Ciné+ Émotion : Programme TV de la chaîne Ciné+ Émotion
En ce moment sur Ciné+ Émotion :
15h42 Morning Glory
Rediffusion Film : comédie 1h47 Tout publicA New York, Becky Fuller, une jeune productrice de télévision, est licenciée par la chaîne pour laquelle elle travaillait. Alors que la carrière de la jeune femme semble compromise, la chaîne IBS lui propose de reprendre Daybreak, son émission matinale, la moins regardée du pays. Becky accepte sans hésiter ce qu'elle voit comme un défi à relever. Pour relancer l'audience, elle engage un ancien mais brillant journaliste mis au placard. Mais ce dernier ne s'entend pas du tout avec la co-présentatrice de la matinale, Colleen Peck, avec qui il doit pourtant travailler. Malgré les efforts de Becky pour faire décoller l'audience, les téléspectateurs ne sont pas au rendez-vous... - Critique : | Genre : tv show. On ne va pas s'extasier sur cette comédie romantique de série, assez platement mise en scène par Roger Michell — qui eut jadis un éclair en réalisant Coup de foudre à Notting Hill. Mais il faut saluer sa représentation assez fine des médias, et de la montée en puissance de « l'infotainment » (le néologisme qui lie information et divertissement), accélérée par le Net. Voici donc une jeune productrice télé (la jolie Rachel McAdams, qui aurait intérêt à moins gesticuler) chargée de rajeunir la plus minable émission du matin du plus petit des grands « networks » américains. Elle a l'idée d'en confier l'animation à un ex-reporter star, désormais au placard. Harrison Ford fait obstinément la gueule en lançant météo et sujets conso, indignes de lui, un peu comme si Charles Enderlin avait été parachuté à Télématin. Il s'engueule avec la coprésentatrice — Diane Keaton, parfaite en Catherine Ceylac américaine — au point que leurs amabilités matinales boostent l'audience. Son éthique journalistique résistera-t-elle aux nouvelles pratiques du métier, où il s'agit aussi de gagner des clics sur YouTube ? Si les affaires de coeur des uns et des autres laisseront de marbre, en revanche la description de la vie d'une rédaction est très réussie. Curieusement, le journalisme est un des seuls métiers que Hollywood, même dans un film ultra léger, prend suffisamment au sérieux pour ne pas le travestir.
À suivre, dès 17h29 : Pour un garçon (Rediffusion)
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15h42 Morning Glory
Rediffusion Film : comédie 1h47 Tout publicA New York, Becky Fuller, une jeune productrice de télévision, est licenciée par la chaîne pour laquelle elle travaillait. Alors que la carrière de la jeune femme semble compromise, la chaîne IBS lui propose de reprendre Daybreak, son émission matinale, la moins regardée du pays. Becky accepte sans hésiter ce qu'elle voit comme un défi à relever. Pour relancer l'audience, elle engage un ancien mais brillant journaliste mis au placard. Mais ce dernier ne s'entend pas du tout avec la co-présentatrice de la matinale, Colleen Peck, avec qui il doit pourtant travailler. Malgré les efforts de Becky pour faire décoller l'audience, les téléspectateurs ne sont pas au rendez-vous... - Critique : | Genre : tv show. On ne va pas s'extasier sur cette comédie romantique de série, assez platement mise en scène par Roger Michell — qui eut jadis un éclair en réalisant Coup de foudre à Notting Hill. Mais il faut saluer sa représentation assez fine des médias, et de la montée en puissance de « l'infotainment » (le néologisme qui lie information et divertissement), accélérée par le Net. Voici donc une jeune productrice télé (la jolie Rachel McAdams, qui aurait intérêt à moins gesticuler) chargée de rajeunir la plus minable émission du matin du plus petit des grands « networks » américains. Elle a l'idée d'en confier l'animation à un ex-reporter star, désormais au placard. Harrison Ford fait obstinément la gueule en lançant météo et sujets conso, indignes de lui, un peu comme si Charles Enderlin avait été parachuté à Télématin. Il s'engueule avec la coprésentatrice — Diane Keaton, parfaite en Catherine Ceylac américaine — au point que leurs amabilités matinales boostent l'audience. Son éthique journalistique résistera-t-elle aux nouvelles pratiques du métier, où il s'agit aussi de gagner des clics sur YouTube ? Si les affaires de coeur des uns et des autres laisseront de marbre, en revanche la description de la vie d'une rédaction est très réussie. Curieusement, le journalisme est un des seuls métiers que Hollywood, même dans un film ultra léger, prend suffisamment au sérieux pour ne pas le travestir.
À suivre, dès 17h29 : Pour un garçon (Rediffusion)
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15h42 Morning Glory
Rediffusion Film : comédie 1h47 Tout publicA New York, Becky Fuller, une jeune productrice de télévision, est licenciée par la chaîne pour laquelle elle travaillait. Alors que la carrière de la jeune femme semble compromise, la chaîne IBS lui propose de reprendre Daybreak, son émission matinale, la moins regardée du pays. Becky accepte sans hésiter ce qu'elle voit comme un défi à relever. Pour relancer l'audience, elle engage un ancien mais brillant journaliste mis au placard. Mais ce dernier ne s'entend pas du tout avec la co-présentatrice de la matinale, Colleen Peck, avec qui il doit pourtant travailler. Malgré les efforts de Becky pour faire décoller l'audience, les téléspectateurs ne sont pas au rendez-vous... - Critique : | Genre : tv show. On ne va pas s'extasier sur cette comédie romantique de série, assez platement mise en scène par Roger Michell — qui eut jadis un éclair en réalisant Coup de foudre à Notting Hill. Mais il faut saluer sa représentation assez fine des médias, et de la montée en puissance de « l'infotainment » (le néologisme qui lie information et divertissement), accélérée par le Net. Voici donc une jeune productrice télé (la jolie Rachel McAdams, qui aurait intérêt à moins gesticuler) chargée de rajeunir la plus minable émission du matin du plus petit des grands « networks » américains. Elle a l'idée d'en confier l'animation à un ex-reporter star, désormais au placard. Harrison Ford fait obstinément la gueule en lançant météo et sujets conso, indignes de lui, un peu comme si Charles Enderlin avait été parachuté à Télématin. Il s'engueule avec la coprésentatrice — Diane Keaton, parfaite en Catherine Ceylac américaine — au point que leurs amabilités matinales boostent l'audience. Son éthique journalistique résistera-t-elle aux nouvelles pratiques du métier, où il s'agit aussi de gagner des clics sur YouTube ? Si les affaires de coeur des uns et des autres laisseront de marbre, en revanche la description de la vie d'une rédaction est très réussie. Curieusement, le journalisme est un des seuls métiers que Hollywood, même dans un film ultra léger, prend suffisamment au sérieux pour ne pas le travestir.
À suivre, dès 17h29 : Pour un garçon (Rediffusion)
Ce soir sur Ciné+ Émotion :
20h50 Gatsby le magnifique
Rediffusion Film : drame 2h17 Tout publicAu printemps 1922, Nick Carraway, un apprenti écrivain un peu naïf, quitte le Middle-West pour s'installer à New York. Il sympathise avec son voisin, Jay Gatsby, un milliardaire charismatique qui organise des fêtes somptueuses et multiplie les conquêtes féminines. Aux côtés de Gatsby, Nick espère vivre le rêve américain. Au fil des soirées, il observe l'univers des millionnaires et du gratin mondain, bercé par des illusions, des déceptions amoureuses et des mensonges. Nick, fasciné par la vie facile de ces nantis sans en être dupe, entreprend de retranscrire cette expérience dans un roman. De son côté, Jay Gatsby tombe sous le charme de la troublante Daisy. La jeune femme est l'épouse de Tom Buchanan, un homme volage... - Critique : Avec sa formule plus ou moins revendiquée de « grand classique littéraire version bling-bling », on pouvait craindre que ce nouveau Gatsby ne vise que l’originalité à tout prix. Mais l’Australien Baz Luhrmann a un tempérament de caméléon : il fait des rêves d’organisateur de soirées à thème (cabaret pour Moulin Rouge en 2001, aventure pour Australia en 2008) et se coule avec respect dans le roman mythique de Fitzgerald. Qu’on entende Lana Del Rey ou Beyoncé ne fait pas une révolution de cette adaptation. Malgré la 3D, rien de très mode ici. Ce qui l’anime, c’est une envie, plutôt sympathique, de nous rendre proches les personnages : ce ne sont pas des icônes ni des idées. Le parcours de Gatsby est éclairé par des retours en arrière, et ses origines modestes sont soulignées, comme son rejet par la belle société américaine, où il croyait avoir fait sa place en devenant riche. L’interprétation de Leonardo DiCaprio va dans ce sens : l’acteur ne prend pas la pose — il est vrai que Redford le faisait d’une manière indépassable en 1974. Il joue comme s’il n’était qu’un Gatsby parmi d’autres. Un homme qui s’est simplement trompé de vie, d’amour. L’histoire supporte cette clarification des enjeux. Mais le film manque de mystère. Proche de nous, le Gatsby de Baz Luhrmann l’est finalement presque trop.
23h07 Mange, prie, aime
Rediffusion Film : comédie dramatique 2h16 Tout publicLiz Gilbert a tout pour être heureuse. Mais un jour, elle se rend compte que sa vie bien réglée et sans surprise l'ennuie terriblement. Elle décide alors de tout changer et, après un divorce difficile, se donne une année pour voyager à travers le monde à la recherche de nouvelles sensations, de nouvelles expériences. C'est avec l'Europe que Liz choisit de débuter son périple initiatique, en Italie plus exactement, où elle commence par redécouvrir le plaisir de manger. Elle s'envole ensuite pour l'Inde, où elle fait connaissance avec la prière et le pouvoir de l'esprit. Puis, à Bali, une rencontre la bouleverse... - Critique : | Genre : loukoum thérapie. Qui n'a rêvé de tout larguer pour faire le tour du monde ? Elizabeth Gilbert, romancière new-yorkaise, la trentaine neurasthénique, l'a fait et a raconté son voyage dans un livre devenu best-seller. Un succès s'expliquant en partie par l'identification des lectrices (et des rares lecteurs égarés) à une héroïne qui leur ressemble. Vont-elles s'identifier à la divine Julia Roberts qui s'extasie sur une pizza à Rome (« mange »), s'initie au bouddhisme en Inde (« prie ») et tombe sur Javier Bardem à Bali (« aime »). Ou comment transformer un trépidant récit autobiographique pour midinettes en gros loukoum pour agences de voyages.
Ce soir sur Ciné+ Émotion :
20h50 Gatsby le magnifique
Rediffusion Film : drame 2h17 Tout publicAu printemps 1922, Nick Carraway, un apprenti écrivain un peu naïf, quitte le Middle-West pour s'installer à New York. Il sympathise avec son voisin, Jay Gatsby, un milliardaire charismatique qui organise des fêtes somptueuses et multiplie les conquêtes féminines. Aux côtés de Gatsby, Nick espère vivre le rêve américain. Au fil des soirées, il observe l'univers des millionnaires et du gratin mondain, bercé par des illusions, des déceptions amoureuses et des mensonges. Nick, fasciné par la vie facile de ces nantis sans en être dupe, entreprend de retranscrire cette expérience dans un roman. De son côté, Jay Gatsby tombe sous le charme de la troublante Daisy. La jeune femme est l'épouse de Tom Buchanan, un homme volage... - Critique : Avec sa formule plus ou moins revendiquée de « grand classique littéraire version bling-bling », on pouvait craindre que ce nouveau Gatsby ne vise que l’originalité à tout prix. Mais l’Australien Baz Luhrmann a un tempérament de caméléon : il fait des rêves d’organisateur de soirées à thème (cabaret pour Moulin Rouge en 2001, aventure pour Australia en 2008) et se coule avec respect dans le roman mythique de Fitzgerald. Qu’on entende Lana Del Rey ou Beyoncé ne fait pas une révolution de cette adaptation. Malgré la 3D, rien de très mode ici. Ce qui l’anime, c’est une envie, plutôt sympathique, de nous rendre proches les personnages : ce ne sont pas des icônes ni des idées. Le parcours de Gatsby est éclairé par des retours en arrière, et ses origines modestes sont soulignées, comme son rejet par la belle société américaine, où il croyait avoir fait sa place en devenant riche. L’interprétation de Leonardo DiCaprio va dans ce sens : l’acteur ne prend pas la pose — il est vrai que Redford le faisait d’une manière indépassable en 1974. Il joue comme s’il n’était qu’un Gatsby parmi d’autres. Un homme qui s’est simplement trompé de vie, d’amour. L’histoire supporte cette clarification des enjeux. Mais le film manque de mystère. Proche de nous, le Gatsby de Baz Luhrmann l’est finalement presque trop.
23h07 Mange, prie, aime
Rediffusion Film : comédie dramatique 2h16 Tout publicLiz Gilbert a tout pour être heureuse. Mais un jour, elle se rend compte que sa vie bien réglée et sans surprise l'ennuie terriblement. Elle décide alors de tout changer et, après un divorce difficile, se donne une année pour voyager à travers le monde à la recherche de nouvelles sensations, de nouvelles expériences. C'est avec l'Europe que Liz choisit de débuter son périple initiatique, en Italie plus exactement, où elle commence par redécouvrir le plaisir de manger. Elle s'envole ensuite pour l'Inde, où elle fait connaissance avec la prière et le pouvoir de l'esprit. Puis, à Bali, une rencontre la bouleverse... - Critique : | Genre : loukoum thérapie. Qui n'a rêvé de tout larguer pour faire le tour du monde ? Elizabeth Gilbert, romancière new-yorkaise, la trentaine neurasthénique, l'a fait et a raconté son voyage dans un livre devenu best-seller. Un succès s'expliquant en partie par l'identification des lectrices (et des rares lecteurs égarés) à une héroïne qui leur ressemble. Vont-elles s'identifier à la divine Julia Roberts qui s'extasie sur une pizza à Rome (« mange »), s'initie au bouddhisme en Inde (« prie ») et tombe sur Javier Bardem à Bali (« aime »). Ou comment transformer un trépidant récit autobiographique pour midinettes en gros loukoum pour agences de voyages.
Ce soir sur Ciné+ Émotion :
20h50 Gatsby le magnifique
Rediffusion Film : drame 2h17 Tout publicAu printemps 1922, Nick Carraway, un apprenti écrivain un peu naïf, quitte le Middle-West pour s'installer à New York. Il sympathise avec son voisin, Jay Gatsby, un milliardaire charismatique qui organise des fêtes somptueuses et multiplie les conquêtes féminines. Aux côtés de Gatsby, Nick espère vivre le rêve américain. Au fil des soirées, il observe l'univers des millionnaires et du gratin mondain, bercé par des illusions, des déceptions amoureuses et des mensonges. Nick, fasciné par la vie facile de ces nantis sans en être dupe, entreprend de retranscrire cette expérience dans un roman. De son côté, Jay Gatsby tombe sous le charme de la troublante Daisy. La jeune femme est l'épouse de Tom Buchanan, un homme volage... - Critique : Avec sa formule plus ou moins revendiquée de « grand classique littéraire version bling-bling », on pouvait craindre que ce nouveau Gatsby ne vise que l’originalité à tout prix. Mais l’Australien Baz Luhrmann a un tempérament de caméléon : il fait des rêves d’organisateur de soirées à thème (cabaret pour Moulin Rouge en 2001, aventure pour Australia en 2008) et se coule avec respect dans le roman mythique de Fitzgerald. Qu’on entende Lana Del Rey ou Beyoncé ne fait pas une révolution de cette adaptation. Malgré la 3D, rien de très mode ici. Ce qui l’anime, c’est une envie, plutôt sympathique, de nous rendre proches les personnages : ce ne sont pas des icônes ni des idées. Le parcours de Gatsby est éclairé par des retours en arrière, et ses origines modestes sont soulignées, comme son rejet par la belle société américaine, où il croyait avoir fait sa place en devenant riche. L’interprétation de Leonardo DiCaprio va dans ce sens : l’acteur ne prend pas la pose — il est vrai que Redford le faisait d’une manière indépassable en 1974. Il joue comme s’il n’était qu’un Gatsby parmi d’autres. Un homme qui s’est simplement trompé de vie, d’amour. L’histoire supporte cette clarification des enjeux. Mais le film manque de mystère. Proche de nous, le Gatsby de Baz Luhrmann l’est finalement presque trop.
23h07 Mange, prie, aime
Rediffusion Film : comédie dramatique 2h16 Tout publicLiz Gilbert a tout pour être heureuse. Mais un jour, elle se rend compte que sa vie bien réglée et sans surprise l'ennuie terriblement. Elle décide alors de tout changer et, après un divorce difficile, se donne une année pour voyager à travers le monde à la recherche de nouvelles sensations, de nouvelles expériences. C'est avec l'Europe que Liz choisit de débuter son périple initiatique, en Italie plus exactement, où elle commence par redécouvrir le plaisir de manger. Elle s'envole ensuite pour l'Inde, où elle fait connaissance avec la prière et le pouvoir de l'esprit. Puis, à Bali, une rencontre la bouleverse... - Critique : | Genre : loukoum thérapie. Qui n'a rêvé de tout larguer pour faire le tour du monde ? Elizabeth Gilbert, romancière new-yorkaise, la trentaine neurasthénique, l'a fait et a raconté son voyage dans un livre devenu best-seller. Un succès s'expliquant en partie par l'identification des lectrices (et des rares lecteurs égarés) à une héroïne qui leur ressemble. Vont-elles s'identifier à la divine Julia Roberts qui s'extasie sur une pizza à Rome (« mange »), s'initie au bouddhisme en Inde (« prie ») et tombe sur Javier Bardem à Bali (« aime »). Ou comment transformer un trépidant récit autobiographique pour midinettes en gros loukoum pour agences de voyages.