
Ciné+ Classic : Programme TV de la chaîne Ciné+ Classic
En ce moment sur Ciné+ Classic :
07h10 Le mari de la coiffeuse
Rediffusion Film : comédie dramatique 1h20 Tout publicSeul face à son miroir, Antoine plonge dans sa mémoire. Il se souvient de son enfance, ponctuée de quelques souvenirs amers - tels ces slips de bain en laine que sa mère l'obligeait à porter sur la plage de Luc-sur-Mer -, et marquée par le plaisir trouble des rendez-vous chez la coiffeuse, la pulpeuse madame Shaeffer. Très tôt, Antoine s'est imaginé un destin bien particulier : devenir "mari de coiffeuse". La gifle cinglante infligée par son père n'y a rien changé et Antoine a accompli sa vocation. Dans le salon de sa femme, la belle et sensuelle Mathilde, qu'il ne quitte jamais, il coule des jours heureux, auprès des clients, habitués ou de passage... - Critique : Dès l’enfance, Antoine a aimé les coiffeuses, surtout les rousses, opulentes, dont les gestes attentifs se nimbent d’une sensualité violente. Il s’est juré qu’il en épouserait une, et réalise son rêve avec la jolie Mathilde. Dans le salon de coiffure, Antoine vit son grand amour sans se soucier du qu’en-dira-t-on. Mais les histoires d’amour, on le sait, finissent généralement mal… Après Tandem, comédie à l’italienne, puis Monsieur Hire, conte noir, Patrice Leconte s’offrait ce huis clos poétique et fantaisiste, peut-être son film le plus personnel. Il se soucie peu de situer chronologiquement ou géographiquement l’action. Le plaisir du récit l’emporte. Un récit dit à la première personne par Jean Rochefort, dans l’un de ses meilleurs rôles : son sérieux apparent contraste avec les lubies de son personnage, réflexions pince-sans-rire ou hilarantes danses d’illuminé. On est dans le domaine du rêve éveillé, l’improbable matérialisation du fantasme : de ce point de vue, Le Mari de la coiffeuse évoque l’univers d’un Bertrand Blier, le premier à avoir permis à l’abstraction de tordre le cou au réalisme fatigué. Morale de l’histoire : si le bonheur mène au malheur, autant profiter au maximum des instants de félicité, fussent-ils grotesques.
À suivre, dès 08h30 : Huit et demi (Rediffusion)
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07h10 Le mari de la coiffeuse
Rediffusion Film : comédie dramatique 1h20 Tout publicSeul face à son miroir, Antoine plonge dans sa mémoire. Il se souvient de son enfance, ponctuée de quelques souvenirs amers - tels ces slips de bain en laine que sa mère l'obligeait à porter sur la plage de Luc-sur-Mer -, et marquée par le plaisir trouble des rendez-vous chez la coiffeuse, la pulpeuse madame Shaeffer. Très tôt, Antoine s'est imaginé un destin bien particulier : devenir "mari de coiffeuse". La gifle cinglante infligée par son père n'y a rien changé et Antoine a accompli sa vocation. Dans le salon de sa femme, la belle et sensuelle Mathilde, qu'il ne quitte jamais, il coule des jours heureux, auprès des clients, habitués ou de passage... - Critique : Dès l’enfance, Antoine a aimé les coiffeuses, surtout les rousses, opulentes, dont les gestes attentifs se nimbent d’une sensualité violente. Il s’est juré qu’il en épouserait une, et réalise son rêve avec la jolie Mathilde. Dans le salon de coiffure, Antoine vit son grand amour sans se soucier du qu’en-dira-t-on. Mais les histoires d’amour, on le sait, finissent généralement mal… Après Tandem, comédie à l’italienne, puis Monsieur Hire, conte noir, Patrice Leconte s’offrait ce huis clos poétique et fantaisiste, peut-être son film le plus personnel. Il se soucie peu de situer chronologiquement ou géographiquement l’action. Le plaisir du récit l’emporte. Un récit dit à la première personne par Jean Rochefort, dans l’un de ses meilleurs rôles : son sérieux apparent contraste avec les lubies de son personnage, réflexions pince-sans-rire ou hilarantes danses d’illuminé. On est dans le domaine du rêve éveillé, l’improbable matérialisation du fantasme : de ce point de vue, Le Mari de la coiffeuse évoque l’univers d’un Bertrand Blier, le premier à avoir permis à l’abstraction de tordre le cou au réalisme fatigué. Morale de l’histoire : si le bonheur mène au malheur, autant profiter au maximum des instants de félicité, fussent-ils grotesques.
À suivre, dès 08h30 : Huit et demi (Rediffusion)
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07h10 Le mari de la coiffeuse
Rediffusion Film : comédie dramatique 1h20 Tout publicSeul face à son miroir, Antoine plonge dans sa mémoire. Il se souvient de son enfance, ponctuée de quelques souvenirs amers - tels ces slips de bain en laine que sa mère l'obligeait à porter sur la plage de Luc-sur-Mer -, et marquée par le plaisir trouble des rendez-vous chez la coiffeuse, la pulpeuse madame Shaeffer. Très tôt, Antoine s'est imaginé un destin bien particulier : devenir "mari de coiffeuse". La gifle cinglante infligée par son père n'y a rien changé et Antoine a accompli sa vocation. Dans le salon de sa femme, la belle et sensuelle Mathilde, qu'il ne quitte jamais, il coule des jours heureux, auprès des clients, habitués ou de passage... - Critique : Dès l’enfance, Antoine a aimé les coiffeuses, surtout les rousses, opulentes, dont les gestes attentifs se nimbent d’une sensualité violente. Il s’est juré qu’il en épouserait une, et réalise son rêve avec la jolie Mathilde. Dans le salon de coiffure, Antoine vit son grand amour sans se soucier du qu’en-dira-t-on. Mais les histoires d’amour, on le sait, finissent généralement mal… Après Tandem, comédie à l’italienne, puis Monsieur Hire, conte noir, Patrice Leconte s’offrait ce huis clos poétique et fantaisiste, peut-être son film le plus personnel. Il se soucie peu de situer chronologiquement ou géographiquement l’action. Le plaisir du récit l’emporte. Un récit dit à la première personne par Jean Rochefort, dans l’un de ses meilleurs rôles : son sérieux apparent contraste avec les lubies de son personnage, réflexions pince-sans-rire ou hilarantes danses d’illuminé. On est dans le domaine du rêve éveillé, l’improbable matérialisation du fantasme : de ce point de vue, Le Mari de la coiffeuse évoque l’univers d’un Bertrand Blier, le premier à avoir permis à l’abstraction de tordre le cou au réalisme fatigué. Morale de l’histoire : si le bonheur mène au malheur, autant profiter au maximum des instants de félicité, fussent-ils grotesques.
À suivre, dès 08h30 : Huit et demi (Rediffusion)
Ce soir sur Ciné+ Classic :
20h50 Le bagarreur du Kentucky
Film : western 1h37 Tout publicEn 1819, un groupe d'anciens généraux de Napoléon fonde la ville de Demopolis, dans l'Alabama. Fleurette De Marchand, la fille d'un des officiers, tombe amoureuse de John Breen, un soldat originaire du Kentucky. Malheureusement, la jeune femme n'est pas libre de ses choix : sa main a été promise à Blake Randolph, un homme riche et puissant qui a la mainmise sur toute la région. John Breen est cependant déterminé à empêcher ces noces. Il démissionne de l'armée puis entreprend de provoquer la chute du magnat...

22h27 Le jugement des flèches
Rediffusion Film : western 1h24 Tout publicO'Meara, un ancien soldat sudiste désabusé, décide de partir à l'aventure, après avoir tiré la dernière balle de la guerre. Il parvient à échapper aux nombreux pièges des Nordistes, qui cherchent encore à faire des prisonniers. Capturé par les Sioux, il est contraint de partager leur singulier mode de vie et finit par apprécier leur compagnie. Mais le conflit entre Indiens et Blancs ne tarde pas à se durcir dangereusement. Déconcerté par son appartenance aux deux cultures, O'Meara ne sait plus très bien quel camp choisir. Combattre aux côtés des Nordistes ne l'enchante guère, mais défendre un peuple qui n'est pas le sien lui pose quelques problèmes de conscience... - Critique : | Genre : western progressiste. C'est un western d'une ampleur thématique peu commune. Au-delà du récit d'aventures avec chevauchées (spectaculaires) et fusillades (réussies), Samuel Fuller propose une réflexion douloureuse sur les deux traumatismes fondateurs des Etats-Unis : l'extermination des Indiens et la guerre de Sécession. O'Meara, un ancien soldat sudiste, refuse la victoire du Nord. Il part vivre en territoire sioux, se fait accepter par le chef Nuage Rouge (Charles Bronson, méconnaissable) à l'issue du cruel « jugement des flèches » et épouse une jeune squaw, Mocassins Jaunes (Sara Montiel, doublée en anglais par Angie Dickinson). O'Meara sert d'intermédiaire entre la tribu et les soldats... Ce personnage magnifique, écartelé entre deux sentiments, entre deux mondes, est hélas desservi par le jeu balourd de Rod Steiger. Pour compenser, Fuller multiplie les trouvailles de mise en scène dès la première, et superbe, séquence, un lent travelling latéral qui symbolise toute l'horreur de la guerre. Autre image déchirante, et inoubliable : le « papoose » sourd-muet, prisonnier des sables mouvants, souffle éperdument dans son harmonica pour appeler à l'aide... — Samuel Douhaire

Ce soir sur Ciné+ Classic :
20h50 Le bagarreur du Kentucky
Film : western 1h37 Tout publicEn 1819, un groupe d'anciens généraux de Napoléon fonde la ville de Demopolis, dans l'Alabama. Fleurette De Marchand, la fille d'un des officiers, tombe amoureuse de John Breen, un soldat originaire du Kentucky. Malheureusement, la jeune femme n'est pas libre de ses choix : sa main a été promise à Blake Randolph, un homme riche et puissant qui a la mainmise sur toute la région. John Breen est cependant déterminé à empêcher ces noces. Il démissionne de l'armée puis entreprend de provoquer la chute du magnat...

22h27 Le jugement des flèches
Rediffusion Film : western 1h24 Tout publicO'Meara, un ancien soldat sudiste désabusé, décide de partir à l'aventure, après avoir tiré la dernière balle de la guerre. Il parvient à échapper aux nombreux pièges des Nordistes, qui cherchent encore à faire des prisonniers. Capturé par les Sioux, il est contraint de partager leur singulier mode de vie et finit par apprécier leur compagnie. Mais le conflit entre Indiens et Blancs ne tarde pas à se durcir dangereusement. Déconcerté par son appartenance aux deux cultures, O'Meara ne sait plus très bien quel camp choisir. Combattre aux côtés des Nordistes ne l'enchante guère, mais défendre un peuple qui n'est pas le sien lui pose quelques problèmes de conscience... - Critique : | Genre : western progressiste. C'est un western d'une ampleur thématique peu commune. Au-delà du récit d'aventures avec chevauchées (spectaculaires) et fusillades (réussies), Samuel Fuller propose une réflexion douloureuse sur les deux traumatismes fondateurs des Etats-Unis : l'extermination des Indiens et la guerre de Sécession. O'Meara, un ancien soldat sudiste, refuse la victoire du Nord. Il part vivre en territoire sioux, se fait accepter par le chef Nuage Rouge (Charles Bronson, méconnaissable) à l'issue du cruel « jugement des flèches » et épouse une jeune squaw, Mocassins Jaunes (Sara Montiel, doublée en anglais par Angie Dickinson). O'Meara sert d'intermédiaire entre la tribu et les soldats... Ce personnage magnifique, écartelé entre deux sentiments, entre deux mondes, est hélas desservi par le jeu balourd de Rod Steiger. Pour compenser, Fuller multiplie les trouvailles de mise en scène dès la première, et superbe, séquence, un lent travelling latéral qui symbolise toute l'horreur de la guerre. Autre image déchirante, et inoubliable : le « papoose » sourd-muet, prisonnier des sables mouvants, souffle éperdument dans son harmonica pour appeler à l'aide... — Samuel Douhaire

Ce soir sur Ciné+ Classic :
20h50 Le bagarreur du Kentucky
Film : western 1h37 Tout publicEn 1819, un groupe d'anciens généraux de Napoléon fonde la ville de Demopolis, dans l'Alabama. Fleurette De Marchand, la fille d'un des officiers, tombe amoureuse de John Breen, un soldat originaire du Kentucky. Malheureusement, la jeune femme n'est pas libre de ses choix : sa main a été promise à Blake Randolph, un homme riche et puissant qui a la mainmise sur toute la région. John Breen est cependant déterminé à empêcher ces noces. Il démissionne de l'armée puis entreprend de provoquer la chute du magnat...

22h27 Le jugement des flèches
Rediffusion Film : western 1h24 Tout publicO'Meara, un ancien soldat sudiste désabusé, décide de partir à l'aventure, après avoir tiré la dernière balle de la guerre. Il parvient à échapper aux nombreux pièges des Nordistes, qui cherchent encore à faire des prisonniers. Capturé par les Sioux, il est contraint de partager leur singulier mode de vie et finit par apprécier leur compagnie. Mais le conflit entre Indiens et Blancs ne tarde pas à se durcir dangereusement. Déconcerté par son appartenance aux deux cultures, O'Meara ne sait plus très bien quel camp choisir. Combattre aux côtés des Nordistes ne l'enchante guère, mais défendre un peuple qui n'est pas le sien lui pose quelques problèmes de conscience... - Critique : | Genre : western progressiste. C'est un western d'une ampleur thématique peu commune. Au-delà du récit d'aventures avec chevauchées (spectaculaires) et fusillades (réussies), Samuel Fuller propose une réflexion douloureuse sur les deux traumatismes fondateurs des Etats-Unis : l'extermination des Indiens et la guerre de Sécession. O'Meara, un ancien soldat sudiste, refuse la victoire du Nord. Il part vivre en territoire sioux, se fait accepter par le chef Nuage Rouge (Charles Bronson, méconnaissable) à l'issue du cruel « jugement des flèches » et épouse une jeune squaw, Mocassins Jaunes (Sara Montiel, doublée en anglais par Angie Dickinson). O'Meara sert d'intermédiaire entre la tribu et les soldats... Ce personnage magnifique, écartelé entre deux sentiments, entre deux mondes, est hélas desservi par le jeu balourd de Rod Steiger. Pour compenser, Fuller multiplie les trouvailles de mise en scène dès la première, et superbe, séquence, un lent travelling latéral qui symbolise toute l'horreur de la guerre. Autre image déchirante, et inoubliable : le « papoose » sourd-muet, prisonnier des sables mouvants, souffle éperdument dans son harmonica pour appeler à l'aide... — Samuel Douhaire
