Ciné+ Famiz : Programme TV de la chaîne Ciné+ Famiz
En ce moment sur Ciné+ Famiz :
16h41 Brice 3
Rediffusion Film : comédie 1h31 Tout publicBrice, le surfeur niçois excellent dans l'art de brocarder les autres, vit désormais seul dans une paillote sur la plage. Si le monde n'est assurément plus le même, lui n'a pas changé et semble se satisfaire de son quotidien routinier dans l'attente d'une immense vague pour surfer. Un jour, il découvre une bouteille à la mer avec un message de Marius. Son ami lui demande de prendre le premier avion pour lui venir en aide. Chassé de sa cabane par les autorités locales, Brice se hâte de partir à l'autre bout du monde à la recherche de son meilleur copain. Mais lors de leurs retrouvailles, le surfeur apprend qu'il est lui aussi en danger... - Critique : Une scène de manga à la Dragon Ball Z, du rap, un bout de comédie musicale qui rappelle Bob l'éponge, et surtout des gags et des vannes encore plus débiles que dans Brice de Nice (2005) : ce deuxième volet tardif (le 3 du titre est une bonne blague) vise ouvertement un public pré-ado, celui qui se marre devant Touche pas à mon poste. Avec Brice, vieux gamin au QI de plancton, un ou deux éclats de rire incontrôlés restent possibles, mais tant de bêtise assumée et la joyeuse mocheté de la mise en scène finissent par fatiguer même les anciens fans de l'homme en jaune. La seconde partie, où le roi de la casse tombe sur « un club de vacances de lui », dirigé par son double maléfique, séduit un peu plus, surtout grâce à la morale non dénuée d'autodérision qui s'y glisse : trop d'ego tue l'humour... — Guillemette Odicino
À suivre, dès 18h12 : Wonderland, le royaume sans pluie (Rediffusion)
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16h41 Brice 3
Rediffusion Film : comédie 1h31 Tout publicBrice, le surfeur niçois excellent dans l'art de brocarder les autres, vit désormais seul dans une paillote sur la plage. Si le monde n'est assurément plus le même, lui n'a pas changé et semble se satisfaire de son quotidien routinier dans l'attente d'une immense vague pour surfer. Un jour, il découvre une bouteille à la mer avec un message de Marius. Son ami lui demande de prendre le premier avion pour lui venir en aide. Chassé de sa cabane par les autorités locales, Brice se hâte de partir à l'autre bout du monde à la recherche de son meilleur copain. Mais lors de leurs retrouvailles, le surfeur apprend qu'il est lui aussi en danger... - Critique : Une scène de manga à la Dragon Ball Z, du rap, un bout de comédie musicale qui rappelle Bob l'éponge, et surtout des gags et des vannes encore plus débiles que dans Brice de Nice (2005) : ce deuxième volet tardif (le 3 du titre est une bonne blague) vise ouvertement un public pré-ado, celui qui se marre devant Touche pas à mon poste. Avec Brice, vieux gamin au QI de plancton, un ou deux éclats de rire incontrôlés restent possibles, mais tant de bêtise assumée et la joyeuse mocheté de la mise en scène finissent par fatiguer même les anciens fans de l'homme en jaune. La seconde partie, où le roi de la casse tombe sur « un club de vacances de lui », dirigé par son double maléfique, séduit un peu plus, surtout grâce à la morale non dénuée d'autodérision qui s'y glisse : trop d'ego tue l'humour... — Guillemette Odicino
À suivre, dès 18h12 : Wonderland, le royaume sans pluie (Rediffusion)
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16h41 Brice 3
Rediffusion Film : comédie 1h31 Tout publicBrice, le surfeur niçois excellent dans l'art de brocarder les autres, vit désormais seul dans une paillote sur la plage. Si le monde n'est assurément plus le même, lui n'a pas changé et semble se satisfaire de son quotidien routinier dans l'attente d'une immense vague pour surfer. Un jour, il découvre une bouteille à la mer avec un message de Marius. Son ami lui demande de prendre le premier avion pour lui venir en aide. Chassé de sa cabane par les autorités locales, Brice se hâte de partir à l'autre bout du monde à la recherche de son meilleur copain. Mais lors de leurs retrouvailles, le surfeur apprend qu'il est lui aussi en danger... - Critique : Une scène de manga à la Dragon Ball Z, du rap, un bout de comédie musicale qui rappelle Bob l'éponge, et surtout des gags et des vannes encore plus débiles que dans Brice de Nice (2005) : ce deuxième volet tardif (le 3 du titre est une bonne blague) vise ouvertement un public pré-ado, celui qui se marre devant Touche pas à mon poste. Avec Brice, vieux gamin au QI de plancton, un ou deux éclats de rire incontrôlés restent possibles, mais tant de bêtise assumée et la joyeuse mocheté de la mise en scène finissent par fatiguer même les anciens fans de l'homme en jaune. La seconde partie, où le roi de la casse tombe sur « un club de vacances de lui », dirigé par son double maléfique, séduit un peu plus, surtout grâce à la morale non dénuée d'autodérision qui s'y glisse : trop d'ego tue l'humour... — Guillemette Odicino
À suivre, dès 18h12 : Wonderland, le royaume sans pluie (Rediffusion)
Ce soir sur Ciné+ Famiz :
20h50 Loup
Rediffusion Film d'aventures 1h43 Tout publicLes Evènes sont des nomades de Sibérie orientale, qui vivent de l'élevage des rennes. Sergueï, 16 ans, est le fils de Nicolaï, chef d'un clan composé de quatre familles et possédant un troupeau de 3000 têtes. Dans le cadre de visites traditionnelles, Sergueï retrouve Nastazia, son amie d'enfance. Tous se réjouissent de voir l'attirance mutuelle entre les adolesdents. Sergueï est nommé gardien de la grande harde et mène les animaux au loin, à la recherche de nourriture. Il doit également abattre tous les loups qui menacent le troupeau. Un jour, suivant les traces d'une louve, il découvre ses louveteaux et, attendri, laisse en vie les animaux... - Critique : | Genre : rendez-vous en terre inconnue. Après des documentaires pour la télévision et un documentaire-fiction à gros budget pour le cinéma (Le Dernier Trappeur), l'explorateur du Grand Nord Nicolas Vanier s'est lancé dans la fiction, en adaptant son roman Loup. Toujours en conditions extrêmes... Des éleveurs de rennes (joués par des acteurs français...) vivent en nomades dans les montagnes de Sibérie, au milieu des loups qui menacent. Un jeune gardien va pourtant tenter d'apprivoiser une louve et ses petits... On redoutait le refrain écolo un brin moralisateur sur la nécessaire harmonie entre les hommes et les bêtes. Il arrive dès le prologue, revient en piqûre de rappel à la fin, mais sans gâcher le spectacle. Des scènes attendrissantes avec les louveteaux aux traversées des grands espaces enneigés en traîneau, Loup en met plein la vue. Dommage que la réalisation, bien trop sage, se contente de mettre en valeur les paysages sans se trouver au diapason de la musique de Krishna Levy, digne, elle, des grands films d'aventures hollywoodiens. — Samuel Douhaire
22h33 Vivre avec les loups
Rediffusion Film documentaire 1h30 Tout publicRéalisateur de ce documentaire, Jean-Michel Bertrand s'attaque, avec courage et objectivité, à un sujet qui fait polémique : le retour du loup en France. Pour l'auteur, la réalité du terrain s'impose, et celle-ci confirme que les meutes se multiplient un peu partout dans l'Hexagone. Certes, des points négatifs résultent de cette prolifération, notamment les dégâts causés aux éleveurs longtemps impuissants, voire résignés face à ce phénomène, et désormais pour la plupart convaincus qu'une saine cohabitation s'impose. Mais d'autres aspects, bien plus positifs, semblent doucement émerger et prendre le dessus sur les préjugés... - Critique : Il les piste depuis des années, caméra au poing, pour découvrir leurs domaines dans les paysages de son Champsaur natal, non loin du massif des Écrins (La Vallée des loups, 2016), pour suivre leurs déplacements et l’extension de leur territoire (Marche avec les loups, 2020). Jean-Michel Bertrand a si bien veillé sur ses amies les bêtes qu’aujourd’hui, c’est lui qui est pris pour cible : ce nouveau documentaire le montre face à la vindicte populaire, accusé d’avoir fait revenir ces diables de loups dans les bergeries… Déstabilisé, le réalisateur, qui nous a tant séduits en nous faisant partager ses contemplations, se lance ici dans une réflexion sur les rapports difficiles entre deux espèces pourtant « assez indissociables », souligne-t-il, le loup et l’Homme. Les méditations du promeneur solitaire Comme à chaque fois, un ton unique s’affirme, celui d’un conteur qui se nourrit de déambulations, de rencontres, apprend tout sur le terrain, en prise avec les gens, la nature et les animaux. Quand il nous invite dans sa cabane, cachée au pied d’une falaise, on croit sentir le parfum de la liqueur de génépi qu’il fabrique et l’on goûte sa façon de vivre et de penser hors des cases. N’avons-nous pas tourné le dos à ce monde sauvage ? En rejetant le grand méchant loup, c’est tout son environnement que nous déclarons hostile, c’est la nature que nous diabolisons… Ces méditations du promeneur solitaire sont éclairantes, convaincantes. Elles nous rappellent, et c’est utile, que la montagne appartient aux animaux. Et elles pointent une certaine schizophrénie de notre époque, qui a su, en faisant avancer la cause de l’écologie, mieux prendre soin du vivant, des forêts, mais associe toujours progrès et domination. Le retour du loup nous ramène à la raison : accepter la cohabitation avec lui, c’est renoncer opportunément à notre dérive hégémonique. Le film sait porter la voix de la conciliation, contre les polémiques haineuses. Et sait tendre l’oreille, qu’il s’agisse d’écouter de jeunes bergers ou de comprendre les effets bénéfiques du redéploiement de la tradition pastorale sur l’industrie de la croquette pour chien…
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20h50 Loup
Rediffusion Film d'aventures 1h43 Tout publicLes Evènes sont des nomades de Sibérie orientale, qui vivent de l'élevage des rennes. Sergueï, 16 ans, est le fils de Nicolaï, chef d'un clan composé de quatre familles et possédant un troupeau de 3000 têtes. Dans le cadre de visites traditionnelles, Sergueï retrouve Nastazia, son amie d'enfance. Tous se réjouissent de voir l'attirance mutuelle entre les adolesdents. Sergueï est nommé gardien de la grande harde et mène les animaux au loin, à la recherche de nourriture. Il doit également abattre tous les loups qui menacent le troupeau. Un jour, suivant les traces d'une louve, il découvre ses louveteaux et, attendri, laisse en vie les animaux... - Critique : | Genre : rendez-vous en terre inconnue. Après des documentaires pour la télévision et un documentaire-fiction à gros budget pour le cinéma (Le Dernier Trappeur), l'explorateur du Grand Nord Nicolas Vanier s'est lancé dans la fiction, en adaptant son roman Loup. Toujours en conditions extrêmes... Des éleveurs de rennes (joués par des acteurs français...) vivent en nomades dans les montagnes de Sibérie, au milieu des loups qui menacent. Un jeune gardien va pourtant tenter d'apprivoiser une louve et ses petits... On redoutait le refrain écolo un brin moralisateur sur la nécessaire harmonie entre les hommes et les bêtes. Il arrive dès le prologue, revient en piqûre de rappel à la fin, mais sans gâcher le spectacle. Des scènes attendrissantes avec les louveteaux aux traversées des grands espaces enneigés en traîneau, Loup en met plein la vue. Dommage que la réalisation, bien trop sage, se contente de mettre en valeur les paysages sans se trouver au diapason de la musique de Krishna Levy, digne, elle, des grands films d'aventures hollywoodiens. — Samuel Douhaire
22h33 Vivre avec les loups
Rediffusion Film documentaire 1h30 Tout publicRéalisateur de ce documentaire, Jean-Michel Bertrand s'attaque, avec courage et objectivité, à un sujet qui fait polémique : le retour du loup en France. Pour l'auteur, la réalité du terrain s'impose, et celle-ci confirme que les meutes se multiplient un peu partout dans l'Hexagone. Certes, des points négatifs résultent de cette prolifération, notamment les dégâts causés aux éleveurs longtemps impuissants, voire résignés face à ce phénomène, et désormais pour la plupart convaincus qu'une saine cohabitation s'impose. Mais d'autres aspects, bien plus positifs, semblent doucement émerger et prendre le dessus sur les préjugés... - Critique : Il les piste depuis des années, caméra au poing, pour découvrir leurs domaines dans les paysages de son Champsaur natal, non loin du massif des Écrins (La Vallée des loups, 2016), pour suivre leurs déplacements et l’extension de leur territoire (Marche avec les loups, 2020). Jean-Michel Bertrand a si bien veillé sur ses amies les bêtes qu’aujourd’hui, c’est lui qui est pris pour cible : ce nouveau documentaire le montre face à la vindicte populaire, accusé d’avoir fait revenir ces diables de loups dans les bergeries… Déstabilisé, le réalisateur, qui nous a tant séduits en nous faisant partager ses contemplations, se lance ici dans une réflexion sur les rapports difficiles entre deux espèces pourtant « assez indissociables », souligne-t-il, le loup et l’Homme. Les méditations du promeneur solitaire Comme à chaque fois, un ton unique s’affirme, celui d’un conteur qui se nourrit de déambulations, de rencontres, apprend tout sur le terrain, en prise avec les gens, la nature et les animaux. Quand il nous invite dans sa cabane, cachée au pied d’une falaise, on croit sentir le parfum de la liqueur de génépi qu’il fabrique et l’on goûte sa façon de vivre et de penser hors des cases. N’avons-nous pas tourné le dos à ce monde sauvage ? En rejetant le grand méchant loup, c’est tout son environnement que nous déclarons hostile, c’est la nature que nous diabolisons… Ces méditations du promeneur solitaire sont éclairantes, convaincantes. Elles nous rappellent, et c’est utile, que la montagne appartient aux animaux. Et elles pointent une certaine schizophrénie de notre époque, qui a su, en faisant avancer la cause de l’écologie, mieux prendre soin du vivant, des forêts, mais associe toujours progrès et domination. Le retour du loup nous ramène à la raison : accepter la cohabitation avec lui, c’est renoncer opportunément à notre dérive hégémonique. Le film sait porter la voix de la conciliation, contre les polémiques haineuses. Et sait tendre l’oreille, qu’il s’agisse d’écouter de jeunes bergers ou de comprendre les effets bénéfiques du redéploiement de la tradition pastorale sur l’industrie de la croquette pour chien…
Ce soir sur Ciné+ Famiz :
20h50 Loup
Rediffusion Film d'aventures 1h43 Tout publicLes Evènes sont des nomades de Sibérie orientale, qui vivent de l'élevage des rennes. Sergueï, 16 ans, est le fils de Nicolaï, chef d'un clan composé de quatre familles et possédant un troupeau de 3000 têtes. Dans le cadre de visites traditionnelles, Sergueï retrouve Nastazia, son amie d'enfance. Tous se réjouissent de voir l'attirance mutuelle entre les adolesdents. Sergueï est nommé gardien de la grande harde et mène les animaux au loin, à la recherche de nourriture. Il doit également abattre tous les loups qui menacent le troupeau. Un jour, suivant les traces d'une louve, il découvre ses louveteaux et, attendri, laisse en vie les animaux... - Critique : | Genre : rendez-vous en terre inconnue. Après des documentaires pour la télévision et un documentaire-fiction à gros budget pour le cinéma (Le Dernier Trappeur), l'explorateur du Grand Nord Nicolas Vanier s'est lancé dans la fiction, en adaptant son roman Loup. Toujours en conditions extrêmes... Des éleveurs de rennes (joués par des acteurs français...) vivent en nomades dans les montagnes de Sibérie, au milieu des loups qui menacent. Un jeune gardien va pourtant tenter d'apprivoiser une louve et ses petits... On redoutait le refrain écolo un brin moralisateur sur la nécessaire harmonie entre les hommes et les bêtes. Il arrive dès le prologue, revient en piqûre de rappel à la fin, mais sans gâcher le spectacle. Des scènes attendrissantes avec les louveteaux aux traversées des grands espaces enneigés en traîneau, Loup en met plein la vue. Dommage que la réalisation, bien trop sage, se contente de mettre en valeur les paysages sans se trouver au diapason de la musique de Krishna Levy, digne, elle, des grands films d'aventures hollywoodiens. — Samuel Douhaire
22h33 Vivre avec les loups
Rediffusion Film documentaire 1h30 Tout publicRéalisateur de ce documentaire, Jean-Michel Bertrand s'attaque, avec courage et objectivité, à un sujet qui fait polémique : le retour du loup en France. Pour l'auteur, la réalité du terrain s'impose, et celle-ci confirme que les meutes se multiplient un peu partout dans l'Hexagone. Certes, des points négatifs résultent de cette prolifération, notamment les dégâts causés aux éleveurs longtemps impuissants, voire résignés face à ce phénomène, et désormais pour la plupart convaincus qu'une saine cohabitation s'impose. Mais d'autres aspects, bien plus positifs, semblent doucement émerger et prendre le dessus sur les préjugés... - Critique : Il les piste depuis des années, caméra au poing, pour découvrir leurs domaines dans les paysages de son Champsaur natal, non loin du massif des Écrins (La Vallée des loups, 2016), pour suivre leurs déplacements et l’extension de leur territoire (Marche avec les loups, 2020). Jean-Michel Bertrand a si bien veillé sur ses amies les bêtes qu’aujourd’hui, c’est lui qui est pris pour cible : ce nouveau documentaire le montre face à la vindicte populaire, accusé d’avoir fait revenir ces diables de loups dans les bergeries… Déstabilisé, le réalisateur, qui nous a tant séduits en nous faisant partager ses contemplations, se lance ici dans une réflexion sur les rapports difficiles entre deux espèces pourtant « assez indissociables », souligne-t-il, le loup et l’Homme. Les méditations du promeneur solitaire Comme à chaque fois, un ton unique s’affirme, celui d’un conteur qui se nourrit de déambulations, de rencontres, apprend tout sur le terrain, en prise avec les gens, la nature et les animaux. Quand il nous invite dans sa cabane, cachée au pied d’une falaise, on croit sentir le parfum de la liqueur de génépi qu’il fabrique et l’on goûte sa façon de vivre et de penser hors des cases. N’avons-nous pas tourné le dos à ce monde sauvage ? En rejetant le grand méchant loup, c’est tout son environnement que nous déclarons hostile, c’est la nature que nous diabolisons… Ces méditations du promeneur solitaire sont éclairantes, convaincantes. Elles nous rappellent, et c’est utile, que la montagne appartient aux animaux. Et elles pointent une certaine schizophrénie de notre époque, qui a su, en faisant avancer la cause de l’écologie, mieux prendre soin du vivant, des forêts, mais associe toujours progrès et domination. Le retour du loup nous ramène à la raison : accepter la cohabitation avec lui, c’est renoncer opportunément à notre dérive hégémonique. Le film sait porter la voix de la conciliation, contre les polémiques haineuses. Et sait tendre l’oreille, qu’il s’agisse d’écouter de jeunes bergers ou de comprendre les effets bénéfiques du redéploiement de la tradition pastorale sur l’industrie de la croquette pour chien…