Canal+ Cinéma DROM : Programme TV de la chaîne Canal+ Cinéma DROM
En ce moment sur Canal+ Cinéma DROM :
20h50 + de courts
Rediffusion Magazine du cinéma 53mn -10Magazine bimensuel consacré au cinéma court, les deuxième et quatrième dimanches de chaque mois. Une émission de 52 minutes qui aime le court métrage et qui en veut toujours plus. "+ de courts" accompagne par la parole la diffusion de 2 à 3 courts-métrages qui font l'actualité. Chaque émission propose des recommandations éclectiques aux spectateurs.
À suivre, dès 21h43 : How to Have Sex (Rediffusion)
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À suivre, dès 21h43 : How to Have Sex (Rediffusion)
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À suivre, dès 21h43 : How to Have Sex (Rediffusion)
Ce soir sur Canal+ Cinéma DROM :
20h50 + de courts
Rediffusion Magazine du cinéma 53mn -10Magazine bimensuel consacré au cinéma court, les deuxième et quatrième dimanches de chaque mois. Une émission de 52 minutes qui aime le court métrage et qui en veut toujours plus. "+ de courts" accompagne par la parole la diffusion de 2 à 3 courts-métrages qui font l'actualité. Chaque émission propose des recommandations éclectiques aux spectateurs.
21h43 How to Have Sex
Rediffusion Film : drame 1h29 -12Pour célébrer la fin du lycée, Tara, Em et Skye, trois amies britanniques de 16 ans, s'offrent une semaine de vacances à Malia, en Crète. Le lieu est une station balnéaire très courue, connue pour ses fêtes débridées et très arrosées. Partagée entre l'euphorie et l'appréhension, Tara, la seule du trio à n'avoir jamais eu de relation sexuelle, est décidée à perdre sa virginité pour ne plus être moquée en raison de son manque d'expérience. Les trois copines sympathisent avec leurs voisins de chambre, Paddy et Badger. Un soir, bien qu'attirée par ce dernier, Tara accepte de suivre Paddy sur une plage. Celui-ci la contraint à une relation sexuelle... - Critique : Avant même de savoir si elles avaient réussi leur diplôme de sortie du lycée, ces trois petites Anglaises se sont envolées, survoltées, pour une station balnéaire de la Méditerranée. Au menu : frites, fêtes, flirts, cigarettes et alcool ! Branché sur l’énergie d’une jeunesse déchaînée, ce premier long métrage, salué au Festival de Cannes par le prix Un certain regard, retrouve l’élan d’un cinéma de vérité et de spontanéité, comme on l’aimait au temps de la Nouvelle Vague. Mais How to Have Sex s’impose aussi comme une œuvre très actuelle, qui, dans le sillage du mouvement #MeToo, pose sur les mœurs juvéniles un regard critique et fait utilement retentir le signal d’alarme. Fraîche trentenaire, Molly Manning Walker met en scène sa bande de filles avec la maturité qui leur fait encore défaut, tout en retrouvant, à travers elles, l’insouciance de sa propre fin d’adolescence. Elle semble ainsi se fondre dans la frénésie du groupe, mais garde lucidité et rigueur pour raconter une expérience individuelle très différente à travers le personnage de Tara. Boute-en-train du trio, cette dernière subit une sombre métamorphose, se repliant dans le mutisme, perdant sa légèreté et la confiance en soi qu’elle affichait. Au milieu du délire général, Tara s’est retrouvée seule avec un garçon qui n’était pas celui auquel elle faisait les yeux doux, pas celui dont elle avait envie. Et avec le garçon dont elle ne voulait pas, elle a fait ce qu’elle ne voulait pas, perdre sa virginité. How to Have Sex s’organise autour de cette scène du consentement arraché à un corps désemparé, volé à une jeune fille immature, abusée. Pour Tara, il y a l’avant et l’après. Pour les autres, la fête n’a jamais cessé. Glorifiée dans un mélange de ludique et de lubrique qui culmine lors d’un concours d’érections où les filles sont mises au service des garçons, la sexualité ne peut être que joyeuse. « Comment ça, c’était pas super ? » dira une des deux amies de Tara après avoir écouté son récit. Au milieu des musiques en transe, la réalisatrice fait résonner la solitude poignante de son héroïne, son intimité bouleversée, sa souffrance orpheline. Une douceur consolatrice grandit au fil de ce film, magnifique geste de solidarité envers une jeunesse qui, tout à la joie de son émancipation, s’expose à une entrée violente dans l’âge adulte.
Ce soir sur Canal+ Cinéma DROM :
20h50 + de courts
Rediffusion Magazine du cinéma 53mn -10Magazine bimensuel consacré au cinéma court, les deuxième et quatrième dimanches de chaque mois. Une émission de 52 minutes qui aime le court métrage et qui en veut toujours plus. "+ de courts" accompagne par la parole la diffusion de 2 à 3 courts-métrages qui font l'actualité. Chaque émission propose des recommandations éclectiques aux spectateurs.
21h43 How to Have Sex
Rediffusion Film : drame 1h29 -12Pour célébrer la fin du lycée, Tara, Em et Skye, trois amies britanniques de 16 ans, s'offrent une semaine de vacances à Malia, en Crète. Le lieu est une station balnéaire très courue, connue pour ses fêtes débridées et très arrosées. Partagée entre l'euphorie et l'appréhension, Tara, la seule du trio à n'avoir jamais eu de relation sexuelle, est décidée à perdre sa virginité pour ne plus être moquée en raison de son manque d'expérience. Les trois copines sympathisent avec leurs voisins de chambre, Paddy et Badger. Un soir, bien qu'attirée par ce dernier, Tara accepte de suivre Paddy sur une plage. Celui-ci la contraint à une relation sexuelle... - Critique : Avant même de savoir si elles avaient réussi leur diplôme de sortie du lycée, ces trois petites Anglaises se sont envolées, survoltées, pour une station balnéaire de la Méditerranée. Au menu : frites, fêtes, flirts, cigarettes et alcool ! Branché sur l’énergie d’une jeunesse déchaînée, ce premier long métrage, salué au Festival de Cannes par le prix Un certain regard, retrouve l’élan d’un cinéma de vérité et de spontanéité, comme on l’aimait au temps de la Nouvelle Vague. Mais How to Have Sex s’impose aussi comme une œuvre très actuelle, qui, dans le sillage du mouvement #MeToo, pose sur les mœurs juvéniles un regard critique et fait utilement retentir le signal d’alarme. Fraîche trentenaire, Molly Manning Walker met en scène sa bande de filles avec la maturité qui leur fait encore défaut, tout en retrouvant, à travers elles, l’insouciance de sa propre fin d’adolescence. Elle semble ainsi se fondre dans la frénésie du groupe, mais garde lucidité et rigueur pour raconter une expérience individuelle très différente à travers le personnage de Tara. Boute-en-train du trio, cette dernière subit une sombre métamorphose, se repliant dans le mutisme, perdant sa légèreté et la confiance en soi qu’elle affichait. Au milieu du délire général, Tara s’est retrouvée seule avec un garçon qui n’était pas celui auquel elle faisait les yeux doux, pas celui dont elle avait envie. Et avec le garçon dont elle ne voulait pas, elle a fait ce qu’elle ne voulait pas, perdre sa virginité. How to Have Sex s’organise autour de cette scène du consentement arraché à un corps désemparé, volé à une jeune fille immature, abusée. Pour Tara, il y a l’avant et l’après. Pour les autres, la fête n’a jamais cessé. Glorifiée dans un mélange de ludique et de lubrique qui culmine lors d’un concours d’érections où les filles sont mises au service des garçons, la sexualité ne peut être que joyeuse. « Comment ça, c’était pas super ? » dira une des deux amies de Tara après avoir écouté son récit. Au milieu des musiques en transe, la réalisatrice fait résonner la solitude poignante de son héroïne, son intimité bouleversée, sa souffrance orpheline. Une douceur consolatrice grandit au fil de ce film, magnifique geste de solidarité envers une jeunesse qui, tout à la joie de son émancipation, s’expose à une entrée violente dans l’âge adulte.
Ce soir sur Canal+ Cinéma DROM :
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Rediffusion Magazine du cinéma 53mn -10Magazine bimensuel consacré au cinéma court, les deuxième et quatrième dimanches de chaque mois. Une émission de 52 minutes qui aime le court métrage et qui en veut toujours plus. "+ de courts" accompagne par la parole la diffusion de 2 à 3 courts-métrages qui font l'actualité. Chaque émission propose des recommandations éclectiques aux spectateurs.
21h43 How to Have Sex
Rediffusion Film : drame 1h29 -12Pour célébrer la fin du lycée, Tara, Em et Skye, trois amies britanniques de 16 ans, s'offrent une semaine de vacances à Malia, en Crète. Le lieu est une station balnéaire très courue, connue pour ses fêtes débridées et très arrosées. Partagée entre l'euphorie et l'appréhension, Tara, la seule du trio à n'avoir jamais eu de relation sexuelle, est décidée à perdre sa virginité pour ne plus être moquée en raison de son manque d'expérience. Les trois copines sympathisent avec leurs voisins de chambre, Paddy et Badger. Un soir, bien qu'attirée par ce dernier, Tara accepte de suivre Paddy sur une plage. Celui-ci la contraint à une relation sexuelle... - Critique : Avant même de savoir si elles avaient réussi leur diplôme de sortie du lycée, ces trois petites Anglaises se sont envolées, survoltées, pour une station balnéaire de la Méditerranée. Au menu : frites, fêtes, flirts, cigarettes et alcool ! Branché sur l’énergie d’une jeunesse déchaînée, ce premier long métrage, salué au Festival de Cannes par le prix Un certain regard, retrouve l’élan d’un cinéma de vérité et de spontanéité, comme on l’aimait au temps de la Nouvelle Vague. Mais How to Have Sex s’impose aussi comme une œuvre très actuelle, qui, dans le sillage du mouvement #MeToo, pose sur les mœurs juvéniles un regard critique et fait utilement retentir le signal d’alarme. Fraîche trentenaire, Molly Manning Walker met en scène sa bande de filles avec la maturité qui leur fait encore défaut, tout en retrouvant, à travers elles, l’insouciance de sa propre fin d’adolescence. Elle semble ainsi se fondre dans la frénésie du groupe, mais garde lucidité et rigueur pour raconter une expérience individuelle très différente à travers le personnage de Tara. Boute-en-train du trio, cette dernière subit une sombre métamorphose, se repliant dans le mutisme, perdant sa légèreté et la confiance en soi qu’elle affichait. Au milieu du délire général, Tara s’est retrouvée seule avec un garçon qui n’était pas celui auquel elle faisait les yeux doux, pas celui dont elle avait envie. Et avec le garçon dont elle ne voulait pas, elle a fait ce qu’elle ne voulait pas, perdre sa virginité. How to Have Sex s’organise autour de cette scène du consentement arraché à un corps désemparé, volé à une jeune fille immature, abusée. Pour Tara, il y a l’avant et l’après. Pour les autres, la fête n’a jamais cessé. Glorifiée dans un mélange de ludique et de lubrique qui culmine lors d’un concours d’érections où les filles sont mises au service des garçons, la sexualité ne peut être que joyeuse. « Comment ça, c’était pas super ? » dira une des deux amies de Tara après avoir écouté son récit. Au milieu des musiques en transe, la réalisatrice fait résonner la solitude poignante de son héroïne, son intimité bouleversée, sa souffrance orpheline. Une douceur consolatrice grandit au fil de ce film, magnifique geste de solidarité envers une jeunesse qui, tout à la joie de son émancipation, s’expose à une entrée violente dans l’âge adulte.