Ciné+ Club : Programme TV de la chaîne Ciné+ Club
En ce moment sur Ciné+ Club :
15h33 Disco Boy
Rediffusion Film : drame 1h29 -10Après avoir fui la Biélorussie, Aleksei parvient à rejoindre Paris et décide de s'engager dans la Légion étrangère. Ses camarades et lui sont envoyés au combat dans le delta du Niger. De son côté, Jomo, un jeune révolutionnaire, se bat avec ses compatriotes contre les compagnies pétrolières qui ont anéanti son village. Il rêve secrètement d'être danseur. Un jour, Jomo et ses camarades prennent en otages des ressortissants français, poussant l'Etat à engager un commando pour les libérer. Aleksei fait partie de l'unité envoyée dans la jungle. C'est ainsi que les deux hommes vont se croiser... - Critique : « Êtes-vous prêt à prendre des risques ? », s’enquiert le recruteur de la Légion étrangère. « Qui a peur reste à la maison », lui rétorque Aleksei, accent français à couper au coutelas, forgé grâce aux « films ». Des risques, il en a déjà pris d’immenses pour traverser l’Europe depuis la Biélorussie, sa maison. On l’a vu franchir la frontière polonaise, infiltré dans un bus de supporteurs d’une équipe de football. La traversée nocturne d’une rivière, arrimé à un matelas pneumatique, aura été fatale à son camarade d’exil. Entrer dans la Légion, devenir un homme sans passé pour avoir un avenir, tel est le plan d’Aleksei, madone tatouée sur le torse et cicatrice sur la lèvre supérieure. Avec ses faux airs de Joaquin Phoenix juvénile, Franz Rogowski, acteur allemand intense, repéré chez Christian Petzold, porte ce film de guerre psychédélique sur ses épaules. L’une des scènes les plus audacieuses se situe exactement à mi-parcours, au cœur des ténèbres. Envoyé dans le delta du Niger avec son escouade pour exfiltrer une huile d’un groupe pétrolier retenue en otage par des guérilleros écologistes, le héros affronte le chef des ravisseurs. Leur duel nocturne, dans la jungle, capté à la caméra infrarouge, tient de la danse macabre et préfigure les scènes de boîte de nuit vécues par les soldats en permission à Paris, ces sans-papiers à qui l’on promet la nationalité « non par le sang reçu mais par le sang versé », comme on peut lire sur les murs de la caserne… Nimbé d’une techno âpre et planante signée Vitalic, Disco Boy est un film-trip. On s’y perd, on s’y brûle, on s’y oublie, comme les personnages. Sommes-nous, spectateurs, prêts à prendre des risques aussi ? À délaisser la narration pour les sensations ? Originaire des Pouilles mais diplômé de l’école d’arts contemporains du Fresnoy, Giacomo Abbruzzese, bientôt 40 ans, nous y invite. Entrons dans la transe !
À suivre, dès 17h02 : A mon seul désir (Rediffusion)
En ce moment sur Ciné+ Club :
15h33 Disco Boy
Rediffusion Film : drame 1h29 -10Après avoir fui la Biélorussie, Aleksei parvient à rejoindre Paris et décide de s'engager dans la Légion étrangère. Ses camarades et lui sont envoyés au combat dans le delta du Niger. De son côté, Jomo, un jeune révolutionnaire, se bat avec ses compatriotes contre les compagnies pétrolières qui ont anéanti son village. Il rêve secrètement d'être danseur. Un jour, Jomo et ses camarades prennent en otages des ressortissants français, poussant l'Etat à engager un commando pour les libérer. Aleksei fait partie de l'unité envoyée dans la jungle. C'est ainsi que les deux hommes vont se croiser... - Critique : « Êtes-vous prêt à prendre des risques ? », s’enquiert le recruteur de la Légion étrangère. « Qui a peur reste à la maison », lui rétorque Aleksei, accent français à couper au coutelas, forgé grâce aux « films ». Des risques, il en a déjà pris d’immenses pour traverser l’Europe depuis la Biélorussie, sa maison. On l’a vu franchir la frontière polonaise, infiltré dans un bus de supporteurs d’une équipe de football. La traversée nocturne d’une rivière, arrimé à un matelas pneumatique, aura été fatale à son camarade d’exil. Entrer dans la Légion, devenir un homme sans passé pour avoir un avenir, tel est le plan d’Aleksei, madone tatouée sur le torse et cicatrice sur la lèvre supérieure. Avec ses faux airs de Joaquin Phoenix juvénile, Franz Rogowski, acteur allemand intense, repéré chez Christian Petzold, porte ce film de guerre psychédélique sur ses épaules. L’une des scènes les plus audacieuses se situe exactement à mi-parcours, au cœur des ténèbres. Envoyé dans le delta du Niger avec son escouade pour exfiltrer une huile d’un groupe pétrolier retenue en otage par des guérilleros écologistes, le héros affronte le chef des ravisseurs. Leur duel nocturne, dans la jungle, capté à la caméra infrarouge, tient de la danse macabre et préfigure les scènes de boîte de nuit vécues par les soldats en permission à Paris, ces sans-papiers à qui l’on promet la nationalité « non par le sang reçu mais par le sang versé », comme on peut lire sur les murs de la caserne… Nimbé d’une techno âpre et planante signée Vitalic, Disco Boy est un film-trip. On s’y perd, on s’y brûle, on s’y oublie, comme les personnages. Sommes-nous, spectateurs, prêts à prendre des risques aussi ? À délaisser la narration pour les sensations ? Originaire des Pouilles mais diplômé de l’école d’arts contemporains du Fresnoy, Giacomo Abbruzzese, bientôt 40 ans, nous y invite. Entrons dans la transe !
À suivre, dès 17h02 : A mon seul désir (Rediffusion)
En ce moment sur Ciné+ Club :
15h33 Disco Boy
Rediffusion Film : drame 1h29 -10Après avoir fui la Biélorussie, Aleksei parvient à rejoindre Paris et décide de s'engager dans la Légion étrangère. Ses camarades et lui sont envoyés au combat dans le delta du Niger. De son côté, Jomo, un jeune révolutionnaire, se bat avec ses compatriotes contre les compagnies pétrolières qui ont anéanti son village. Il rêve secrètement d'être danseur. Un jour, Jomo et ses camarades prennent en otages des ressortissants français, poussant l'Etat à engager un commando pour les libérer. Aleksei fait partie de l'unité envoyée dans la jungle. C'est ainsi que les deux hommes vont se croiser... - Critique : « Êtes-vous prêt à prendre des risques ? », s’enquiert le recruteur de la Légion étrangère. « Qui a peur reste à la maison », lui rétorque Aleksei, accent français à couper au coutelas, forgé grâce aux « films ». Des risques, il en a déjà pris d’immenses pour traverser l’Europe depuis la Biélorussie, sa maison. On l’a vu franchir la frontière polonaise, infiltré dans un bus de supporteurs d’une équipe de football. La traversée nocturne d’une rivière, arrimé à un matelas pneumatique, aura été fatale à son camarade d’exil. Entrer dans la Légion, devenir un homme sans passé pour avoir un avenir, tel est le plan d’Aleksei, madone tatouée sur le torse et cicatrice sur la lèvre supérieure. Avec ses faux airs de Joaquin Phoenix juvénile, Franz Rogowski, acteur allemand intense, repéré chez Christian Petzold, porte ce film de guerre psychédélique sur ses épaules. L’une des scènes les plus audacieuses se situe exactement à mi-parcours, au cœur des ténèbres. Envoyé dans le delta du Niger avec son escouade pour exfiltrer une huile d’un groupe pétrolier retenue en otage par des guérilleros écologistes, le héros affronte le chef des ravisseurs. Leur duel nocturne, dans la jungle, capté à la caméra infrarouge, tient de la danse macabre et préfigure les scènes de boîte de nuit vécues par les soldats en permission à Paris, ces sans-papiers à qui l’on promet la nationalité « non par le sang reçu mais par le sang versé », comme on peut lire sur les murs de la caserne… Nimbé d’une techno âpre et planante signée Vitalic, Disco Boy est un film-trip. On s’y perd, on s’y brûle, on s’y oublie, comme les personnages. Sommes-nous, spectateurs, prêts à prendre des risques aussi ? À délaisser la narration pour les sensations ? Originaire des Pouilles mais diplômé de l’école d’arts contemporains du Fresnoy, Giacomo Abbruzzese, bientôt 40 ans, nous y invite. Entrons dans la transe !
À suivre, dès 17h02 : A mon seul désir (Rediffusion)
Ce soir sur Ciné+ Club :
20h50 16 ans
Film : drame 1h34 Tout publicLors de la rentrée scolaire dans son lycée, Léo tombe immédiatement sous le charme de Nora, élève de seconde comme lui, et parvient à rapidement la séduire. Mais leur idylle prend une tournure inattendue quand Tarek, le grand frère de Nora, est licencié de son poste de manutentionnaire dans un hypermarché. Il se trouve que le directeur de la grande surface n'est autre que Franck, le père de Léo. Dès cet instant, l'amour entre les deux adolescents devient impossible face au ferme refus des différents protagonistes de la malencontreuse affaire de les laisser les se côtoyer... - Critique : Au lycée, une passion naissante les rapproche, mais leurs familles les séparent… Tout en reprenant le motif éternel de Roméo et Juliette, ce drame se distingue par un ancrage réussi dans la réalité d’aujourd’hui, avec clan musulman contre cellule bourgeoise, éducation liberticide d’un côté et préjugés racistes de l’autre… Tendu et même parfois un peu hâtif, le film touche par une sensibilité juste, comme toujours chez Philippe Lioret (Welcome, Le Fils de Jean). Ici, les amoureux qui mettent le feu aux poudres ont vraiment la flamme du désir en eux, et l’innocence aussi. Sabrina Levoye et Teïlo Azaïs brillent dans ces rôles de premier plan, comme, au second, Jean-Pierre Lorit, parfait en directeur de supermarché dépassé par les « mauvaises fréquentations » de son fils.
22h24 20 000 espèces d'abeilles
Rediffusion Film : drame 2h6 Tout publicAne emmène ses trois enfants passer l'été au Pays basque espagnol, dans la bourgade où elle a elle-même grandi. Sur place, Cocó, sa fille âgée de 8 ans, ne parvient pas à cacher sa gêne lors des activités auxquelles elle prend part aux côtés de ses amies. La fillette profite de la présence d'abeilles élevées par Lourdes, sa grand-tante apicultrice, pour tenter de répondre aux questions qu'elle se pose. En effet, parmi les 20 000 espèces d'abeilles existantes, Cocó s'imagine que l'une d'entre elles possède probablement des problèmes d'identité similaires aux siens...
Ce soir sur Ciné+ Club :
20h50 16 ans
Film : drame 1h34 Tout publicLors de la rentrée scolaire dans son lycée, Léo tombe immédiatement sous le charme de Nora, élève de seconde comme lui, et parvient à rapidement la séduire. Mais leur idylle prend une tournure inattendue quand Tarek, le grand frère de Nora, est licencié de son poste de manutentionnaire dans un hypermarché. Il se trouve que le directeur de la grande surface n'est autre que Franck, le père de Léo. Dès cet instant, l'amour entre les deux adolescents devient impossible face au ferme refus des différents protagonistes de la malencontreuse affaire de les laisser les se côtoyer... - Critique : Au lycée, une passion naissante les rapproche, mais leurs familles les séparent… Tout en reprenant le motif éternel de Roméo et Juliette, ce drame se distingue par un ancrage réussi dans la réalité d’aujourd’hui, avec clan musulman contre cellule bourgeoise, éducation liberticide d’un côté et préjugés racistes de l’autre… Tendu et même parfois un peu hâtif, le film touche par une sensibilité juste, comme toujours chez Philippe Lioret (Welcome, Le Fils de Jean). Ici, les amoureux qui mettent le feu aux poudres ont vraiment la flamme du désir en eux, et l’innocence aussi. Sabrina Levoye et Teïlo Azaïs brillent dans ces rôles de premier plan, comme, au second, Jean-Pierre Lorit, parfait en directeur de supermarché dépassé par les « mauvaises fréquentations » de son fils.
22h24 20 000 espèces d'abeilles
Rediffusion Film : drame 2h6 Tout publicAne emmène ses trois enfants passer l'été au Pays basque espagnol, dans la bourgade où elle a elle-même grandi. Sur place, Cocó, sa fille âgée de 8 ans, ne parvient pas à cacher sa gêne lors des activités auxquelles elle prend part aux côtés de ses amies. La fillette profite de la présence d'abeilles élevées par Lourdes, sa grand-tante apicultrice, pour tenter de répondre aux questions qu'elle se pose. En effet, parmi les 20 000 espèces d'abeilles existantes, Cocó s'imagine que l'une d'entre elles possède probablement des problèmes d'identité similaires aux siens...
Ce soir sur Ciné+ Club :
20h50 16 ans
Film : drame 1h34 Tout publicLors de la rentrée scolaire dans son lycée, Léo tombe immédiatement sous le charme de Nora, élève de seconde comme lui, et parvient à rapidement la séduire. Mais leur idylle prend une tournure inattendue quand Tarek, le grand frère de Nora, est licencié de son poste de manutentionnaire dans un hypermarché. Il se trouve que le directeur de la grande surface n'est autre que Franck, le père de Léo. Dès cet instant, l'amour entre les deux adolescents devient impossible face au ferme refus des différents protagonistes de la malencontreuse affaire de les laisser les se côtoyer... - Critique : Au lycée, une passion naissante les rapproche, mais leurs familles les séparent… Tout en reprenant le motif éternel de Roméo et Juliette, ce drame se distingue par un ancrage réussi dans la réalité d’aujourd’hui, avec clan musulman contre cellule bourgeoise, éducation liberticide d’un côté et préjugés racistes de l’autre… Tendu et même parfois un peu hâtif, le film touche par une sensibilité juste, comme toujours chez Philippe Lioret (Welcome, Le Fils de Jean). Ici, les amoureux qui mettent le feu aux poudres ont vraiment la flamme du désir en eux, et l’innocence aussi. Sabrina Levoye et Teïlo Azaïs brillent dans ces rôles de premier plan, comme, au second, Jean-Pierre Lorit, parfait en directeur de supermarché dépassé par les « mauvaises fréquentations » de son fils.
22h24 20 000 espèces d'abeilles
Rediffusion Film : drame 2h6 Tout publicAne emmène ses trois enfants passer l'été au Pays basque espagnol, dans la bourgade où elle a elle-même grandi. Sur place, Cocó, sa fille âgée de 8 ans, ne parvient pas à cacher sa gêne lors des activités auxquelles elle prend part aux côtés de ses amies. La fillette profite de la présence d'abeilles élevées par Lourdes, sa grand-tante apicultrice, pour tenter de répondre aux questions qu'elle se pose. En effet, parmi les 20 000 espèces d'abeilles existantes, Cocó s'imagine que l'une d'entre elles possède probablement des problèmes d'identité similaires aux siens...