
Ciné+ Club : Programme TV de la chaîne Ciné+ Club
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12h26 Still The Woman
Rediffusion Documentaire culture 1h5 Tout publicGrande habituée du festival de Cannes (un Grand Prix, un Carrosse d'or et une Caméra d'or), la réalisatrice Naomi Kawase insiste dans chacun de ses films sur la valeur du vivre ensemble intergénérationnel, et sur l'importance de la cohésion communautaire. Riche de conversations avec des actrices (Miki Mizuno, Ayama Mizaki, Kirin Kiri et Juliette Binoche), des femmes artistes, et avec la maire de Tokyo, le documentaire compose le portrait de la femme contemporaine japonaise, qui alimente aujourd'hui le souffle de l'âme japonaise. Téméraires et pleines d'énergie créatrice, descendantes cachées de la déesse Kannon, les femmes seraient, selon l'auteur, l'avenir du Japon.
À suivre, dès 13h31 : Pas de scandale (Rediffusion)
Ce soir sur Ciné+ Club :
20h50 En même temps
Inédit Film : comédie 1h47 -10Didier Béquet, un maire de droite, tente de faire construire un parc de loisirs en lieu et place d'une forêt primaire. Pour ce faire il tente de corrompre son collègue écologiste. Mais un soir, de jeunes féministes réussissent à les coller entre eux, ce qui les amène à passer la nuit ensemble. C'est alors que débute un long périple pour les deux politiciens, et même si Didier fait le maximum pour convaincre son compère écologiste Pascal Molitor, le fait d'être obliger de passer la nuit ensemble va les amener à beaucoup échanger. Et de ces échanges se construit un rapprochement inattendu qui peut faire naître beaucoup d'espoir... - Critique : Didier Béquet est maire, tendance nouvelle droite décomplexée, fanfaron et clientéliste, prêt à tout pour faire aboutir la construction d’un parc de loisirs. Il invite à dîner un rival, Pascal Molitor, écologiste farouchement opposé à ce projet, en espérant l’amadouer. Bien enivrés, les deux adversaires se rendent au « FMI », un bar à hôtesses, où ils se retrouvent piégés par une activiste féministe. Les voilà ficelés l’un à l’autre, enlacés comme des amants. Une nuit très embarrassante les attend, conduisant le « quadripède » qu’ils sont devenus d’un cabinet de vétérinaire au commissariat, en passant par diverses visites chez des proches. Qu’est-ce qui cloche dans ce dixième film réalisé par le tandem Kervern-Delépine ? L’impression qu’ils ne sont pas à la bonne place. Les cinéastes avaient jusque-là pris le parti des perdants, prolétaires, marginaux, celui d’une France d’en bas qui ne baisse pas les bras, capable de récréer du lien social. En s’aventurant directement sur le terrain des dominants, à savoir les hommes politiques, avec leurs calculs, leur cynisme ou leur force de conviction, les auteurs perdent une bonne part de cet humour absurde et de cette mocheté poétique qu’ils puisaient chez leurs antihéros. Même s’il s’amende, Béquet (Jonathan Cohen) reste une caricature limitée. Molitor (Vincent Macaigne) est pastiché plus tendrement. Mais aucun de ces deux-là n’est attachant ni ne provoque d’étincelles. Aucun n’est un vrai personnage. En même temps se contente d’enchaîner des sketches satiriques qui pourraient suffire dans l’émission Groland, mais qui, mis bout à bout , passent difficiement la rampe. La rébellion joyeuse du gang de féministes aurait pu sauver le film. Si India Hair, actrice originale, créative, pas assez reconnue, parvient à tirer son épingle de jeu, c’est hélas moins vrai pour Jehnny Beth et Doully, cantonnées à de la pâle figuration. On sent les réalisateurs pas si à l’aise avec le combat féministe, certes défendu par eux, mais de manière naïve, forcée, un rien opportuniste. Ils butent alors sur une impasse : on ne peut pas combiner militantisme et dérision.

22h37 Mords-les !
Film : court métrage 36mn -10Brigitte Fontaine, une authentique enfant de la cité du Viaduc, déambule telle une imprécatrice en vociférant dans les rues de Morlaix, en Bretagne.
