Ciné+ Club : Programme TV de la chaîne Ciné+ Club

En ce moment sur Ciné+ Club :

04h53 La femme de ma vie

Rediffusion Film : drame 1h39 Tout public
La femme de ma vie

Simon, violoniste virtuose, a créé un trio de musique de chambre avec sa compagne Laura. Depuis toujours dévoré par le trac, il a fini par sombrer dans l'alcool, pensant y trouver la force de surmonter son angoisse. Un soir de concert, il craque, prend la fuite et se réfugie dans une chambre d'hôtel. Son ami Bernard vient l'en sortir, à temps pour le début du concert. Vaincu par l'angoisse, Simon s'écroule sur scène, devant les caméras de télévision. Il doit maintenant assumer sa honte, en plus de sa peur. Il fuit Laura et se cache. Un jour, dans un bar, il rencontre Pierre, un étranger compatissant qui l'invite à se reposer chez lui...

1h 31min

À suivre, dès 06h32 : Mauvaise graine (Rediffusion)

Ce soir sur Ciné+ Club :

20h50 Dites-lui que je l'aime

Inédit Film : drame 1h44 -10

Installé à Boissy, dans l'Isère, David Martinot a l'apparence d'un comptable bien tranquille. Il prétend passer tous ses week-ends auprès de ses parents. En réalité, ces derniers sont morts depuis longtemps et David consacre tout son temps libre à l'aménagement d'un chalet isolé qu'il a fait construire pour Lise, son amie d'enfance. Si lui l'aime d'un amour passionné et s'il est prêt à toutes les folies pour la contenter, la jeune femme, de son côté, est mariée, mère de famille et ne veut pas de lui. Or David, dans sa folie, feint d'ignorer ces faits incontournables. Juliette, une voisine amoureuse de lui, découvre son secret...

« Dites-lui que je l'aime » sur Ciné+ Club

22h34 The Wrestler

Rediffusion Film : drame 1h46 -12

A la fin des années 80, Randy Robinson était une vedette du catch. Aujourd'hui usé jusqu'à la corde, il ne se produit plus que dans des salles minables, habite dans une caravane et travaille à mi-temps dans un supermarché. Brouillé avec sa fille Stephanie, il ne vit que pour le catch. Un jour, à l'issue d'un match, il est foudroyé par une crise cardiaque. Après une opération et un séjour à l'hôpital, on lui signifie qu'il doit arrêter le catch. Randy tente alors de renouer avec sa fille et entame une liaison avec une strip-teaseuse, Cassidy. Mais il reste animé par le désir de remonter sur un ring et se voit proposer un match contre son vieil adversaire, l'Ayatollah... - Critique : | Genre : baroud d'honneur. Le visage boursouflé, les pectoraux bombés, les cheveux filasse... Voilà le Mickey Rourke 2008 : un mutant inédit, entre Rahan et un chanteur de hard rock, dont le come-back à l'écran devient l'enjeu même du film. Il y joue, pour ainsi dire, le rôle de sa vie et fait ici don de son corps au cinéma comme d'autres à la médecine. Assurer le spectacle, voilà ce que Randy, légende du catch, a accompli avec succès pendant des années. Sa jeunesse est maintenant derrière lui. Il refuse pourtant de raccrocher et se produit dans des gymnases de quartier. Endetté, seul, il crèche dans un mobil-home ou dans son van, lorsque les fins de mois sont trop difficiles. Le plat servi est cru et saignant. Le catch, de plus en plus populaire, ne recèle pas la noblesse primitive de la boxe et n'a pas joui comme elle des faveurs du cinéma. Cette lutte, qui rappelle de loin les jeux du cirque, mêle les coups pour de faux et les vraies mandales. Plus le corps est martyrisé, plus le spectacle est réussi. Randy endure donc. Se ménager, prévoir, construire, il ne sait pas. Il finit par transformer sa vie en baroud d'honneur. Beau baroud, où Mickey Rourke est tantôt fort comme Hercule, tantôt fragile comme une petite vieille, lorsqu'il met ses lunettes. Son animalité porte une douceur qui semble remonter à l'enfance. — Jacques Morice

« The Wrestler » sur Ciné+ Club

Programme Ciné+ Club de la journée d'aujourd'hui

Vendredi 31 Mars 2023

De 06h32 à 06h45 Mauvaise graine

Rediffusion Film : court métrage 13mn Tout public

Sadia, 18 ans, se livre à un mystérieux trafic dans sa cité. Le jour où son copain Arthur découvre ses activités illégales et le réseau qui se cache derrière, il va devoir effectuer un choix...

Sur Cine Plus Club dès 06h32 : Mauvaise graine

De 06h45 à 08h30 Lamb

Rediffusion Film fantastique 1h45 -12

Après la perte d'un être cher, Maria et Ingvar, un couple d'éleveurs de moutons islandais trouve du réconfort en prenant soin d'un agneau nouveau-né qu'ils élèvent comme leur enfant. Leur relation était à deux doigts d'exploser avant l'apparition du petit ovin. Isolée de tout dans sa ferme, Maria retrouve du bonheur en s'occupant de ce petit animal comme de son propre enfant. Mais alors qu'elle se comporte avec l'animal comme si c'était un bébé humain, l'arrivée du frère d'Ingvar, Petur, va dérégler leur nouvel environnement. La nature leur a offert un cadeau qui nécessite de très gros sacrifices afin de ne faire perdre pied à l'animal... - Critique : Quelque chose est caché là. Ou quelqu’un ? Dans le brouillard où nous plonge la première scène de ce film islandais, parmi des moutons qui semblent fuir un danger, un mystère se noue d’emblée. Au milieu des espaces immenses d’une nature intimidante, le réalisateur, débutant très doué, joue avec ce qui s’offre à notre regard et avec ce qui s’y soustrait. Dans une ferme isolée, son travail sur les cadrages et le son fait naître une atmosphère tendue, comme les rapports de María et Ingvar, encore figés dans le vide laissé par la mort de leur unique enfant. Jusqu’au jour où, dans la bergerie, un nouveau-né leur redonne la joie. María le porte, enveloppé dans une couverture qui le cache… Aux confins du monde, Lamb nous transporte dans une vallée où, autant que les brouillards, les temps anciens s’attardent, avec leurs contes et légendes. Comme sous l’influence de paysages hors du commun où l’extraordinaire est resté familier, les personnages jugent normal d’installer dans un lit d’enfant… un agneau. En franchissant peu à peu la frontière du fantastique, le film ne perd pourtant jamais la rigueur qui le rend fascinant et implacable. Peu à peu, des secrets sont dévoilés. Sauf un. Celui de cette présence qu’on a sentie dès le premier plan. Autour de cette image manquante et de l’histoire d’une absence que des parents veulent combler, Valdimar Jóhannsson construit un film à suspense superbe, d’une fabuleuse originalité.

Sur Cine Plus Club dès 06h45 : Lamb

De 08h30 à 10h20 Outsiders

Rediffusion Film : drame 1h50 Tout public

A Tulsa, Oklahoma, dans les années 60. Deux bandes d'adolescents rivales s'affrontent. Face aux Greasers, issus des quartiers pauvres, les Socs, enfants de bourgeois, ne cessent d'affirmer leur suprématie. Ponyboy, un orphelin, ses deux frères et Johnny, qui est rejeté par sa famille, font partie des Greasers. Un soir, Ponyboy et Johnny vont au cinéma en plein air avec Dallas, l'un des durs de la bande, tout juste sorti de prison. Ils y rencontrent deux filles des Socs. Entre Ponyboy et Cherry, le courant passe tout de suite. Plus tard, dans la soirée, les deux garçons affrontent quatre Socs dans un parc. Johnny sort un couteau. L'un des Socs reste à terre... - Critique : Formellement, le Coppola opératique des seventies et le Coppola clinquant des années 80 sont aux antipodes. Mais à y regarder plus attentivement, après la Mafia des deux premiers Parrain et la soldatesque d’Apocalypse Now, il est encore question de virilité et de malédiction, de vengeance aveugle et de jeunesse fauchée, dans le relativement méconnu (et mal aimé) Outsiders, nouveau film de bande organisée. Après le Las Vegas fantasmé et recréé en studio de Coup de cœur (1982), Coppola choisit de descendre dans les rues de Tulsa, Oklahoma, qui se trouve être aussi la ville de Larry Clark, qui y photographia ses amis junkies dans un livre culte et éponyme, publié en 1971. L’action se situe ici au début des sixties. Deux bandes d’adolescents bagarreurs s’affrontent, comme dans West Side Story : d’un côté les Greasers, prolos sans famille aux cheveux gominés (grease), de l’autre les Socials, gosses de riches en Cadillac. Dès la première scène, qui voit son héros, au sortir d’un film avec Paul Newman, imiter l’acteur dans un miroir, le cinéaste-cinéphile convoque la mythologie du rebelle sans cause. Le casting aligne les futurs beaux gosses de Hollywood : Matt Dillon, Patrick Swayze… Tom Cruise, pois sauteur à peine pubère, fait des cabrioles sur les capots des bagnoles. Posée au ras du sol, la caméra les capte en contre-plongée. Des mioches aux allures de géants. Des aubes filmées comme des soleils couchants.

Sur Cine Plus Club dès 08h30 : Outsiders

De 10h20 à 12h05 Flag Day

Rediffusion Film : drame 1h45 Tout public

Quand Jennifer, une journaliste, se lance dans une enquête pour découvrir qui se cache derrière une importante fraude financière, elle n'imagine pas un seul instant où vont la mener ses investigations. Après avoir compris que son propre père, John, en est un des auteurs, elle se remémore avec nostalgie sa jeunesse emplie d'insouciance auprès de cet homme protecteur et aimant avant sa soudaine disparition pour d'obscures raisons. Peu à peu, elle saisit l'influence du parcours de John sur le sien, teinté d'incompréhensibles embûches. En colère et bouleversée, elle choisit pourtant d'aider son père devant l'urgence de la situation... - Critique : Cinq ans après le grotesque The Last Face, Sean Penn a fait en 2021 son retour dans la compétition cannoise avec ce mélo nettement plus modeste, inspiré d’une histoire vraie. Malgré des afféteries de mise en scène lorgnant en vain le cinéma de Terrence Malick, on peut trouver un charme mélancolique à cette histoire de rendez-vous éternellement ratés entre un escroc et sa fille. L’acteur-réalisateur américain y donne la réplique à la sienne, Dylan, et se jette sans retenue — ce n’est pas son genre ! — dans un rôle de loser mythomane touchant à défaut d’être original. Une remise en jambes pas désagréable, en attendant mieux ?

Sur Cine Plus Club dès 10h20 : Flag Day

De 12h05 à 13h13 Des cowboys et des indiens, le cinéma de Patar et Aubier

Documentaire cinéma 1h8 Tout public

Du personnage de Coboy dans "Panique au village", à celui de Célestine dans "Ernest et Célestine", coréalisé avec Benjamin Renner, gros plan sur le travail de Vincent Patar et Stéphane Aubier, qui démontre des qualités narratives et un constant renouveau dans les techniques d'animation. Le documentaire revient sur leur histoire d'amitié longue de plus de trente ans, et se veut le témoin direct d'une époque faste du cinéma belge.

Sur Cine Plus Club dès 12h05 : Des cowboys et des indiens, le cinéma de Patar et Aubier

De 13h13 à 13h29 Les misérables

Rediffusion Film : court métrage 16mn -10

Venu de province, un policier est nommé en banlieue parisienne. Là, il découvre les méthodes de ses collègues et se trouve pris dans une spirale de violence. - Critique : Qui a volé le lionceau du cirque des Gitans ? Au lendemain de la victoire des Bleus à la Coupe du monde de foot en 2018, les esprits s’échauffent dans la France multi-ethnique et métissée. Une cité de Montfermeil devient le condensé de toutes les tensions sociales, puis une poudrière, sans qu’on passe jamais par les caricatures du cinéma dit de banlieue. La hauteur de vue du réalisateur Ladj Ly, fils de ce quartier, se lit dans son choix ­d’endosser le regard d’un flic (Damien Bonnard), nouvel arrivant à la brigade anticriminalité. Car pour le jeune révolté que fut le cinéaste, la police était l’ennemie, qui abusait de son pouvoir. Accompagner, cette fois, et même avec une certaine empathie, la patrouille et les interventions de la brigade ­apporte un équilibre rare entre les forces en présence. Victor Hugo rédigea Les Misérables dans cette ville de Montfermeil. Le film distille les allusions au roman, à commencer par son personnage de Gavroche noir, tombé par terre après un tir de flash-ball – une bavure policière –, puis voué à la rébellion. Mais ce titre s’impose aussi pour évoquer un monde situé du mauvais ­côté de toutes les inégalités. Un monde abandonné à ses expédients, à ses derniers retranchements : la drogue et son commerce, l’islamisme. Un monde que policiers et émeutiers partagent, finalement. Ladj Ly montre leur face-à-face devenu incendiaire, terrifiant, mais choisit, en un dernier geste magnifique, de le suspendre. Le pire peut attendre.

Sur Cine Plus Club dès 13h13 : Les misérables

De 13h29 à 15h33 Xenia

Rediffusion Film : comédie dramatique 2h4 Tout public

La mère de Dany et Odysseas, une chanteuse de cabaret, travaillait sur des bateaux de croisière. Elle meurt soudainement, laissant ses enfants désemparés. Dany convainc son frère de partir à la recherche de leur père, qui vit à Thessalonique. Leur but est de persuader leur géniteur de les reconnaître : leur mère étant de nationalité albanaise, ils risquent à tout moment d'être expulsés. Soudés par l'amour des chansons italiennes des années 70, ils ont également l'intention de participer à un célèbre concours de chant qui, espèrent-ils, pourrait bien changer leur destin... - Critique : | Genre : Hellène de choix. Sans famille, version grecque : deux gamins, Dany, presque 16 ans, Odysseas, presque 18, traversent la Grèce du sud au nord. De Crète, où le plus jeune habitait, jusqu'à Thessalonique, où vit peut-être encore le père qui les abandonna sans les reconnaître... Ils ont pour eux quelques amis du monde de la nuit, marginaux et chaleureux, et contre eux à peu près toute la Grèce d'aujourd'hui, plongée dans une crise économique qui réveille les pires populismes. A ce jeu-là, Dany, le cadet, avec sa frange décolorée, ses piercings et son homosexualité assumée, est une cible de choix. Un mélodrame, alors ? Ou une tragédie, en conformité avec la spécialité locale ? Tout le contraire : un récit d'apprentissage où l'énergie, l'insouciance l'emportent sur le fatum, où l'amour fraternel et le culot de l'adolescence triomphent des mauvaises ondes. C'est tout le talent de conteur de Panos H. Koutras, dont le quatrième film (après le sombre Strella) est le plus maîtrisé, le plus ouvert : chaque fois que sa fable picaresque s'égare vers trop de pathos ou de clichés, il la remet, par une brusque embardée, sur des rails moins fréquentés. En témoigne une belle séquence ­nocturne qui cite La Nuit du chasseur, puis détourne avec pudeur et humour la référence. On s'attardera sur le titre : Xenia n'est pas seulement le nom de l'hôtel désaffecté où les frangins trouvent un temps refuge, Robinsons d'une Grèce à reconstruire, mais signifie déjà en grec ancien l'hospitalité. Le mot convient parfaitement au film lui-même, ce havre de résistance, de résilience, dont on aime fraternellement les personnages et où l'on se sent bien. — Aurélien Ferenczi

Sur Cine Plus Club dès 13h29 : Xenia

De 15h33 à 18h24 Le regard d'Ulysse

Rediffusion Film : drame 2h51 Tout public

Un cinéaste a entrepris de retrouver les trois premières bobines de films utilisées dans les Balkans, en 1905, par les frères Manakis. Après avoir assisté aux manifestations qu'a provoquées la projection en plein air de l'une de ses oeuvres, le cinéaste suit les traces des frères Manakis. Son périple le mène d'abord en Albanie, puis en Macédoine. Il rencontre une jeune femme dans un musée, la retrouve dans un train, avant de revivre, à la frontière bulgare, un épisode de la vie de l'un des frères Manakis. C'est ensuite un événement de son enfance qui resurgit à sa mémoire. Le cinéaste quitte la jeune femme et prend un bateau qui remonte le Danube jusqu'à Belgrade...

Sur Cine Plus Club dès 15h33 : Le regard d'Ulysse

De 18h24 à 20h00 Tout fout le camp

Rediffusion Film : comédie 1h36 Tout public

Même s'il estime posséder le talent d'un grand reporter, Thomas ne parvient pas à percer et se contente à son grand regret d'écrire quelques articles pour un quotidien à faible tirage du nord de la France. Appelé à faire un portrait d'un musicien pour le moins original, et quelque peu hautain, Thomas se lance à reculons dans sa nouvelle tâche. Pour réaliser un billet à la hauteur de ses attentes, le pigiste décide de suivre l'artiste pendant plusieurs jours dans son quotidien. Une idée qui semble lumineuse au premier abord, mais qui se transforme rapidement en catastrophe après un accident de voiture sur une route de campagne... - Critique : De sa rencontre avec le punk amiénois Usé (Nicolas Belvalette pour l’état civil), Sébastien Betbeder a bricolé un film sous le signe de l’hybridation. Il y télescope les genres : la biographie haute en ­couleur du musicien, par ailleurs candidat à l’élection municipale d’Amiens en 2014 sous la bannière poético-­farfelue du Parti sans cible, irrigue tour à tour une farce burlesque, un film de zombies fauché et un road movie rural. Un pigiste du Courrier picard (Thomas Scimeca, habitué du cinéma de Betbeder) est envoyé tirer le portrait du saltimbanque aux ambitions démocratiques. L’interview déraille lors­qu’un cadavre ressuscite littéralement d’un tas d’ordures pour s’inviter dans l’aventure avec sa petite sœur monitrice de char à voile. Se forme ainsi un quatuor de perdants magnifiques… Le film peut déconcerter par le ­côté aléatoire de son intrigue, la superposition un rien forcée mais réussie des registres (potache, absurde puis mélancolique) et les réflexions teintées d’humour noir (contre les violences policières ou les renoncements de la gauche), tombant parfois comme des cheveux sur la soupe. Mais il y a aussi dans ce patchwork ­picard et picaresque une tentative de dire la confusion d’une génération désespérée par la politique d’Emmanuel Macron, considéré à son tour comme « usé » et originaire d’Amiens, ce qui est tout sauf un hasard.

Sur Cine Plus Club dès 18h24 : Tout fout le camp

De 20h00 à 20h29 Le village : Nous, on a pas de problème avec le mot "cible"

Rediffusion Documentaire découvertes 29mn Tout public

Saison : 1 - Épisode : 4 - La première assemblée générale de Tënk a lieu à Lussas. Le maire se réjouit que le village documentaire entre dans le "vrai champ de l'économie". Les bulldozers terrassent le terrain du futur bâtiment. Le site internet de Tënk doit aussi être construit. C'est un peu un dialogue de sourds avec les professionnels du web design descendus de Paris pour l'occasion…

Sur Cine Plus Club dès 20h00 : Le village

De 20h29 à 20h50 Par ici les sorties

Magazine du cinéma 21mn Tout public

Toutes les sorties en salle de la semaine.

Sur Cine Plus Club dès 20h29 : Par ici les sorties

De 20h50 à 22h34 Dites-lui que je l'aime

Inédit Film : drame 1h44 -10

Installé à Boissy, dans l'Isère, David Martinot a l'apparence d'un comptable bien tranquille. Il prétend passer tous ses week-ends auprès de ses parents. En réalité, ces derniers sont morts depuis longtemps et David consacre tout son temps libre à l'aménagement d'un chalet isolé qu'il a fait construire pour Lise, son amie d'enfance. Si lui l'aime d'un amour passionné et s'il est prêt à toutes les folies pour la contenter, la jeune femme, de son côté, est mariée, mère de famille et ne veut pas de lui. Or David, dans sa folie, feint d'ignorer ces faits incontournables. Juliette, une voisine amoureuse de lui, découvre son secret...

Sur Cine Plus Club dès 20h50 : Dites-lui que je l'aime

De 22h34 à 00h20 The Wrestler

Rediffusion Film : drame 1h46 -12

A la fin des années 80, Randy Robinson était une vedette du catch. Aujourd'hui usé jusqu'à la corde, il ne se produit plus que dans des salles minables, habite dans une caravane et travaille à mi-temps dans un supermarché. Brouillé avec sa fille Stephanie, il ne vit que pour le catch. Un jour, à l'issue d'un match, il est foudroyé par une crise cardiaque. Après une opération et un séjour à l'hôpital, on lui signifie qu'il doit arrêter le catch. Randy tente alors de renouer avec sa fille et entame une liaison avec une strip-teaseuse, Cassidy. Mais il reste animé par le désir de remonter sur un ring et se voit proposer un match contre son vieil adversaire, l'Ayatollah... - Critique : | Genre : baroud d'honneur. Le visage boursouflé, les pectoraux bombés, les cheveux filasse... Voilà le Mickey Rourke 2008 : un mutant inédit, entre Rahan et un chanteur de hard rock, dont le come-back à l'écran devient l'enjeu même du film. Il y joue, pour ainsi dire, le rôle de sa vie et fait ici don de son corps au cinéma comme d'autres à la médecine. Assurer le spectacle, voilà ce que Randy, légende du catch, a accompli avec succès pendant des années. Sa jeunesse est maintenant derrière lui. Il refuse pourtant de raccrocher et se produit dans des gymnases de quartier. Endetté, seul, il crèche dans un mobil-home ou dans son van, lorsque les fins de mois sont trop difficiles. Le plat servi est cru et saignant. Le catch, de plus en plus populaire, ne recèle pas la noblesse primitive de la boxe et n'a pas joui comme elle des faveurs du cinéma. Cette lutte, qui rappelle de loin les jeux du cirque, mêle les coups pour de faux et les vraies mandales. Plus le corps est martyrisé, plus le spectacle est réussi. Randy endure donc. Se ménager, prévoir, construire, il ne sait pas. Il finit par transformer sa vie en baroud d'honneur. Beau baroud, où Mickey Rourke est tantôt fort comme Hercule, tantôt fragile comme une petite vieille, lorsqu'il met ses lunettes. Son animalité porte une douceur qui semble remonter à l'enfance. — Jacques Morice

Sur Cine Plus Club dès 22h34 : The Wrestler