BE 1 : Programme TV de la chaîne BE 1

En ce moment sur BE 1 :

20h30 White House Plumbers

Série politique 1h Tout public
White House Plumbers

Saison : 1 - Épisode : 5 - Liddy fait part à John Dean de ses inquiétudes sur la fiabilité et la santé mentale de Hunt. Kevan, la fille de ce dernier, tire parti d'un carnet secret pour convaincre son père de dire la vérité lors de son témoignage au Sénat. Lorsque le président démissionne, des vies sont anéanties...

28min

À suivre, dès 21h30 : Profession tueur 2 (Rediffusion)

Ce soir sur BE 1 :

21h30 Profession tueur 2

Rediffusion Téléfilm d'action 1h35 -12

Après avoir décimé le gang londonien de Big Ray, le tueur à gages Mike Fallon, alias Accident Man, a décidé de se faire discret et s'est installé à Malte. Le travail ne manque pas et Fallon, débordé, voit l'arrivé de son ancien collègue Finicky Fred comme une aubaine. Les deux amis s'associent, et leur petite entreprise criminelle rencontre un franc succès. Un jour, tous deux sont kidnappés par madame Zuuzer, une baronne de la mafia. Celle-ci exige d'eux qu'ils retrouvent les personnes qui menacent la vie de son fils Dante, un bon à rien amateur de karaoké. N'ayant pas d'autre choix, Fallon et Fred acceptent avant de réaliser qu'ils sont en concurrence avec l'élite des assassins professionnels...

« Profession tueur 2 » sur BE 1

23h05 The Northman

Film d'action 2h15 -16

Amleth, le jeune héritier du royaume de l'île d'Hrafnsey, voit son père le roi Horwendil assassiné par son oncle Heimir le fou. Ce dernier s'empare du trône et de la reine Gudrun. Le prince décide alors de s'enfuir dans une barque et de revenir venger son père, sauver sa mère et tuer son oncle. Vingt ans plus tard, Amleth apprend que son oncle a été désemparé de son trône et s'est enfuit en Islande. Il décide d'y aller pour se venger, et embarque sur un bateau en tant qu'esclave. A cette occasion, il rencontre Olga, une jeune Slave dont il va tomber amoureux. Avec son aide il va tout mettre en oeuvre pour venger Horwendil et tuer Heimir le fou... - Critique : La vengeance est un plat qui se mange chaud comme la lave dans ce film de Vikings furieusement testostéroné, aussi généreux en morceaux de bravoure qu’avare en subtilité. Quelque part entre l’art et essai et le blockbuster, The Northman mélange Hamlet et légendes islandaises dans un chaudron doré au fond duquel l’Américain Robert Eggers semble, hélas, avoir dissous ses personnages par mégarde. S’il manque de chair, son prince Amleth (Alexander Skarsgård) a du muscle à revendre pour porter le poids d’un destin funeste. Et pour cause : petit, il a assisté à l’assassinat de son père par son oncle. Devenu un colosse au cœur de fer, le voilà de retour pour trucider le parent régicide qui a, de surcroît, osé épouser sa mère (Nicole Kidman, tout en méchanceté et roulements de r). Se faisant passer pour un esclave, Amleth s’éprend malgré lui d’une belle captive. Que choisir alors, l’amour ou l’honneur ? The Northman impressionne d’abord par l’ampleur du spectacle, la virtuosité des plans-séquences et le soin méticuleux apporté à la reconstitution de la vie islandaise au Xe siècle. Bizarrement, tout y crie un désir de réalisme… sauf le scénario, avec ses devins grimaçants, ses visions hallucinées, son épée enchantée et ses corbeaux providentiels. Cette dimension fantastique appauvrit considérablement les enjeux du récit, déjà mince. On y croit d’autant moins que l’alchimie ne prend guère entre Amleth et sa fiancée secrète : leur passion indiffère l’auteur, trop occupé à détailler les mille et une façons de découper des gens en rondelles − ultraviolence et puritanisme font, ici, bon ménage. Pas d’Amleth sans casser des yeux ?

« The Northman » sur BE 1

Programme BE 1 de la journée d'aujourd'hui

Jeudi 01 Juin 2023

De 06h58 à 07h00 Pause

Autre 2mn -10

Une sélection des meilleurs reportages de DIRECT AUTO, magazine de l'automobile.

Sur BE 1 dès 06h58 : Pause

De 07h00 à 08h50 Compétition officielle

Rediffusion Film : comédie dramatique 1h50 Tout public

Milliardaire, Iván Torres semble avoir atteint tous ses objectifs dans le monde des affaires. Pour autant, l'homme n'est pas comblé et il souhaite passer à la postérité en finançant la réalisation d'un film qui marquera les mémoires. Pour ce faire, il s'entoure de pontes du septième art. Conseillé par l'extravagante Lola, Iván confie la réalisation de l'œuvre à un aussi brillant que fantasque réalisateur, Humberto. En tête d'affiche du casting, le très charismatique (et un brin têtu) Félix, dont le talent n'est plus à démontrer. Dès le lancement du projet, la relation entre ces deux égos surdimensionnés fait des étincelles... - Critique : Une cinéaste cérébrale et célébrée soumet à sa méthode fantasque et volontiers sadique deux acteurs stars. L’un est un playboy très showbiz, l’autre un puriste formé au théâtre. Entre eux, la compétition est officielle. Les coups vont pleuvoir, vaches et drôles. Mais un charme irrésistible s’en mêle. Celui d’Antonio Banderas et d’Oscar Martínez, qui jouent la séduction vulgaire contre l’élégance cultivée, tout en campant l’un et l’autre de vrais roublards. Le charme, aussi, de Penélope Cruz, qui incarne avec une autorité savamment dosée la réalisatrice montée sur les grands chevaux de son génie. Un personnage à l’image de tout le film, qui ose le grotesque comme la sophistication et met de l’ambition dans la farce. La qualité de l’interprétation va de pair avec la recherche de la mise en scène. Les plans, rigoureusement architecturés, créent un effet d’écho spectaculaire avec le décor choisi : un immense bâtiment aux lignes géométriques où le trio répète avant le tournage. Autour de ces énormes ego se déploie ainsi, à travers des espaces d’un gigantisme prétentieux, une vision d’artiste envahissante, boursouflée. Cette expressivité visuelle fait de Compétition officielle une brillante comédie conceptuelle. On en retient un regard cinglant et désopilant sur un cinéma d’auteur asséché par les intentions, les discours, les élucubrations narcissiques. Où l’humour est un excellent remède contre la vanité.

Sur BE 1 dès 07h00 : Compétition officielle

De 08h50 à 09h10 Aspergirl : Faites-la taire

Série dramatique 20mn Tout public

Saison : 1 - Épisode : 7 - Louison participe au stage de parentalité de Lemonial. Léna se rapproche de Guilhem, qui a peur que cela mette en péril sa réconciliation avec Houcine. Si Louison veut retrouver son fils, elle va devoir l'aider à garder son ami. - Critique : Le jour où Guilhem, 11 ans, est diagnostiqué autiste Asperger, Louison (Nicole Ferroni), sa mère, apprend… qu’elle aussi. Il nourrit un intérêt exclusif pour les volcans, elle compile avec passion les bulletins météo. Tous deux partagent également un hermétisme manifeste aux métaphores, répliques au second degré et autres circonvolutions de la communication. Tentant de reproduire le « Je t’aime, ma puce » d’un père d’élève, Louison lance un hésitant : « Je t’aime… mon enfant », avant d’alerter l’ému papa qui évoque un « pincement au cœur » sur les risques cardiaques chez les hommes de plus de 40 ans. Dotée de dialogues ciselés, Aspergirl se distingue par sa capacité à s’inscrire dans le genre, encore si rare en France, de la dramédie. La drôlerie incontournable de l’ensemble n’escamote pas les difficultés, voire les pics de tristesse qui hérissent l’existence. Car c’est bien la question du lien qui est au cœur de la série, le défi d’entrer en contact avec l’autre quand on est neuro-atypique, mais aussi, tout simplement, quand on appartient à l’espèce humaine… Avec un art engagé du décalage, Nicole Ferroni est une piquante mouche du coche qui débusque l’absurdité de la norme et sait faire vibrer une émotion immunisée contre toute mièvrerie.

Sur BE 1 dès 08h50 : Aspergirl

De 09h10 à 09h25 Aspergirl : Ça veut dire avec la langue

Série dramatique 15mn Tout public

Saison : 1 - Épisode : 8 - Louison accepte un rendez-vous avec Ariane, son ancienne collègue du supermarché. Malheureusement, ça coïncide avec le jour où elle doit accompagner Guilhem incognito à la piscine, et l'épauler pour son premier bisou avec Léna. - Critique : Le jour où Guilhem, 11 ans, est diagnostiqué autiste Asperger, Louison (Nicole Ferroni), sa mère, apprend… qu’elle aussi. Il nourrit un intérêt exclusif pour les volcans, elle compile avec passion les bulletins météo. Tous deux partagent également un hermétisme manifeste aux métaphores, répliques au second degré et autres circonvolutions de la communication. Tentant de reproduire le « Je t’aime, ma puce » d’un père d’élève, Louison lance un hésitant : « Je t’aime… mon enfant », avant d’alerter l’ému papa qui évoque un « pincement au cœur » sur les risques cardiaques chez les hommes de plus de 40 ans. Dotée de dialogues ciselés, Aspergirl se distingue par sa capacité à s’inscrire dans le genre, encore si rare en France, de la dramédie. La drôlerie incontournable de l’ensemble n’escamote pas les difficultés, voire les pics de tristesse qui hérissent l’existence. Car c’est bien la question du lien qui est au cœur de la série, le défi d’entrer en contact avec l’autre quand on est neuro-atypique, mais aussi, tout simplement, quand on appartient à l’espèce humaine… Avec un art engagé du décalage, Nicole Ferroni est une piquante mouche du coche qui débusque l’absurdité de la norme et sait faire vibrer une émotion immunisée contre toute mièvrerie.

Sur BE 1 dès 09h10 : Aspergirl

De 09h25 à 09h50 Aspergirl : On n'a jamais été populaires

Série dramatique 25mn Tout public

Saison : 1 - Épisode : 9 - Louison veut reprendre ses études en météorologie. Mais il lui faut l'accord de Delphine Gerbaud, l'ex de Reza, qui la déteste. Houcine et Guilhem montent un plan pour devenir populaires : distribuer de l'alcool dans les toilettes du collège. Ils se font prendre la main dans le sac. - Critique : Le jour où Guilhem, 11 ans, est diagnostiqué autiste Asperger, Louison (Nicole Ferroni), sa mère, apprend… qu’elle aussi. Il nourrit un intérêt exclusif pour les volcans, elle compile avec passion les bulletins météo. Tous deux partagent également un hermétisme manifeste aux métaphores, répliques au second degré et autres circonvolutions de la communication. Tentant de reproduire le « Je t’aime, ma puce » d’un père d’élève, Louison lance un hésitant : « Je t’aime… mon enfant », avant d’alerter l’ému papa qui évoque un « pincement au cœur » sur les risques cardiaques chez les hommes de plus de 40 ans. Dotée de dialogues ciselés, Aspergirl se distingue par sa capacité à s’inscrire dans le genre, encore si rare en France, de la dramédie. La drôlerie incontournable de l’ensemble n’escamote pas les difficultés, voire les pics de tristesse qui hérissent l’existence. Car c’est bien la question du lien qui est au cœur de la série, le défi d’entrer en contact avec l’autre quand on est neuro-atypique, mais aussi, tout simplement, quand on appartient à l’espèce humaine… Avec un art engagé du décalage, Nicole Ferroni est une piquante mouche du coche qui débusque l’absurdité de la norme et sait faire vibrer une émotion immunisée contre toute mièvrerie.

Sur BE 1 dès 09h25 : Aspergirl

De 09h50 à 10h05 Aspergirl : Ça sent les salsifis !

Série dramatique 15mn Tout public

Saison : 1 - Épisode : 10 - Alors que le juge va délibérer dans quelques heures sur la garde de Guilhem, l'enfant a fugué. Pour trouver où il se cache, Louison essaie de se mettre dans la tête de Guilhem. L'aide de Flora, Ariane, et ses amis autistes ne sera pas de trop. - Critique : Le jour où Guilhem, 11 ans, est diagnostiqué autiste Asperger, Louison (Nicole Ferroni), sa mère, apprend… qu’elle aussi. Il nourrit un intérêt exclusif pour les volcans, elle compile avec passion les bulletins météo. Tous deux partagent également un hermétisme manifeste aux métaphores, répliques au second degré et autres circonvolutions de la communication. Tentant de reproduire le « Je t’aime, ma puce » d’un père d’élève, Louison lance un hésitant : « Je t’aime… mon enfant », avant d’alerter l’ému papa qui évoque un « pincement au cœur » sur les risques cardiaques chez les hommes de plus de 40 ans. Dotée de dialogues ciselés, Aspergirl se distingue par sa capacité à s’inscrire dans le genre, encore si rare en France, de la dramédie. La drôlerie incontournable de l’ensemble n’escamote pas les difficultés, voire les pics de tristesse qui hérissent l’existence. Car c’est bien la question du lien qui est au cœur de la série, le défi d’entrer en contact avec l’autre quand on est neuro-atypique, mais aussi, tout simplement, quand on appartient à l’espèce humaine… Avec un art engagé du décalage, Nicole Ferroni est une piquante mouche du coche qui débusque l’absurdité de la norme et sait faire vibrer une émotion immunisée contre toute mièvrerie.

Sur BE 1 dès 09h50 : Aspergirl

De 10h05 à 12h10 Là où chantent les écrevisses

Rediffusion Film : drame 2h5 Tout public

Dans une petite ville de Caroline du Nord, Kya, une jeune femme, nourrit bien des fantasmes et des rumeurs. Abandonnée par sa famille, elle a été retrouvée des années plus tôt errant dans les marécages boueux qui jouxtent la bourgade. Malgré tous ses efforts, elle ne parvient pas à s'intégrer à la communauté, qui se fait une joie de la moquer en toute occasion. Seuls deux jeunes hommes la côtoient et la soutiennent. Un jour, le cadavre de l'un d'entre eux est retrouvé gisant embourbé dans les eaux. Immédiatement, tous les yeux se dirigent sur Kya, considérée comme la principale suspecte d'un effroyable crime qu'elle nie avoir commis... - Critique : Derrière la poésie animalière du titre, un faux espoir : même en tendant l’oreille, on n’entend pas la moindre écrevisse chantonner dans cette adaptation du phénoménal best-seller de Delia Owens. Soit l’histoire de Kya (Daisy Edgar-Jones, adorée dans la série Normal People), enfant sauvage de Caroline du Nord dans les années 1950-1960, en butte aux préjugés d’une ville confite de méchanceté qui finira par l’accuser de meurtre. Biologiste et aquarelliste autodidacte aux dents blanches et aux aisselles parfaitement épilées, la « fille des marais » a pourtant bien du mérite… Entre film de procès amorphe et roman-photo insipide à vague teneur féministe, un invraisemblable ratage.

Sur BE 1 dès 10h05 : Là où chantent les écrevisses

De 12h10 à 13h40 Breaking News In Yuba County

Rediffusion Film : comédie 1h30 -10

Surpris au lit avec une autre femme par son épouse Sue, Karl Buttons décède d'une crise cardiaque. Sa femme décide alors d'enterrer en catimini le corps du défunt et de le faire passer pour disparu. Tandis que Sue, d'ordinaire timide et discrète, profite de sa notoriété grandissante, elle est traquée par des policiers, des criminels, et par sa demi-soeur Nancy, une journaliste locale en quête d'un scoop.

Sur BE 1 dès 12h10 : Breaking News In Yuba County

De 13h40 à 13h45 Livrarium

Rediffusion Film : court métrage 5mn Tout public

A force de passer ses journées le nez fourré dans des bouquins, un garçon de 8 ans pense savoir tout sur tout. Mais certaines choses ne s'expliquent pas dans les livres.

Sur BE 1 dès 13h40 : Livrarium

De 13h45 à 14h10 Parlement : Le grand départ

Série humoristique 25mn Tout public

Saison : 3 - Épisode : 4 - Samy a grimpé l'échelle hiérarchique du Parlement jusqu'à devenir conseiller politique et file le parfait amour avec Rose qui se destine à une (périlleuse) carrière de journaliste freelance. Quant à Michel, il voit son mandat de président arriver à son terme. Si la pression allemande pour occuper la présidence se fait de plus en plus pressante, Martin a à coeur de protéger son ami français. Le quotidien de Samy est alors bousculé par le retour de Valentine, pressentie pour devenir la nouvelle commissaire française...

Sur BE 1 dès 13h45 : Parlement

De 14h10 à 14h35 Parlement : Super Pro Brexit

Série humoristique 25mn Tout public

Saison : 3 - Épisode : 5 - Samy a grimpé l'échelle hiérarchique du Parlement jusqu'à devenir conseiller politique et file le parfait amour avec Rose qui se destine à une (périlleuse) carrière de journaliste freelance. Quant à Michel, il voit son mandat de président arriver à son terme. Si la pression allemande pour occuper la présidence se fait de plus en plus pressante, Martin a à coeur de protéger son ami français. Le quotidien de Samy est alors bousculé par le retour de Valentine, pressentie pour devenir la nouvelle commissaire française...

Sur BE 1 dès 14h10 : Parlement

De 14h35 à 14h55 Parlement : Riders

Série humoristique 20mn Tout public

Saison : 3 - Épisode : 6 - Samy a grimpé l'échelle hiérarchique du Parlement jusqu'à devenir conseiller politique et file le parfait amour avec Rose qui se destine à une (périlleuse) carrière de journaliste freelance. Quant à Michel, il voit son mandat de président arriver à son terme. Si la pression allemande pour occuper la présidence se fait de plus en plus pressante, Martin a à coeur de protéger son ami français. Le quotidien de Samy est alors bousculé par le retour de Valentine, pressentie pour devenir la nouvelle commissaire française...

Sur BE 1 dès 14h35 : Parlement

De 14h55 à 16h25 Une vie démente

Film : comédie 1h30 Tout public

Alex et Noémie sont en couple depuis un moment et songent à devenir parents. Une nouvelle que Suzanne, la maman d'Alex, accueille avec joie et même exubérance, bien décidée à gâter et soutenir son fils dans ce tournant de sa vie. Pourtant, au fil des achats, des rencontres et des frasques de sa mère, Alex commence à s'interroger. Sa mère, galeriste enthousiaste et branchée, a toujours été excentrique mais, cette fois, son comportement commence à l'inquiéter. Alex veut s'occuper de sa mère, en s'oubliant et en mettant ses projets de côté. Au grand désarroi de Noémie qui prend les choses et les épreuves qui les attendent avec plus de recul... - Critique : Alex et Noémie, trentenaires en couple, décident de faire un enfant. La mère d’Alex, Suzanne, en profite pour leur offrir un nouveau matelas, insistant drôlement pour y ajouter une nouvelle parure de lit très fleurie. C’est quelqu’un, Suzanne : cette directrice d’un centre d’art à Bruxelles à la forte personnalité a toujours vécu avec insolence et sans contrainte. Mais soudain, la voilà distraite, et son élégante frivolité tourne aux caprices, à des attitudes inconséquentes, sous le regard, de plus en plus interloqué, de son fils. Le diagnostic tombe : démence sémantique. Alzheimer, pour tout dire. Alors que les symptômes s’aggravent et que Suzanne, inconsciente de son mal, voudrait seulement qu’on lui fiche la paix, Alex et Noémie se retrouvent devant ce dilemme : comment faire un enfant quand la maladie vient vous en imposer un(e) de 70 ans ? Grâce, entre autres, à ses dialogues, joués avec un naturel ­remarquable, les auteurs réussissent le tour de force d’aborder le sujet, désormais de plus en plus présent sur les écrans, des maladies dégénératives, d’un point de vue cocasse, sans apitoiement. Au contraire : d’abord déstabilisante pour le jeune couple, la folie douce de Suzanne finira par éclairer leur vie. L’esthétique, très étudiée, tour à tour minimaliste et pop, contribue pleinement à dédramatiser. Ainsi, la superbe idée du motif floral de la couette qui envahit progressivement toute la chambre, jusqu’au pyjama du couple, l’angoisse et la fantaisie proliférant de concert.

Sur BE 1 dès 14h55 : Une vie démente

De 16h25 à 17h55 Jane par Charlotte

Film documentaire 1h30 Tout public

Charlotte Gainsbourg filme des échanges inédits avec sa mère, Jane Birkin, permettant de briser la glace entre ces deux femmes réservées. Au départ, elle désirait observer cette mère célèbre comme elle ne l'avait jamais fait auparavant. Mais, au fil des années, son projet s'est transformé en une véritable mise à nu. La caméra parvient à faire disparaître ce mur invisible, et elle leur permet de rentrer dans l'intimité l'une de l'autre, se retrouvant enfin face-à-face en tant que mère et fille, et non plus comme les deux artistes. Souvenirs, confidences, révélations, elles se livrent comme jamais dans ce documentaire. - Critique : Le cinéma s’apparente parfois à un album de famille dont on tournerait les pages pour mesurer le temps qui passe (et ne se rattrape guère, on connaît la chanson). En 1988, Varda consacrait à Birkin un documentaire intime et ludique, Jane B. par Agnès V., portrait fictionné d’une star resplendissante et pourtant inquiète — « C’est terrible, je vais avoir 40 ans ! », s’alarmait l’Anglaise chérie. Elle en a aujourd’hui 75 et c’est sa fille Charlotte Gainsbourg qui la filme au long cours, entre des concerts à Tokyo ou New York, une séance photo et des vacances en Bretagne. L’émouvant objet qui en résulte tient à la fois de la déclaration d’amour et, plus surprenant, d’une entreprise de démolition : il s’agit d’abattre le mur — de pudeur, de timidité — qui sépare Charlotte de sa mère depuis l’enfance. Alors, elles parlent. De la maternité ; de ce moment où, en vieillissant, un visage se met à ressembler à « un genou d’éléphant » et de l’espoir de s’en foutre un jour ; des insomnies de Jane, abonnée aux somnifères depuis ses 16 ans ; du trac qui les mine avant d’entrer en scène… La fille, elle-même accompagnée de sa cadette, Jo Attal, 10 ans, pose des questions gonflées, impudiques justement. Celles qu’on regrette de ne pas avoir osées une fois qu’il est trop tard. Réalisatrice débutante, Charlotte Gainsbourg n’a pas le génie formel d’Agnès Varda. Il n’empêche, à plus de trente ans d’écart, les œuvres se répondent, se complètent. On y voit des photos, des petits films de vacances. On y visite des maisons. Jadis, l’actrice et chanteuse entrouvrait la porte de son antre parisien, au charme délicieusement suranné, comme elle ouvre aujourd’hui celle de sa demeure bretonne encombrée d’un bric-à-brac mélancolique — tout est souvenir, alors Birkin ne jette rien. À l’ancien domicile de Serge Gainsbourg aussi, les choses sont demeurées intactes. Mère et fille reviennent rue de Verneuil ensemble, pour la première fois depuis le décès de l’artiste, en 1991, et « c’est comme dans un rêve », murmure sa muse. Derrière la façade chic du documentaire « people » perce sans cesse l’universel : comment dire aux gens qu’on les aime ? Et comment continuer d’aimer les morts ? Charlotte Gainsbourg projette, un moment, sur le visage maternel des images en super-8 d’étés d’antan, où réapparaît la fille aînée de Jane, Kate Barry, disparue en 2013. Si le film serre le cœur, c’est qu’il est plein de fantômes. Notre lot à tous.

Sur BE 1 dès 16h25 : Jane par Charlotte

De 17h55 à 20h30 Elvis

Film : biographie 2h35 Tout public

A la fin des années 1940, le petit Elvis s'installe à Memphis avec ses parents. Passionné de musique, l'adolescent parvient au fil des ans à se construire une solide réputation en écumant les foires et festivals du Tennessee jusqu'au Texas. En 1955, sa rencontre avec Tom Parker, un manager réputé, lui offre l'opportunité d'enfin réaliser son rêve : devenir un chanteur adulé des foules. Rapidement, l'alchimie parfaite entre ces deux hommes, aux ambitions similaires mais pas pour les mêmes raisons, donne des résultats au delà de toutes les espérances. Au sommet, Elvis devient certes la star qu'il souhaitait être. Mais à quel prix... - Critique : La caméra tourne comme un derviche autour de Tom Hanks affublé d’une impressionnante prothèse maxillo-faciale, puis plonge dans l’œil du comédien qui se transforme alors en manchon d’une roulette de casino à la rotation de plus en plus rapide. Au vu de cette séquence inaugurale terrifiante de mauvais goût, le biopic d’Elvis Presley par Baz Luhrmann s’annonce comme un très long et très pénible moment à passer. Et pourtant, aussi saturé d’infos, d’images et de sons, aussi épuisant soit-il, Elvis se révèle le plus regardable des films du réalisateur australien. Dans la narration, le « Monsieur Plus » de Hollywood ne peut, certes, s’empêcher d’en faire trop. Dépassant la simple chronique annoncée des rapports d’amour-haine entre le rockeur et le colonel Parker, son imprésario exploiteur, Luhrmann passe en revue l’ensemble de la vie et de la carrière du King, depuis le berceau jusqu’aux funérailles. Avec des anecdotes plus ou moins pertinentes en rafales, qui pourront paraître aussi dures à digérer que le régime à base de sandwichs aux bananes et au beurre de cacahuète dont s’empiffrait l’idole au soir de sa vie. Heureusement, les acteurs assurent. Le gentil Tom Hanks s’est visiblement beaucoup amusé à jouer une franche crapule. Et si Austin Butler est parfois un peu lisse dans le rôle-titre, le beau gosse se révèle crédible en bête de scène. Les séquences musicales constituent en effet le point fort du film. Luhrmann a l’intelligence de faire entendre les chansons dans leur intégralité au cours de deux reconstitutions de concerts bluffantes.

Sur BE 1 dès 17h55 : Elvis

De 20h30 à 21h30 White House Plumbers

Série politique 1h Tout public

Saison : 1 - Épisode : 5 - Liddy fait part à John Dean de ses inquiétudes sur la fiabilité et la santé mentale de Hunt. Kevan, la fille de ce dernier, tire parti d'un carnet secret pour convaincre son père de dire la vérité lors de son témoignage au Sénat. Lorsque le président démissionne, des vies sont anéanties...

Sur BE 1 dès 20h30 : White House Plumbers

De 21h30 à 23h05 Profession tueur 2

Rediffusion Téléfilm d'action 1h35 -12

Après avoir décimé le gang londonien de Big Ray, le tueur à gages Mike Fallon, alias Accident Man, a décidé de se faire discret et s'est installé à Malte. Le travail ne manque pas et Fallon, débordé, voit l'arrivé de son ancien collègue Finicky Fred comme une aubaine. Les deux amis s'associent, et leur petite entreprise criminelle rencontre un franc succès. Un jour, tous deux sont kidnappés par madame Zuuzer, une baronne de la mafia. Celle-ci exige d'eux qu'ils retrouvent les personnes qui menacent la vie de son fils Dante, un bon à rien amateur de karaoké. N'ayant pas d'autre choix, Fallon et Fred acceptent avant de réaliser qu'ils sont en concurrence avec l'élite des assassins professionnels...

Sur BE 1 dès 21h30 : Profession tueur 2

De 23h05 à 01h20 The Northman

Film d'action 2h15 -16

Amleth, le jeune héritier du royaume de l'île d'Hrafnsey, voit son père le roi Horwendil assassiné par son oncle Heimir le fou. Ce dernier s'empare du trône et de la reine Gudrun. Le prince décide alors de s'enfuir dans une barque et de revenir venger son père, sauver sa mère et tuer son oncle. Vingt ans plus tard, Amleth apprend que son oncle a été désemparé de son trône et s'est enfuit en Islande. Il décide d'y aller pour se venger, et embarque sur un bateau en tant qu'esclave. A cette occasion, il rencontre Olga, une jeune Slave dont il va tomber amoureux. Avec son aide il va tout mettre en oeuvre pour venger Horwendil et tuer Heimir le fou... - Critique : La vengeance est un plat qui se mange chaud comme la lave dans ce film de Vikings furieusement testostéroné, aussi généreux en morceaux de bravoure qu’avare en subtilité. Quelque part entre l’art et essai et le blockbuster, The Northman mélange Hamlet et légendes islandaises dans un chaudron doré au fond duquel l’Américain Robert Eggers semble, hélas, avoir dissous ses personnages par mégarde. S’il manque de chair, son prince Amleth (Alexander Skarsgård) a du muscle à revendre pour porter le poids d’un destin funeste. Et pour cause : petit, il a assisté à l’assassinat de son père par son oncle. Devenu un colosse au cœur de fer, le voilà de retour pour trucider le parent régicide qui a, de surcroît, osé épouser sa mère (Nicole Kidman, tout en méchanceté et roulements de r). Se faisant passer pour un esclave, Amleth s’éprend malgré lui d’une belle captive. Que choisir alors, l’amour ou l’honneur ? The Northman impressionne d’abord par l’ampleur du spectacle, la virtuosité des plans-séquences et le soin méticuleux apporté à la reconstitution de la vie islandaise au Xe siècle. Bizarrement, tout y crie un désir de réalisme… sauf le scénario, avec ses devins grimaçants, ses visions hallucinées, son épée enchantée et ses corbeaux providentiels. Cette dimension fantastique appauvrit considérablement les enjeux du récit, déjà mince. On y croit d’autant moins que l’alchimie ne prend guère entre Amleth et sa fiancée secrète : leur passion indiffère l’auteur, trop occupé à détailler les mille et une façons de découper des gens en rondelles − ultraviolence et puritanisme font, ici, bon ménage. Pas d’Amleth sans casser des yeux ?

Sur BE 1 dès 23h05 : The Northman