Ciné+ Classic : Programme TV de la chaîne Ciné+ Classic
En ce moment sur Ciné+ Classic :
19h17 Requiem pour un caïd
Rediffusion Film policier 1h33 Tout publicAntoine Delille, policier, tente de mettre un terme aux exactions de Jo Pinelli, trafiquant, racketteur et proxénète. Le caïd a trois jeunes femmes sous sa coupe : Eva, Jeannette et Corinne, naïve employée d'Orly, qu'il compte prochainement envoyer en Amérique du Sud. Delille monte une opération toute simple. Pinelli est arrêté pour un simple délit et les hommes de Delille profitent de son absence pour trouver des preuves de ses activités illégales. Malheureusement, l'opération est un semi-échec...
À suivre, dès 20h50 : Le pigeon (Rediffusion)
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19h17 Requiem pour un caïd
Rediffusion Film policier 1h33 Tout publicAntoine Delille, policier, tente de mettre un terme aux exactions de Jo Pinelli, trafiquant, racketteur et proxénète. Le caïd a trois jeunes femmes sous sa coupe : Eva, Jeannette et Corinne, naïve employée d'Orly, qu'il compte prochainement envoyer en Amérique du Sud. Delille monte une opération toute simple. Pinelli est arrêté pour un simple délit et les hommes de Delille profitent de son absence pour trouver des preuves de ses activités illégales. Malheureusement, l'opération est un semi-échec...
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19h17 Requiem pour un caïd
Rediffusion Film policier 1h33 Tout publicAntoine Delille, policier, tente de mettre un terme aux exactions de Jo Pinelli, trafiquant, racketteur et proxénète. Le caïd a trois jeunes femmes sous sa coupe : Eva, Jeannette et Corinne, naïve employée d'Orly, qu'il compte prochainement envoyer en Amérique du Sud. Delille monte une opération toute simple. Pinelli est arrêté pour un simple délit et les hommes de Delille profitent de son absence pour trouver des preuves de ses activités illégales. Malheureusement, l'opération est un semi-échec...
À suivre, dès 20h50 : Le pigeon (Rediffusion)
Ce soir sur Ciné+ Classic :
20h50 Le pigeon
Rediffusion Film : comédie 1h43 Tout publicCosimo, un petit caïd de banlieue, est en prison pour un minable vol de voiture. Il obtient de Peppe, un boxeur raté, qu'il s'accuse à sa place, moyennant une juste rétribution. La police ne croit pas à la culpabilité de Peppe et le relâche bientôt. Cosimo, toutefois, a le temps de lui confier son projet : rien moins que le cambriolage d'un mont-de-piété. Peppe décide de reprendre l'opération à son compte et s'entoure d'une bande d'épaves désenchantées, dont Mario, un petit receleur, Tiberio, un photographe au chômage, et Michel, un ombrageux Sicilien... - Critique : Peppe, ancien boxeur, organise le casse d’un mont-de-piété avec Tiberio, photographe au chômage, Mario, petit receleur, Michele le Sicilien et Capannelle, ancien jockey. Dante, cambrioleur à la retraite, leur sert de conseiller technique… Clowns magnifiques et piteux, ces personnages se débattent frénétiquement dans la misère d’une Italie en ruine. Ils organisent un échec flamboyant, comme on se crée des lettres de noblesse. Leur maladresse touche au grandiose. Le réalisateur évoque tout un petit peuple démuni et bourdonnant. Moins cruelle qu’Il bidone ou I vitelloni, satires réalisées par Federico Fellini quelques années auparavant, la farce dénonce avec un humour tendre et corrosif la marginalité qu’entraîne le chômage. Lorsque Peppe tente de se faire embaucher sur un chantier, un de ses compères le menace : « Ils te feront travailler, tu sais… » Génie de la dérision, Mario Monicelli revisite les grands thèmes néoréalistes sur le ton d’une extraordinaire comédie, servie par des comédiens exceptionnels.
22h33 Larmes de joie
Rediffusion Film : comédie dramatique 1h44 Tout publicGioia Fabbricotti gagne sa vie comme figurante à Cinecittà sous le nom de Tortorella, tout en rêvant à un avenir de diva. Le soir du réveillon, elle refuse la compagnie d'Umberto Pennazuto, un ancien acteur surnommé Infortunio pour sa capacité à provoquer de faux accidents et à escroquer les assurances. Infortunio a promis à son ami Lello, un pickpocket, de tenter un coup pendant la nuit de la Saint-Sylvestre. Les trois personnages se rencontrent par hasard et Tortorella entraîne ses compagnons à un bal masqué... - Critique : Les ratés magnifiques, leurs magouilles approximatives, leurs espoirs trop grands pour eux : Mario Monicelli les a aimés et honorés comme personne. Qu’on se souvienne des cambrioleurs piteux du Pigeon, des conscrits pleutres et gaffeurs de La Grande Guerre. Réalisé en 1960, juste après ces deux grands films, le méconnu Larmes de joie est un cru du même tonneau : pétillant de la comédie, amertume de la chronique sociale. On croise, ici, en un seul soir — agité — de Saint-Sylvestre, l’irrésistible star comique de l’époque, Totò, et ses yeux si tristes. On découvre Anna Magnani en… blonde, plus volcanique et vulnérable que jamais. Ben Gazzara, futur acteur fétiche de John Cassavetes, joue les voleurs de salon, les rats de gala, entraînant les deux autres dans ses combines perdues d’avance. Monicelli et sa complice, la grande scénariste Suso Cecchi D’Amico, concoctent pour le trio une folle virée nocturne dans Rome, à la poursuite des illusions de chacun : romance, richesse ou, au moins, un brin de rêve, pour quelques heures. Comme dans un petit conte philosophique dont les héros, quoi qu’ils fassent, malgré leur énergie, leur rage de vivre, sont toujours les dindons de leur propre farce.
Ce soir sur Ciné+ Classic :
20h50 Le pigeon
Rediffusion Film : comédie 1h43 Tout publicCosimo, un petit caïd de banlieue, est en prison pour un minable vol de voiture. Il obtient de Peppe, un boxeur raté, qu'il s'accuse à sa place, moyennant une juste rétribution. La police ne croit pas à la culpabilité de Peppe et le relâche bientôt. Cosimo, toutefois, a le temps de lui confier son projet : rien moins que le cambriolage d'un mont-de-piété. Peppe décide de reprendre l'opération à son compte et s'entoure d'une bande d'épaves désenchantées, dont Mario, un petit receleur, Tiberio, un photographe au chômage, et Michel, un ombrageux Sicilien... - Critique : Peppe, ancien boxeur, organise le casse d’un mont-de-piété avec Tiberio, photographe au chômage, Mario, petit receleur, Michele le Sicilien et Capannelle, ancien jockey. Dante, cambrioleur à la retraite, leur sert de conseiller technique… Clowns magnifiques et piteux, ces personnages se débattent frénétiquement dans la misère d’une Italie en ruine. Ils organisent un échec flamboyant, comme on se crée des lettres de noblesse. Leur maladresse touche au grandiose. Le réalisateur évoque tout un petit peuple démuni et bourdonnant. Moins cruelle qu’Il bidone ou I vitelloni, satires réalisées par Federico Fellini quelques années auparavant, la farce dénonce avec un humour tendre et corrosif la marginalité qu’entraîne le chômage. Lorsque Peppe tente de se faire embaucher sur un chantier, un de ses compères le menace : « Ils te feront travailler, tu sais… » Génie de la dérision, Mario Monicelli revisite les grands thèmes néoréalistes sur le ton d’une extraordinaire comédie, servie par des comédiens exceptionnels.
22h33 Larmes de joie
Rediffusion Film : comédie dramatique 1h44 Tout publicGioia Fabbricotti gagne sa vie comme figurante à Cinecittà sous le nom de Tortorella, tout en rêvant à un avenir de diva. Le soir du réveillon, elle refuse la compagnie d'Umberto Pennazuto, un ancien acteur surnommé Infortunio pour sa capacité à provoquer de faux accidents et à escroquer les assurances. Infortunio a promis à son ami Lello, un pickpocket, de tenter un coup pendant la nuit de la Saint-Sylvestre. Les trois personnages se rencontrent par hasard et Tortorella entraîne ses compagnons à un bal masqué... - Critique : Les ratés magnifiques, leurs magouilles approximatives, leurs espoirs trop grands pour eux : Mario Monicelli les a aimés et honorés comme personne. Qu’on se souvienne des cambrioleurs piteux du Pigeon, des conscrits pleutres et gaffeurs de La Grande Guerre. Réalisé en 1960, juste après ces deux grands films, le méconnu Larmes de joie est un cru du même tonneau : pétillant de la comédie, amertume de la chronique sociale. On croise, ici, en un seul soir — agité — de Saint-Sylvestre, l’irrésistible star comique de l’époque, Totò, et ses yeux si tristes. On découvre Anna Magnani en… blonde, plus volcanique et vulnérable que jamais. Ben Gazzara, futur acteur fétiche de John Cassavetes, joue les voleurs de salon, les rats de gala, entraînant les deux autres dans ses combines perdues d’avance. Monicelli et sa complice, la grande scénariste Suso Cecchi D’Amico, concoctent pour le trio une folle virée nocturne dans Rome, à la poursuite des illusions de chacun : romance, richesse ou, au moins, un brin de rêve, pour quelques heures. Comme dans un petit conte philosophique dont les héros, quoi qu’ils fassent, malgré leur énergie, leur rage de vivre, sont toujours les dindons de leur propre farce.
Ce soir sur Ciné+ Classic :
20h50 Le pigeon
Rediffusion Film : comédie 1h43 Tout publicCosimo, un petit caïd de banlieue, est en prison pour un minable vol de voiture. Il obtient de Peppe, un boxeur raté, qu'il s'accuse à sa place, moyennant une juste rétribution. La police ne croit pas à la culpabilité de Peppe et le relâche bientôt. Cosimo, toutefois, a le temps de lui confier son projet : rien moins que le cambriolage d'un mont-de-piété. Peppe décide de reprendre l'opération à son compte et s'entoure d'une bande d'épaves désenchantées, dont Mario, un petit receleur, Tiberio, un photographe au chômage, et Michel, un ombrageux Sicilien... - Critique : Peppe, ancien boxeur, organise le casse d’un mont-de-piété avec Tiberio, photographe au chômage, Mario, petit receleur, Michele le Sicilien et Capannelle, ancien jockey. Dante, cambrioleur à la retraite, leur sert de conseiller technique… Clowns magnifiques et piteux, ces personnages se débattent frénétiquement dans la misère d’une Italie en ruine. Ils organisent un échec flamboyant, comme on se crée des lettres de noblesse. Leur maladresse touche au grandiose. Le réalisateur évoque tout un petit peuple démuni et bourdonnant. Moins cruelle qu’Il bidone ou I vitelloni, satires réalisées par Federico Fellini quelques années auparavant, la farce dénonce avec un humour tendre et corrosif la marginalité qu’entraîne le chômage. Lorsque Peppe tente de se faire embaucher sur un chantier, un de ses compères le menace : « Ils te feront travailler, tu sais… » Génie de la dérision, Mario Monicelli revisite les grands thèmes néoréalistes sur le ton d’une extraordinaire comédie, servie par des comédiens exceptionnels.
22h33 Larmes de joie
Rediffusion Film : comédie dramatique 1h44 Tout publicGioia Fabbricotti gagne sa vie comme figurante à Cinecittà sous le nom de Tortorella, tout en rêvant à un avenir de diva. Le soir du réveillon, elle refuse la compagnie d'Umberto Pennazuto, un ancien acteur surnommé Infortunio pour sa capacité à provoquer de faux accidents et à escroquer les assurances. Infortunio a promis à son ami Lello, un pickpocket, de tenter un coup pendant la nuit de la Saint-Sylvestre. Les trois personnages se rencontrent par hasard et Tortorella entraîne ses compagnons à un bal masqué... - Critique : Les ratés magnifiques, leurs magouilles approximatives, leurs espoirs trop grands pour eux : Mario Monicelli les a aimés et honorés comme personne. Qu’on se souvienne des cambrioleurs piteux du Pigeon, des conscrits pleutres et gaffeurs de La Grande Guerre. Réalisé en 1960, juste après ces deux grands films, le méconnu Larmes de joie est un cru du même tonneau : pétillant de la comédie, amertume de la chronique sociale. On croise, ici, en un seul soir — agité — de Saint-Sylvestre, l’irrésistible star comique de l’époque, Totò, et ses yeux si tristes. On découvre Anna Magnani en… blonde, plus volcanique et vulnérable que jamais. Ben Gazzara, futur acteur fétiche de John Cassavetes, joue les voleurs de salon, les rats de gala, entraînant les deux autres dans ses combines perdues d’avance. Monicelli et sa complice, la grande scénariste Suso Cecchi D’Amico, concoctent pour le trio une folle virée nocturne dans Rome, à la poursuite des illusions de chacun : romance, richesse ou, au moins, un brin de rêve, pour quelques heures. Comme dans un petit conte philosophique dont les héros, quoi qu’ils fassent, malgré leur énergie, leur rage de vivre, sont toujours les dindons de leur propre farce.