand on voit l'indulgence (et l'Audimat) qui a accueilli notre Monte-Cristo national, on se dit que Le Masque de Zorro, visant délibérément les enfants petits et grands, a tout pour séduire le public.

Sur Ciné+ Famiz dès 11h12 : Le masque de Zorro

De 13h30 à 15h04 La deuxième étoile

Rediffusion Film : comédie 1h34 Tout public

Jean-Gabriel a organisé un séjour au ski pour sa famille. Tout le monde répond présent, même si ses enfants désormais adolescents rechignent à venir. La mère de Jean-Gabriel, qui débarque des Antilles, s'invite à la fête, et Suzy, son épouse, tient à ce que son père, acariâtre et plein de principes, soit du voyage. Sur place, toute la famille est chaleureusement accueillie par monsieur Morgeot, qui évoque une compétition un peu spéciale : il s'agit accomplir une série d'épreuves sur la neige, affublés de costumes ridicules. Piqué au vif par un père de famille arrogant, Jean-Gabriel veut que son "équipe" fasse des étincelles... - Critique : Huit années se sont écoulées depuis La Première Etoile, débuts de l’acteur Lucien Jean-Baptiste à la réalisation, et succès populaire avec 1,6 million d’entrées. Qu’est-ce qui a changé depuis la dernière virée au ski de la sympathique famille ? Les enfants ont grandi. Les problèmes d’argent et de couple du père (incarné par le réalisateur) sont réglés. Les tablettes numériques ont envahi le quotidien. Et Bernadette Lafont, interprète du premier volet, nous a quittés - la séquence flashback qui lui rend hommage est sans doute la plus émouvante du film. Le premier opus se confrontait, même superficiellement, à une thématique sociale – le regard porté sur une famille antillaise aux sports d’hiver. Dépourvu d’enjeu, La Deuxième Etoile multiplie les pistes sans en dévaler aucune : ni la rivalité avec les voisins arrogants, ni la cohabitation difficile avec le beau-père vieille France, ni les ados accros aux nouvelles technologies. Même cette histoire de méchants pieds-nickelés (rappelant ceux de Maman, j’ai raté l’avion), venus de la banlieue parisienne pour perturber la fête, est totalement bâclée. Moment navrant : Edouard Montoute, imitant Leonardo DiCaprio dans The Revenant. Certes, Lucien Jean-Baptiste tourne dans de beaux paysages enneigés (à la station des Gets, en Haute-Savoie) et privilégie le comique de gestes – ce qui est tout à son honneur. Mais le concours entre familles façon Intervilles, censé être un morceau de bravoure burlesque, est gâché par une mise en scène extra-plate. Et l’avalanche de bons sentiments est digne d’un banal téléfilm de Noël.

Sur Ciné+ Famiz dès 13h30 : La deuxième étoile

De 15h04 à 16h41 Brice de Nice

Rediffusion Film : comédie 1h37 Tout public

Brice est un éternel adolescent. Depuis sa plus tendre enfance, délaissé par un père trop occupé par ses affaires et une mère toujours absente, il s'est réfugié dans ses rêves. Il décide de se créer un personnage et un style bien à lui. Tout comme Bodhi, le héros de "Point Break", son film préféré, Brice attend de surfer sur "sa" vague, à Nice. Il devient, selon ses propres termes, un "surfeur, winner ascendant snowbordeur". Redoutable "bretteur du langage", il passe son temps à "casser" ceux qui passent à sa portée. Redouté de tous, il réussit à s'imposer dans son entourage. Mais un jour, la réalité finit par le rattraper. Son père est arrêté : Brice doit subvenir seul à ses besoins... - Critique : Quoi faire ? Casser Brice, le roi de la casse, parce que son film, c'est complètement pas du cinéma ? Reconnaître le phénomène en caressant, hypocrite, les quatre millions de spectateurs en salles (et les possesseurs du DVD) dans le sens du poil ? Ou confesser que, ben oui, on a ri. Pas tout le temps, mais de bon cœur lorsque, entre autres, Dujardin grignote un gressin, pousse des vieilles pour s'installer à une terrasse du vieux Nice ou demande : « Comment tu fais pour mettre des tongs ? » à Cornillac, handicapé orthopédique. Pour plonger dans la « yellow attitude » de Brice, surfeur exclusivement dans la tête, il faut juste obéir à la pression familiale (« c'est trop drôle, maman ») ; faire sien le comique de jardin d'enfants de Dujardin ou, c'est l'idéal, avoir un surfeur bas de la planche dans ses relations. A partir de là, ça farte. De toute façon, si on n'aime ni le jaune, ni les vannes de Dujardin, reste, encore et toujours, Clovis Cornillac. La scène où il réclame la télécommande à l'hôpital est une performance orale qui mérite qu'on se mette à ses pieds-éclairs au café. L'auteure de ces lignes l'a fait, elle a osé trouver des qualités aux aventures tartignoles du roi de la glisse. Elle peut attendre la vague... d'incompréhension de ses pairs, tout en gardant son meilleur argument pour la fin : elle sait de quoi elle parle, elle est niçoise.

Sur Ciné+ Famiz dès 15h04 : Brice de Nice

De 16h41 à 18h12 Brice 3

Rediffusion Film : comédie 1h31 Tout public

Brice, le surfeur niçois excellent dans l'art de brocarder les autres, vit désormais seul dans une paillote sur la plage. Si le monde n'est assurément plus le même, lui n'a pas changé et semble se satisfaire de son quotidien routinier dans l'attente d'une immense vague pour surfer. Un jour, il découvre une bouteille à la mer avec un message de Marius. Son ami lui demande de prendre le premier avion pour lui venir en aide. Chassé de sa cabane par les autorités locales, Brice se hâte de partir à l'autre bout du monde à la recherche de son meilleur copain. Mais lors de leurs retrouvailles, le surfeur apprend qu'il est lui aussi en danger... - Critique : Une scène de manga à la Dragon Ball Z, du rap, un bout de comédie musicale qui rappelle Bob l'éponge, et surtout des gags et des vannes encore plus débiles que dans Brice de Nice (2005) : ce deuxième volet tardif (le 3 du titre est une bonne blague) vise ouvertement un public pré-ado, celui qui se marre devant Touche pas à mon poste. Avec Brice, vieux gamin au QI de plancton, un ou deux éclats de rire incontrôlés restent possibles, mais tant de bêtise assumée et la joyeuse mo­cheté de la mise en scène finissent par fatiguer même les anciens fans de l'homme en jaune. La seconde partie, où le roi de la casse tombe sur « un club de vacances de lui », dirigé par son double maléfique, séduit un peu plus, surtout grâce à la morale non dénuée d'autodérision qui s'y glisse : trop d'ego tue l'humour... — Guillemette Odicino

Sur Ciné+ Famiz dès 16h41 : Brice 3

De 18h12 à 20h04 Wonderland, le royaume sans pluie

Rediffusion Film d'animation 1h52 Tout public

Akane est une jeune fille timide, peu sûre d'elle. La veille de son anniversaire, elle se rend dans la boutique d'antiquités de sa tante pour y choisir un cadeau. Surgit soudain un homme très mystérieux : Hippocrate l'alchimiste. Il vient d'un autre monde merveilleux, avec des maisons qui flottent et des énormes poissons volants. Mais cet univers féérique est menacé par une très grande sécheresse : le niveau de l'eau baisse dangereusement dans les . Il pense qu'Akane est la déesse verte et qu'elle seule peut l'aider à sauver son pays...

Sur Ciné+ Famiz dès 18h12 : Wonderland, le royaume sans pluie

De 20h04 à 20h27 Breeders : Incurable

Rediffusion Série humoristique 23mn Tout public

Saison : 1 - Épisode : 9 - La vie de l'ensemble de la famille est bouleversée depuis qu'Ally passe la semaine à Berlin pour son travail et les week-ends à Londres. Paul, Luke et Ava, tentent tant bien que mal de se débrouiller sans elle, mais la situation perturbe les enfants qui ne dorment plus. La patience de Paul est définitivement mise à rude épreuve... - Critique : Ally et Paul Worsley élèvent leurs deux jeunes enfants, Ava et Luke, dans une banlieue tranquille de Londres. Parents attentifs, ils n’en perdent pas moins les pédales quand leur progéniture refuse de dormir, peine à sortir du lot à l’école ou multiplie les accidents — au point d’inquiéter les services sociaux. Pour ne rien arranger, leurs parents, vieillissants, ne cessent de s’incruster chez eux, de leur faire porter leurs angoisses et leurs galères financières… Breeders (« les reproducteurs ») ne réinvente pas le genre de la comédie parentale, enchaînement de situations catastrophiques… mais rassurantes pour tout « mauvais » parent qui se respecte. Amusante quand elle souligne les petites lâchetés, la tendresse vache, les coups de gueule incontrôlés d’Ally et Paul, elle devient franchement hilarante quand elle laisse son récit déraper et frôler l’absurde — faire un tour en voiture pour endormir ses enfants peut mal finir… Simon Blackwell, scénariste vedette de la comédie anglaise (Peep Show, The Thick of It) brille à nouveau par ses dialogues précis et son sens de l’humour noir, et profite d’un duo d’interprètes à l’alchimie immédiate et au timing comique impressionnant, Daisy Haggard (Episodes) et Martin Freeman (Sherlock).

Sur Ciné+ Famiz dès 20h04 : Breeders

De 20h27 à 20h50 Breeders : Incurable

Rediffusion Série humoristique 23mn -10

Saison : 1 - Épisode : 10 - Alors que l'état de santé de Luke s'aggrave, il est admis dans une unité spécialisée en pédiatrie. Inquiets, Paul, Ally et leurs parents attendent désespérément des nouvelles du garçon. Le stress et la peur vont provoquer de nouvelles scissions au sein de la famille... - Critique : Ally et Paul Worsley élèvent leurs deux jeunes enfants, Ava et Luke, dans une banlieue tranquille de Londres. Parents attentifs, ils n’en perdent pas moins les pédales quand leur progéniture refuse de dormir, peine à sortir du lot à l’école ou multiplie les accidents — au point d’inquiéter les services sociaux. Pour ne rien arranger, leurs parents, vieillissants, ne cessent de s’incruster chez eux, de leur faire porter leurs angoisses et leurs galères financières… Breeders (« les reproducteurs ») ne réinvente pas le genre de la comédie parentale, enchaînement de situations catastrophiques… mais rassurantes pour tout « mauvais » parent qui se respecte. Amusante quand elle souligne les petites lâchetés, la tendresse vache, les coups de gueule incontrôlés d’Ally et Paul, elle devient franchement hilarante quand elle laisse son récit déraper et frôler l’absurde — faire un tour en voiture pour endormir ses enfants peut mal finir… Simon Blackwell, scénariste vedette de la comédie anglaise (Peep Show, The Thick of It) brille à nouveau par ses dialogues précis et son sens de l’humour noir, et profite d’un duo d’interprètes à l’alchimie immédiate et au timing comique impressionnant, Daisy Haggard (Episodes) et Martin Freeman (Sherlock).

Sur Ciné+ Famiz dès 20h27 : Breeders

De 20h50 à 22h33 Loup

Rediffusion Film d'aventures 1h43 Tout public

Les Evènes sont des nomades de Sibérie orientale, qui vivent de l'élevage des rennes. Sergueï, 16 ans, est le fils de Nicolaï, chef d'un clan composé de quatre familles et possédant un troupeau de 3000 têtes. Dans le cadre de visites traditionnelles, Sergueï retrouve Nastazia, son amie d'enfance. Tous se réjouissent de voir l'attirance mutuelle entre les adolesdents. Sergueï est nommé gardien de la grande harde et mène les animaux au loin, à la recherche de nourriture. Il doit également abattre tous les loups qui menacent le troupeau. Un jour, suivant les traces d'une louve, il découvre ses louveteaux et, attendri, laisse en vie les animaux... - Critique : | Genre : rendez-vous en terre inconnue. Après des documentaires pour la télévision et un documentaire-fiction à gros budget pour le cinéma (Le Dernier Trappeur), l'explorateur du Grand Nord Nicolas Vanier s'est lancé dans la fiction, en adaptant son roman Loup. Toujours en conditions extrêmes... Des éleveurs de rennes (joués par des acteurs français...) vivent en ­nomades dans les montagnes de Sibérie, au milieu des loups qui menacent. Un jeune gardien va pourtant tenter d'apprivoiser une louve et ses petits... On redoutait le refrain écolo un brin moralisateur sur la nécessaire harmonie entre les hommes et les bêtes. Il arrive dès le prologue, revient en piqûre de rappel à la fin, mais sans gâcher le spectacle. Des scènes attendrissantes avec les louveteaux aux traversées des grands espaces enneigés en traîneau, Loup en met plein la vue. Dommage que la réalisation, bien trop sage, se contente de mettre en valeur les paysages sans se trouver au diapason de la musique de Krishna Levy, digne, elle, des grands films d'aventures hollywoodiens. — Samuel Douhaire

Sur Ciné+ Famiz dès 20h50 : Loup

De 22h33 à 00h03 Vivre avec les loups

Rediffusion Film documentaire 1h30 Tout public

Réalisateur de ce documentaire, Jean-Michel Bertrand s'attaque, avec courage et objectivité, à un sujet qui fait polémique : le retour du loup en France. Pour l'auteur, la réalité du terrain s'impose, et celle-ci confirme que les meutes se multiplient un peu partout dans l'Hexagone. Certes, des points négatifs résultent de cette prolifération, notamment les dégâts causés aux éleveurs longtemps impuissants, voire résignés face à ce phénomène, et désormais pour la plupart convaincus qu'une saine cohabitation s'impose. Mais d'autres aspects, bien plus positifs, semblent doucement émerger et prendre le dessus sur les préjugés... - Critique : Il les piste depuis des années, caméra au poing, pour découvrir leurs domaines dans les paysages de son Champsaur natal, non loin du massif des Écrins (La Vallée des loups, 2016), pour suivre leurs déplacements et l’extension de leur territoire (Marche avec les loups, 2020). Jean-Michel Bertrand a si bien veillé sur ses amies les bêtes qu’aujourd’hui, c’est lui qui est pris pour cible : ce nouveau documentaire le montre face à la vindicte populaire, accusé d’avoir fait revenir ces diables de loups dans les bergeries… Déstabilisé, le réalisateur, qui nous a tant séduits en nous faisant partager ses contemplations, se lance ici dans une réflexion sur les rapports difficiles entre deux espèces pourtant « assez indissociables », souligne-t-il, le loup et l’Homme. Les méditations du promeneur solitaire Comme à chaque fois, un ton unique s’affirme, celui d’un conteur qui se nourrit de déambulations, de rencontres, apprend tout sur le terrain, en prise avec les gens, la nature et les animaux. Quand il nous invite dans sa cabane, cachée au pied d’une falaise, on croit sentir le parfum de la liqueur de génépi qu’il fabrique et l’on goûte sa façon de vivre et de penser hors des cases. N’avons-nous pas tourné le dos à ce monde sauvage ? En rejetant le grand méchant loup, c’est tout son environnement que nous déclarons hostile, c’est la nature que nous diabolisons… Ces méditations du promeneur solitaire sont éclairantes, convaincantes. Elles nous rappellent, et c’est utile, que la montagne appartient aux animaux. Et elles pointent une certaine schizophrénie de notre époque, qui a su, en faisant avancer la cause de l’écologie, mieux prendre soin du vivant, des forêts, mais associe toujours progrès et domination. Le retour du loup nous ramène à la raison : accepter la cohabitation avec lui, c’est renoncer opportunément à notre dérive hégémonique. Le film sait porter la voix de la conciliation, contre les polémiques haineuses. Et sait tendre l’oreille, qu’il s’agisse d’écouter de jeunes bergers ou de comprendre les effets bénéfiques du redéploiement de la tradition pastorale sur l’industrie de la croquette pour chien…

Sur Ciné+ Famiz dès 22h33 : Vivre avec les loups