Action : Programme TV de la chaîne Action

En ce moment sur Action :

19h13 Un flic

Rediffusion Film policier 1h37 Tout public
Un flic

Des gangsters attaquent une banque à Saint-Jean-de-Monts. L'un d'eux est blessé. A Paris, le commissaire de police Edouard Coleman apprend le fin mot de l'affaire par un indicateur : son ami Simon, patron d'une boîte de nuit et trafiquant de drogue, est le chef de la bande. Le butin du braquage est destiné à la conclusion d'une importante transaction de drogue. Parmi les complices de Simon se trouve Cathy, une femme que Coleman connaît bien pour l'avoir laissée entrer dans sa vie sentimentale. Chargé de l'enquête, le commissaire Coleman éprouve maintes difficultés à exercer son métier dans un tel contexte... - Critique : Un bord de mer fouetté par la pluie. Une ville fantôme. Et des gangsters sanctifiés. L’ouverture du dernier film de Melville est un modèle d’intensité plastique et d’incongruité. Dans ce désert urbain, on s’attend à tout sauf à voir une banque ouverte qui attend sagement d’être dévalisée. La vraisemblance, Melville le maniériste s’en moque. Même chose pour l’intrigue, minimale. Ce qui est affiné et exacerbé, ce sont les codes du polar… On est hypnotisé par le déroulement minutieux du casse dans le train. On glisse dans un monde désaffecté, peu loquace mais très sonore. Tout se passe comme si Delon, Deneuve et les autres, statufiés dans leur mutisme, adressaient au spectateur les derniers signes d’une vie possible à l’écran.

1h 24min

À suivre, dès 20h50 : Flyboys

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19h13 Un flic

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Des gangsters attaquent une banque à Saint-Jean-de-Monts. L'un d'eux est blessé. A Paris, le commissaire de police Edouard Coleman apprend le fin mot de l'affaire par un indicateur : son ami Simon, patron d'une boîte de nuit et trafiquant de drogue, est le chef de la bande. Le butin du braquage est destiné à la conclusion d'une importante transaction de drogue. Parmi les complices de Simon se trouve Cathy, une femme que Coleman connaît bien pour l'avoir laissée entrer dans sa vie sentimentale. Chargé de l'enquête, le commissaire Coleman éprouve maintes difficultés à exercer son métier dans un tel contexte... - Critique : Un bord de mer fouetté par la pluie. Une ville fantôme. Et des gangsters sanctifiés. L’ouverture du dernier film de Melville est un modèle d’intensité plastique et d’incongruité. Dans ce désert urbain, on s’attend à tout sauf à voir une banque ouverte qui attend sagement d’être dévalisée. La vraisemblance, Melville le maniériste s’en moque. Même chose pour l’intrigue, minimale. Ce qui est affiné et exacerbé, ce sont les codes du polar… On est hypnotisé par le déroulement minutieux du casse dans le train. On glisse dans un monde désaffecté, peu loquace mais très sonore. Tout se passe comme si Delon, Deneuve et les autres, statufiés dans leur mutisme, adressaient au spectateur les derniers signes d’une vie possible à l’écran.

1h 24min

À suivre, dès 20h50 : Flyboys

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Des gangsters attaquent une banque à Saint-Jean-de-Monts. L'un d'eux est blessé. A Paris, le commissaire de police Edouard Coleman apprend le fin mot de l'affaire par un indicateur : son ami Simon, patron d'une boîte de nuit et trafiquant de drogue, est le chef de la bande. Le butin du braquage est destiné à la conclusion d'une importante transaction de drogue. Parmi les complices de Simon se trouve Cathy, une femme que Coleman connaît bien pour l'avoir laissée entrer dans sa vie sentimentale. Chargé de l'enquête, le commissaire Coleman éprouve maintes difficultés à exercer son métier dans un tel contexte... - Critique : Un bord de mer fouetté par la pluie. Une ville fantôme. Et des gangsters sanctifiés. L’ouverture du dernier film de Melville est un modèle d’intensité plastique et d’incongruité. Dans ce désert urbain, on s’attend à tout sauf à voir une banque ouverte qui attend sagement d’être dévalisée. La vraisemblance, Melville le maniériste s’en moque. Même chose pour l’intrigue, minimale. Ce qui est affiné et exacerbé, ce sont les codes du polar… On est hypnotisé par le déroulement minutieux du casse dans le train. On glisse dans un monde désaffecté, peu loquace mais très sonore. Tout se passe comme si Delon, Deneuve et les autres, statufiés dans leur mutisme, adressaient au spectateur les derniers signes d’une vie possible à l’écran.

1h 24min

À suivre, dès 20h50 : Flyboys

Ce soir sur Action :

20h50 Flyboys

Film de guerre 2h15 Tout public

En 1917, alors que la Première Guerre mondiale fait rage, la mobilisation des aviations italienne et anglaise se fait moins forte, et les forces françaises ont bien du mal à contrer l'aviation allemande. C'est à cette période, avant que les Etats-Unis n'entrent officiellement dans le conflit, que Blaine Rawlings et de nombreux jeunes Américains se portent volontaires pour combattre l'Allemagne au sein de l'Armée de l'air française. Les jeunes hommes s'entraînent d'arrache-pied pour devenir des as de l'aviation. Ils vont bientôt constituer l'Escadrille Lafayette, commandée par le capitaine Thénault et le vétéran américain Reed Cassidy... - Critique : | Genre : si les Ricains n'étaient pas là. En 1917, alors que les Etats-Unis ne sont pas encore officiellement entrés en guerre, quelques jeunes Américains se portent volontaires pour combattre l'Allemagne au sein de l'armée de l'air française. Après avoir été formés par un Jean Reno galonné et inexpressif, ces pilotes novices vont devenir des héros... Remake non revendiqué du très beau Lafayette Escadrille de 1958, le dernier et très autobiographique film de William A. Wellman (après avoir été brancardier dans la Légion étrangère, le cinéaste avait intégré l'escadrille, y fut blessé et décoré), Flyboys s'inspire à son tour de l'histoire vraie de l'escadrille Lafayette, qui mit à mal les coucous allemands pendant la Première Guerre mondiale. Aucune scène imposée sur la téméraire camaraderie et les défis façon Top Gun en vareuse bleue ne man­que, et on se régale des séquences aériennes. Pour la première fois, la technique de motion capture (« capture de mouvements par ordinateur ») a été appliquée aux avions, avec un résultat spectaculaire. James Franco force un peu son charme canaille en cow-boy ailé et amoureux d'une petite Frenchie (VO recommandée pour appréhender la barrière des langues...). Mais, même à sa manière toute hollywoodienne, Flyboys a le mérite de rappeler le courage de ces jeunes garçons américains dont soixante-huit tombèrent pour la France. — Guillemette Odicino

« Flyboys » sur Action

23h05 Wild Wild West

Rediffusion Film : western 1h44 Tout public

Au lendemain de la guerre de Sécession, le président des Etats-Unis fait appel à deux agents spéciaux, James West et Artemus Gordon, pour neutraliser un savant fou, le docteur Arliss Loveless, qui ambitionne modestement de prendre sa place à la Maison Blanche. Le triste sire a enlevé les meilleurs scientifiques du pays et multiplie les inventions diaboliques. West et Gordon rencontrent la belle Rita Escobar, dont le père a été kidnappé par Loveless. Rita insiste pour accompagner les deux agents en Utah, où le savant fou s'est réfugié. Mais celui-ci intercepte ses poursuivants, parvient à semer les deux policiers et enlève la belle... - Critique : Un tandem peut en cacher un autre : avant d'être la reconstitution du mythique duo TV des Mystères de l'Ouest, cher au coeur des enfants des sixties (1), ce film est le nouveau coup de poker du réalisateur Barry Sonnenfeld et de sa vedette de Men in black, Will Smith. Pour Sonnenfeld, Will Smith est « aussi cool et sexy que Robert Conrad [l'acteur fétiche de la série] et, en plus, il est noir ». Ajoutons que ce Noir maltraite et insulte copieusement un cul-de-jatte, puisque le super méchant Dr Loveless (interprété par un Kenneth Branagh déchaîné) est désormais rivé à un fauteuil d'infirme en fer forgé et à vapeur... C'est le second atout de ce film que le chef déco Bo Welch qualifie de « rétro science-fiction » : le vieil Ouest des cow-boys s'efface devant un Meccano d'appareils mi-archaïques mi-futuristes, allant du train blindé à la tarentule mécanique. On regrettera seulement que cette dernière, surdimensionnée par les effets spéciaux, parasite et ralentisse l'action dans la dernière demi-heure. Heureusement, il y a les pépées, à commencer par l'épatante Salma Hayek ; la réjouissante propension au travestissement du tandem Will Smith-Kevin Kline ; et des quiproquos et sous-entendus grivois divertissant. Dans la famille blockbuster, Wild Wild West est sans conteste le bon coup de l'été.

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Ce soir sur Action :

20h50 Flyboys

Film de guerre 2h15 Tout public

En 1917, alors que la Première Guerre mondiale fait rage, la mobilisation des aviations italienne et anglaise se fait moins forte, et les forces françaises ont bien du mal à contrer l'aviation allemande. C'est à cette période, avant que les Etats-Unis n'entrent officiellement dans le conflit, que Blaine Rawlings et de nombreux jeunes Américains se portent volontaires pour combattre l'Allemagne au sein de l'Armée de l'air française. Les jeunes hommes s'entraînent d'arrache-pied pour devenir des as de l'aviation. Ils vont bientôt constituer l'Escadrille Lafayette, commandée par le capitaine Thénault et le vétéran américain Reed Cassidy... - Critique : | Genre : si les Ricains n'étaient pas là. En 1917, alors que les Etats-Unis ne sont pas encore officiellement entrés en guerre, quelques jeunes Américains se portent volontaires pour combattre l'Allemagne au sein de l'armée de l'air française. Après avoir été formés par un Jean Reno galonné et inexpressif, ces pilotes novices vont devenir des héros... Remake non revendiqué du très beau Lafayette Escadrille de 1958, le dernier et très autobiographique film de William A. Wellman (après avoir été brancardier dans la Légion étrangère, le cinéaste avait intégré l'escadrille, y fut blessé et décoré), Flyboys s'inspire à son tour de l'histoire vraie de l'escadrille Lafayette, qui mit à mal les coucous allemands pendant la Première Guerre mondiale. Aucune scène imposée sur la téméraire camaraderie et les défis façon Top Gun en vareuse bleue ne man­que, et on se régale des séquences aériennes. Pour la première fois, la technique de motion capture (« capture de mouvements par ordinateur ») a été appliquée aux avions, avec un résultat spectaculaire. James Franco force un peu son charme canaille en cow-boy ailé et amoureux d'une petite Frenchie (VO recommandée pour appréhender la barrière des langues...). Mais, même à sa manière toute hollywoodienne, Flyboys a le mérite de rappeler le courage de ces jeunes garçons américains dont soixante-huit tombèrent pour la France. — Guillemette Odicino

« Flyboys » sur Action

23h05 Wild Wild West

Rediffusion Film : western 1h44 Tout public

Au lendemain de la guerre de Sécession, le président des Etats-Unis fait appel à deux agents spéciaux, James West et Artemus Gordon, pour neutraliser un savant fou, le docteur Arliss Loveless, qui ambitionne modestement de prendre sa place à la Maison Blanche. Le triste sire a enlevé les meilleurs scientifiques du pays et multiplie les inventions diaboliques. West et Gordon rencontrent la belle Rita Escobar, dont le père a été kidnappé par Loveless. Rita insiste pour accompagner les deux agents en Utah, où le savant fou s'est réfugié. Mais celui-ci intercepte ses poursuivants, parvient à semer les deux policiers et enlève la belle... - Critique : Un tandem peut en cacher un autre : avant d'être la reconstitution du mythique duo TV des Mystères de l'Ouest, cher au coeur des enfants des sixties (1), ce film est le nouveau coup de poker du réalisateur Barry Sonnenfeld et de sa vedette de Men in black, Will Smith. Pour Sonnenfeld, Will Smith est « aussi cool et sexy que Robert Conrad [l'acteur fétiche de la série] et, en plus, il est noir ». Ajoutons que ce Noir maltraite et insulte copieusement un cul-de-jatte, puisque le super méchant Dr Loveless (interprété par un Kenneth Branagh déchaîné) est désormais rivé à un fauteuil d'infirme en fer forgé et à vapeur... C'est le second atout de ce film que le chef déco Bo Welch qualifie de « rétro science-fiction » : le vieil Ouest des cow-boys s'efface devant un Meccano d'appareils mi-archaïques mi-futuristes, allant du train blindé à la tarentule mécanique. On regrettera seulement que cette dernière, surdimensionnée par les effets spéciaux, parasite et ralentisse l'action dans la dernière demi-heure. Heureusement, il y a les pépées, à commencer par l'épatante Salma Hayek ; la réjouissante propension au travestissement du tandem Will Smith-Kevin Kline ; et des quiproquos et sous-entendus grivois divertissant. Dans la famille blockbuster, Wild Wild West est sans conteste le bon coup de l'été.

« Wild Wild West » sur Action

Ce soir sur Action :

20h50 Flyboys

Film de guerre 2h15 Tout public

En 1917, alors que la Première Guerre mondiale fait rage, la mobilisation des aviations italienne et anglaise se fait moins forte, et les forces françaises ont bien du mal à contrer l'aviation allemande. C'est à cette période, avant que les Etats-Unis n'entrent officiellement dans le conflit, que Blaine Rawlings et de nombreux jeunes Américains se portent volontaires pour combattre l'Allemagne au sein de l'Armée de l'air française. Les jeunes hommes s'entraînent d'arrache-pied pour devenir des as de l'aviation. Ils vont bientôt constituer l'Escadrille Lafayette, commandée par le capitaine Thénault et le vétéran américain Reed Cassidy... - Critique : | Genre : si les Ricains n'étaient pas là. En 1917, alors que les Etats-Unis ne sont pas encore officiellement entrés en guerre, quelques jeunes Américains se portent volontaires pour combattre l'Allemagne au sein de l'armée de l'air française. Après avoir été formés par un Jean Reno galonné et inexpressif, ces pilotes novices vont devenir des héros... Remake non revendiqué du très beau Lafayette Escadrille de 1958, le dernier et très autobiographique film de William A. Wellman (après avoir été brancardier dans la Légion étrangère, le cinéaste avait intégré l'escadrille, y fut blessé et décoré), Flyboys s'inspire à son tour de l'histoire vraie de l'escadrille Lafayette, qui mit à mal les coucous allemands pendant la Première Guerre mondiale. Aucune scène imposée sur la téméraire camaraderie et les défis façon Top Gun en vareuse bleue ne man­que, et on se régale des séquences aériennes. Pour la première fois, la technique de motion capture (« capture de mouvements par ordinateur ») a été appliquée aux avions, avec un résultat spectaculaire. James Franco force un peu son charme canaille en cow-boy ailé et amoureux d'une petite Frenchie (VO recommandée pour appréhender la barrière des langues...). Mais, même à sa manière toute hollywoodienne, Flyboys a le mérite de rappeler le courage de ces jeunes garçons américains dont soixante-huit tombèrent pour la France. — Guillemette Odicino

« Flyboys » sur Action

23h05 Wild Wild West

Rediffusion Film : western 1h44 Tout public

Au lendemain de la guerre de Sécession, le président des Etats-Unis fait appel à deux agents spéciaux, James West et Artemus Gordon, pour neutraliser un savant fou, le docteur Arliss Loveless, qui ambitionne modestement de prendre sa place à la Maison Blanche. Le triste sire a enlevé les meilleurs scientifiques du pays et multiplie les inventions diaboliques. West et Gordon rencontrent la belle Rita Escobar, dont le père a été kidnappé par Loveless. Rita insiste pour accompagner les deux agents en Utah, où le savant fou s'est réfugié. Mais celui-ci intercepte ses poursuivants, parvient à semer les deux policiers et enlève la belle... - Critique : Un tandem peut en cacher un autre : avant d'être la reconstitution du mythique duo TV des Mystères de l'Ouest, cher au coeur des enfants des sixties (1), ce film est le nouveau coup de poker du réalisateur Barry Sonnenfeld et de sa vedette de Men in black, Will Smith. Pour Sonnenfeld, Will Smith est « aussi cool et sexy que Robert Conrad [l'acteur fétiche de la série] et, en plus, il est noir ». Ajoutons que ce Noir maltraite et insulte copieusement un cul-de-jatte, puisque le super méchant Dr Loveless (interprété par un Kenneth Branagh déchaîné) est désormais rivé à un fauteuil d'infirme en fer forgé et à vapeur... C'est le second atout de ce film que le chef déco Bo Welch qualifie de « rétro science-fiction » : le vieil Ouest des cow-boys s'efface devant un Meccano d'appareils mi-archaïques mi-futuristes, allant du train blindé à la tarentule mécanique. On regrettera seulement que cette dernière, surdimensionnée par les effets spéciaux, parasite et ralentisse l'action dans la dernière demi-heure. Heureusement, il y a les pépées, à commencer par l'épatante Salma Hayek ; la réjouissante propension au travestissement du tandem Will Smith-Kevin Kline ; et des quiproquos et sous-entendus grivois divertissant. Dans la famille blockbuster, Wild Wild West est sans conteste le bon coup de l'été.

« Wild Wild West » sur Action

Programme Action de la journée d'aujourd'hui

Jeudi 26 Décembre 2024

De 06h38 à 07h30 L'épervier : Episode 1

Rediffusion Série d'aventures 52mn Tout public

Saison : 1 - Épisode : 1 - Sur la côte bretonne, au domaine de Kermelec, Yann, le fils du régisseur, tombe amoureux d'Agnès, la fille du comte. Mais pour le père d'Agnès, vieil aristocrate, point question de mariage. Yann est enrôlé de force dans les armées du roi. Dix ans plus tard, devenu l'Epervier, le célèbre corsaire du roi, il revient à Brest pour découvrir qu'Agnès a épousé le comte de Villeneuve, aristocrate à la réputation sulfureuse. C'est alors que l'Epervier tombe dans un traquenard. Il est accusé à tort du meurtre du comte de Kermelec. Poursuivi, Yann survit miraculeusement après s'être jeté d'une falaise. Alors que tout le monde le croit mort, il décide de découvrir le véritable assassin...

Sur Action dès 06h38 : L'épervier

De 07h30 à 09h12 Cortex

Rediffusion Film : thriller 1h42 Tout public

Souffrant de troubles croissants de la mémoire, Charles Boyer redoute de n'être bientôt plus que l'ombre de lui-même. Hospitalisé dans une institution spécialisée dans ce type de problèmes, il mène une existence monotone. Mais une série de décès, tous plus mystérieux les uns que les autres, vient troubler la sérénité de l'établissement. D'un naturel soupçonneux, Boyer décide de mener une discrète enquête. Il découvre alors que cette paisible institution dissimule un terrible secret. Mais il s'expose à une menace de premier plan en tentant de démasquer les responsables des décès... - Critique : | Genre : Cluedo à la clinique. La maladie d'Alzheimer devient un thème porteur au cinéma. Après La Mémoire du tueur, du Belge Erik Van Looy, Nicolas Boukhrief utilise à nouveau la maladie dégénérative comme prétexte à un polar malin, ludique... et convaincant, en dépit de quelques invraisemblances. Le héros de Cortex est un policier à la retraite admis dans une clinique neurologique. Une succession de morts subites parmi les pensionnaires va réveiller ses réflexes d'enquêteur... L'habileté du film repose sur la mémoire défaillante de son héros : le supposé mystère des décès ne serait-il pas le fruit de ses neurones minés par la maladie ? Nicolas Boukhrief a fait le choix d'une mise en scène sobre pour adopter le point de vue perturbé de l'inspecteur Boyer. André Dussollier joue sur la même tonalité subtile, où un silence un peu trop prolongé, un geste un peu trop lent suffisent à exprimer un décalage angoissant avec la réalité. Le charme de Cortex doit aussi beaucoup aux seconds rôles, finalement plus inquiétants côté soignants (de la glaciale Claude Perron à l'illuminée Laure Salama) que côté patients. A se demander qui sont vraiment les malades... — Samuel Douhaire

Sur Action dès 07h30 : Cortex

De 09h12 à 11h01 Snowboarder

Rediffusion Film de suspense 1h49 Tout public

Gaspard n'a qu'un seul centre d'intérêt dans la vie : le snowboard. Pour cette passion, il est prêt à faire d'énormes sacrifices. Ainsi, il s'entraîne chaque jour avec acharnement dans le but de pouvoir participer un jour aux plus grandes compétitions internationales de son sport de prédilection. Lorsque Josh Atterssen, le champion incontesté de la discipline, lui propose de faire partie de son équipe, Gaspard n'hésite pas une seule seconde. Il quitte tout et part aussitôt pour la Suisse afin de rejoindre son idole. Dès son arrivée, on lui offre le grand luxe, des filles et l'occasion de montrer enfin ce qu'il vaut sur les pistes...

Sur Action dès 09h12 : Snowboarder

De 11h01 à 12h46 Petit papa baston

Rediffusion Film : comédie 1h45 Tout public

Moïse, un chasseur de primes fort comme un boeuf, revient passer Noël auprès de sa charmante épouse, Janie, et de leurs neuf enfants. Il a la mauvaise surprise de tomber nez à nez avec son frère, Travis, lequel s'est mis dans l'idée de le réconcilier avec Maw, leur mère, que Moïse ne veut plus voir. Et pour mieux faire courir le chasseur de primes, Travis a remis en liberté un dangereux truand, Stone, dont la tête est mise à prix pour 4000 dollars. Janie et ses enfants se mettent en route pour retrouver Maw, tandis que les deux frères se lancent sur la piste de Stone. Au passage, ils infligent une bonne correction à une bande de gangsters qui terrorisait deux vétérinaires, Bridget et Melly...

Sur Action dès 11h01 : Petit papa baston

De 12h46 à 14h20 R.I.P.D., brigade fantôme

Rediffusion Film de science-fiction 1h34 Tout public

Nick Walker, un jeune policier de Boston, perd la vie au cours d'une mission périlleuse. Il est engagé par le R.I.P.D. (Rest in Peace Department), une brigade chargée de protéger l'humanité des créatures monstrueuses, et doit faire équipe avec l'irascible Roy. Malgré leur mutuelle antipathie, les deux ectoplasmes vont collaborer pour mener à bien leur mission. Quand ils découvrent un complot susceptible de mettre fin à la vie telle que le monde l'a toujours connue, le duo doit rétablir l'équilibre cosmique pour que le tunnel qui mène vers l'au-delà ne remplisse pas soudain la fonction inverse et ne précipite l'avènement des morts... - Critique : | Genre : grand-guignol. Au début, on est perplexe, on se demande si on va rire ou s'affliger devant ces aventures fantastiques d'un flic (Kevin Bacon, transparent) repêché post mortem par le Rest in peace Departement (la brigade « Repose en paix », chargée de surveiller les activités paranormales sur la planète). On l'associe à un vieux briscard à qui, évidemment, on ne la fait plus (Jeff Bridges, pas du tout cadré). Quelques gags vraiment drôles fonctionnent au commencement : par exemple, la course-poursuite entre un monstre ventripotent et le héros accroché à ses fesses par un harpon (c'est dire...). Et comme le duo de choc a pris sur terre l'apparence d'un vieux Chinois et d'une blonde pulpeuse armés de bananes (gag visuel difficile à faire passer sur papier), cela nous vaut de rares moments absurdes assez amusants. Mais le scénario, aussi fantomatique qu'un épisode de la vieille série Stargate, et le cabotinage exaspérant de Jeff Bridges en ex-shérif qui surjoue son personnage à la Buffalo Bill ont raison de notre indulgence. — Anne Dessuant

Sur Action dès 12h46 : R.I.P.D., brigade fantôme

De 14h20 à 16h10 Violent Night

Rediffusion Film d'action 1h50 -10

Alors qu'ils s'apprêtent à passer le réveillon de Noël avec leur fille Trudy, Linda et son mari Jason sont soudain surpris par une intrusion d'invités non désirés. Motivé par l'appât du gain, un groupe de criminels fait irruption à la recherche d'un prétendu butin de 300 millions de dollars cachés dans un coffre fort. Armés jusqu'aux dents, ces derniers semblent déterminés à parvenir à leurs fins et n'hésitent pas à séquestrer la petite famille. Mais un nouvel arrivant débarque subrepticement, comme à son habitude : le Père Noël. Ce dernier contrecarre involontairement les plans des malfaiteurs qui voient leur "fête" gâchée... - Critique : Ce Père Noël est vraiment une ordure : du haut de son beau nuage, il vomit les bières dont il a abusé... Sa bonté demeure, heureusement, et c’est à coups de hache généreux qu’il combat les méchants, dans une famille de riches pourritures prêtes à s’entretuer pour un énorme magot. Cette féerie à l’envers offre un festin de contrastes grimaçants et un idéal David Harbour (Stranger Things) dans le rôle de Santa Claus. Mais le cadeau est bien mal emballé : jamais aussi mordante que l’humour du scénario voudrait l’être, la réalisation fait retomber le soufflé de la parodie et les scènes d’action ont vraiment la gueule de bois.

Sur Action dès 14h20 : Violent Night

De 16h10 à 17h48 Piège à grande vitesse

Rediffusion Film d'action 1h38 -12

Naguère l'un des officiers les plus qualifiés de la Navy, aujourd'hui cuisinier aux muscles saillants, Casey Ryback voyage tranquillement en train avec sa nièce Sarah, une orpheline qu'il accompagne en Californie. Le sort s'acharne sur lui. Une bande de terroristes s'empare du convoi. Leur chef, Penn, est une brute immonde, aux ordres d'un savant fou, Dane Travis, dont la dernière invention, un satellite capable de provoquer des tremblements de terre à distance, n'a pas eu l'heur de plaire au gouvernement américain. Congédié, Travis entend bien se venger. Il fait trembler la terre en Chine et menace de s'en prendre au Pentagone et à son stock de bombes nucléaires. Police et armée sont impuissants à l'arrêter. Le cuisinier prend les choses en main... - Critique : Un type qui, où qu'il aille, tombe au milieu d'une prise d'otages est soit un malchanceux soit un super héros de cinéma. Casey Ryback appartient à la deuxième catégorie. Dans Piège en haute mer, ce fin cuisinier vétéran des Seals (les commandos de marines américains) cassait du méchant à bord d'un navire de guerre. Cette fois, il casse du méchant à bord d'un train. À part le changement de moyen de transport, rien de neuf sous le front bas de Ryback. Hyperviolent, il manque cruellement d'humour : à côté de lui, Robocop a l'air humain et Rambo pétille d'intelligence. Steven Seagal confirme qu'il est un combattant doué mais un acteur limité.

Sur Action dès 16h10 : Piège à grande vitesse

De 17h48 à 19h13 Tueurs

Rediffusion Film policier 1h25 -12

Frank Valken veut faire un dernier casse fructueux avant de tirer sa révérence. Le plan est huilé, les tâches distribuées, l'équipe au complet et sans faille. L'opération se déroule comme prévu, mais dans le même temps, un gang de tueurs profite du braquage pour exécuter une juge sur le point de déterrer une affaire vieille de trente ans. Frank est très vite arrêté et immédiatement accusé. Il n'a alors plus d'autre choix que de planifier son évasion. Pendant ce temps, l'inspecteur de police Lucie Tesla, qui travaille sur l'affaire avec Danny Bouvy, doute de la culpabilité de Valken. Elle détient des preuves de corruption au plus haut sommet de l'Etat... - Critique : Après Olivier Marchal, inspecteur de police devenu ­acteur, puis cinéaste, un ancien braqueur belge, François Troukens, s’invitait derrière la caméra. Ses dix ans derrière les barreaux ont nourri le scé­nario, passablement retors, où des braqueurs sont inculpés de meur­tres qu’ils n’ont jamais commis. Sujet sensible et traité avec une grande originalité : l’instrumentalisation du grand banditisme par le pouvoir politique. Aucun folklore dans ce polar ­ultra réaliste et sans temps mort. Mais un certain romantisme du gangstérisme à l’ancienne, d’honnêteté dans la malhonnêteté. Le tout servi par une distribution impeccable, Olivier Gourmet en tête, plus affûté que jamais.

Sur Action dès 17h48 : Tueurs

De 19h13 à 20h50 Un flic

Rediffusion Film policier 1h37 Tout public

Des gangsters attaquent une banque à Saint-Jean-de-Monts. L'un d'eux est blessé. A Paris, le commissaire de police Edouard Coleman apprend le fin mot de l'affaire par un indicateur : son ami Simon, patron d'une boîte de nuit et trafiquant de drogue, est le chef de la bande. Le butin du braquage est destiné à la conclusion d'une importante transaction de drogue. Parmi les complices de Simon se trouve Cathy, une femme que Coleman connaît bien pour l'avoir laissée entrer dans sa vie sentimentale. Chargé de l'enquête, le commissaire Coleman éprouve maintes difficultés à exercer son métier dans un tel contexte... - Critique : Un bord de mer fouetté par la pluie. Une ville fantôme. Et des gangsters sanctifiés. L’ouverture du dernier film de Melville est un modèle d’intensité plastique et d’incongruité. Dans ce désert urbain, on s’attend à tout sauf à voir une banque ouverte qui attend sagement d’être dévalisée. La vraisemblance, Melville le maniériste s’en moque. Même chose pour l’intrigue, minimale. Ce qui est affiné et exacerbé, ce sont les codes du polar… On est hypnotisé par le déroulement minutieux du casse dans le train. On glisse dans un monde désaffecté, peu loquace mais très sonore. Tout se passe comme si Delon, Deneuve et les autres, statufiés dans leur mutisme, adressaient au spectateur les derniers signes d’une vie possible à l’écran.

Sur Action dès 19h13 : Un flic

De 20h50 à 23h05 Flyboys

Film de guerre 2h15 Tout public

En 1917, alors que la Première Guerre mondiale fait rage, la mobilisation des aviations italienne et anglaise se fait moins forte, et les forces françaises ont bien du mal à contrer l'aviation allemande. C'est à cette période, avant que les Etats-Unis n'entrent officiellement dans le conflit, que Blaine Rawlings et de nombreux jeunes Américains se portent volontaires pour combattre l'Allemagne au sein de l'Armée de l'air française. Les jeunes hommes s'entraînent d'arrache-pied pour devenir des as de l'aviation. Ils vont bientôt constituer l'Escadrille Lafayette, commandée par le capitaine Thénault et le vétéran américain Reed Cassidy... - Critique : | Genre : si les Ricains n'étaient pas là. En 1917, alors que les Etats-Unis ne sont pas encore officiellement entrés en guerre, quelques jeunes Américains se portent volontaires pour combattre l'Allemagne au sein de l'armée de l'air française. Après avoir été formés par un Jean Reno galonné et inexpressif, ces pilotes novices vont devenir des héros... Remake non revendiqué du très beau Lafayette Escadrille de 1958, le dernier et très autobiographique film de William A. Wellman (après avoir été brancardier dans la Légion étrangère, le cinéaste avait intégré l'escadrille, y fut blessé et décoré), Flyboys s'inspire à son tour de l'histoire vraie de l'escadrille Lafayette, qui mit à mal les coucous allemands pendant la Première Guerre mondiale. Aucune scène imposée sur la téméraire camaraderie et les défis façon Top Gun en vareuse bleue ne man­que, et on se régale des séquences aériennes. Pour la première fois, la technique de motion capture (« capture de mouvements par ordinateur ») a été appliquée aux avions, avec un résultat spectaculaire. James Franco force un peu son charme canaille en cow-boy ailé et amoureux d'une petite Frenchie (VO recommandée pour appréhender la barrière des langues...). Mais, même à sa manière toute hollywoodienne, Flyboys a le mérite de rappeler le courage de ces jeunes garçons américains dont soixante-huit tombèrent pour la France. — Guillemette Odicino

Sur Action dès 20h50 : Flyboys

De 23h05 à 00h49 Wild Wild West

Rediffusion Film : western 1h44 Tout public

Au lendemain de la guerre de Sécession, le président des Etats-Unis fait appel à deux agents spéciaux, James West et Artemus Gordon, pour neutraliser un savant fou, le docteur Arliss Loveless, qui ambitionne modestement de prendre sa place à la Maison Blanche. Le triste sire a enlevé les meilleurs scientifiques du pays et multiplie les inventions diaboliques. West et Gordon rencontrent la belle Rita Escobar, dont le père a été kidnappé par Loveless. Rita insiste pour accompagner les deux agents en Utah, où le savant fou s'est réfugié. Mais celui-ci intercepte ses poursuivants, parvient à semer les deux policiers et enlève la belle... - Critique : Un tandem peut en cacher un autre : avant d'être la reconstitution du mythique duo TV des Mystères de l'Ouest, cher au coeur des enfants des sixties (1), ce film est le nouveau coup de poker du réalisateur Barry Sonnenfeld et de sa vedette de Men in black, Will Smith. Pour Sonnenfeld, Will Smith est « aussi cool et sexy que Robert Conrad [l'acteur fétiche de la série] et, en plus, il est noir ». Ajoutons que ce Noir maltraite et insulte copieusement un cul-de-jatte, puisque le super méchant Dr Loveless (interprété par un Kenneth Branagh déchaîné) est désormais rivé à un fauteuil d'infirme en fer forgé et à vapeur... C'est le second atout de ce film que le chef déco Bo Welch qualifie de « rétro science-fiction » : le vieil Ouest des cow-boys s'efface devant un Meccano d'appareils mi-archaïques mi-futuristes, allant du train blindé à la tarentule mécanique. On regrettera seulement que cette dernière, surdimensionnée par les effets spéciaux, parasite et ralentisse l'action dans la dernière demi-heure. Heureusement, il y a les pépées, à commencer par l'épatante Salma Hayek ; la réjouissante propension au travestissement du tandem Will Smith-Kevin Kline ; et des quiproquos et sous-entendus grivois divertissant. Dans la famille blockbuster, Wild Wild West est sans conteste le bon coup de l'été.

Sur Action dès 23h05 : Wild Wild West

De 06h38 à 07h30 L'épervier : Episode 1

Rediffusion Série d'aventures 52mn Tout public

Saison : 1 - Épisode : 1 - Sur la côte bretonne, au domaine de Kermelec, Yann, le fils du régisseur, tombe amoureux d'Agnès, la fille du comte. Mais pour le père d'Agnès, vieil aristocrate, point question de mariage. Yann est enrôlé de force dans les armées du roi. Dix ans plus tard, devenu l'Epervier, le célèbre corsaire du roi, il revient à Brest pour découvrir qu'Agnès a épousé le comte de Villeneuve, aristocrate à la réputation sulfureuse. C'est alors que l'Epervier tombe dans un traquenard. Il est accusé à tort du meurtre du comte de Kermelec. Poursuivi, Yann survit miraculeusement après s'être jeté d'une falaise. Alors que tout le monde le croit mort, il décide de découvrir le véritable assassin...

Sur Action dès 06h38 : L'épervier

De 07h30 à 09h12 Cortex

Rediffusion Film : thriller 1h42 Tout public

Souffrant de troubles croissants de la mémoire, Charles Boyer redoute de n'être bientôt plus que l'ombre de lui-même. Hospitalisé dans une institution spécialisée dans ce type de problèmes, il mène une existence monotone. Mais une série de décès, tous plus mystérieux les uns que les autres, vient troubler la sérénité de l'établissement. D'un naturel soupçonneux, Boyer décide de mener une discrète enquête. Il découvre alors que cette paisible institution dissimule un terrible secret. Mais il s'expose à une menace de premier plan en tentant de démasquer les responsables des décès... - Critique : | Genre : Cluedo à la clinique. La maladie d'Alzheimer devient un thème porteur au cinéma. Après La Mémoire du tueur, du Belge Erik Van Looy, Nicolas Boukhrief utilise à nouveau la maladie dégénérative comme prétexte à un polar malin, ludique... et convaincant, en dépit de quelques invraisemblances. Le héros de Cortex est un policier à la retraite admis dans une clinique neurologique. Une succession de morts subites parmi les pensionnaires va réveiller ses réflexes d'enquêteur... L'habileté du film repose sur la mémoire défaillante de son héros : le supposé mystère des décès ne serait-il pas le fruit de ses neurones minés par la maladie ? Nicolas Boukhrief a fait le choix d'une mise en scène sobre pour adopter le point de vue perturbé de l'inspecteur Boyer. André Dussollier joue sur la même tonalité subtile, où un silence un peu trop prolongé, un geste un peu trop lent suffisent à exprimer un décalage angoissant avec la réalité. Le charme de Cortex doit aussi beaucoup aux seconds rôles, finalement plus inquiétants côté soignants (de la glaciale Claude Perron à l'illuminée Laure Salama) que côté patients. A se demander qui sont vraiment les malades... — Samuel Douhaire

Sur Action dès 07h30 : Cortex

De 09h12 à 11h01 Snowboarder

Rediffusion Film de suspense 1h49 Tout public

Gaspard n'a qu'un seul centre d'intérêt dans la vie : le snowboard. Pour cette passion, il est prêt à faire d'énormes sacrifices. Ainsi, il s'entraîne chaque jour avec acharnement dans le but de pouvoir participer un jour aux plus grandes compétitions internationales de son sport de prédilection. Lorsque Josh Atterssen, le champion incontesté de la discipline, lui propose de faire partie de son équipe, Gaspard n'hésite pas une seule seconde. Il quitte tout et part aussitôt pour la Suisse afin de rejoindre son idole. Dès son arrivée, on lui offre le grand luxe, des filles et l'occasion de montrer enfin ce qu'il vaut sur les pistes...

Sur Action dès 09h12 : Snowboarder

De 11h01 à 12h46 Petit papa baston

Rediffusion Film : comédie 1h45 Tout public

Moïse, un chasseur de primes fort comme un boeuf, revient passer Noël auprès de sa charmante épouse, Janie, et de leurs neuf enfants. Il a la mauvaise surprise de tomber nez à nez avec son frère, Travis, lequel s'est mis dans l'idée de le réconcilier avec Maw, leur mère, que Moïse ne veut plus voir. Et pour mieux faire courir le chasseur de primes, Travis a remis en liberté un dangereux truand, Stone, dont la tête est mise à prix pour 4000 dollars. Janie et ses enfants se mettent en route pour retrouver Maw, tandis que les deux frères se lancent sur la piste de Stone. Au passage, ils infligent une bonne correction à une bande de gangsters qui terrorisait deux vétérinaires, Bridget et Melly...

Sur Action dès 11h01 : Petit papa baston

De 12h46 à 14h20 R.I.P.D., brigade fantôme

Rediffusion Film de science-fiction 1h34 Tout public

Nick Walker, un jeune policier de Boston, perd la vie au cours d'une mission périlleuse. Il est engagé par le R.I.P.D. (Rest in Peace Department), une brigade chargée de protéger l'humanité des créatures monstrueuses, et doit faire équipe avec l'irascible Roy. Malgré leur mutuelle antipathie, les deux ectoplasmes vont collaborer pour mener à bien leur mission. Quand ils découvrent un complot susceptible de mettre fin à la vie telle que le monde l'a toujours connue, le duo doit rétablir l'équilibre cosmique pour que le tunnel qui mène vers l'au-delà ne remplisse pas soudain la fonction inverse et ne précipite l'avènement des morts... - Critique : | Genre : grand-guignol. Au début, on est perplexe, on se demande si on va rire ou s'affliger devant ces aventures fantastiques d'un flic (Kevin Bacon, transparent) repêché post mortem par le Rest in peace Departement (la brigade « Repose en paix », chargée de surveiller les activités paranormales sur la planète). On l'associe à un vieux briscard à qui, évidemment, on ne la fait plus (Jeff Bridges, pas du tout cadré). Quelques gags vraiment drôles fonctionnent au commencement : par exemple, la course-poursuite entre un monstre ventripotent et le héros accroché à ses fesses par un harpon (c'est dire...). Et comme le duo de choc a pris sur terre l'apparence d'un vieux Chinois et d'une blonde pulpeuse armés de bananes (gag visuel difficile à faire passer sur papier), cela nous vaut de rares moments absurdes assez amusants. Mais le scénario, aussi fantomatique qu'un épisode de la vieille série Stargate, et le cabotinage exaspérant de Jeff Bridges en ex-shérif qui surjoue son personnage à la Buffalo Bill ont raison de notre indulgence. — Anne Dessuant

Sur Action dès 12h46 : R.I.P.D., brigade fantôme

De 14h20 à 16h10 Violent Night

Rediffusion Film d'action 1h50 -10

Alors qu'ils s'apprêtent à passer le réveillon de Noël avec leur fille Trudy, Linda et son mari Jason sont soudain surpris par une intrusion d'invités non désirés. Motivé par l'appât du gain, un groupe de criminels fait irruption à la recherche d'un prétendu butin de 300 millions de dollars cachés dans un coffre fort. Armés jusqu'aux dents, ces derniers semblent déterminés à parvenir à leurs fins et n'hésitent pas à séquestrer la petite famille. Mais un nouvel arrivant débarque subrepticement, comme à son habitude : le Père Noël. Ce dernier contrecarre involontairement les plans des malfaiteurs qui voient leur "fête" gâchée... - Critique : Ce Père Noël est vraiment une ordure : du haut de son beau nuage, il vomit les bières dont il a abusé... Sa bonté demeure, heureusement, et c’est à coups de hache généreux qu’il combat les méchants, dans une famille de riches pourritures prêtes à s’entretuer pour un énorme magot. Cette féerie à l’envers offre un festin de contrastes grimaçants et un idéal David Harbour (Stranger Things) dans le rôle de Santa Claus. Mais le cadeau est bien mal emballé : jamais aussi mordante que l’humour du scénario voudrait l’être, la réalisation fait retomber le soufflé de la parodie et les scènes d’action ont vraiment la gueule de bois.

Sur Action dès 14h20 : Violent Night

De 16h10 à 17h48 Piège à grande vitesse

Rediffusion Film d'action 1h38 -12

Naguère l'un des officiers les plus qualifiés de la Navy, aujourd'hui cuisinier aux muscles saillants, Casey Ryback voyage tranquillement en train avec sa nièce Sarah, une orpheline qu'il accompagne en Californie. Le sort s'acharne sur lui. Une bande de terroristes s'empare du convoi. Leur chef, Penn, est une brute immonde, aux ordres d'un savant fou, Dane Travis, dont la dernière invention, un satellite capable de provoquer des tremblements de terre à distance, n'a pas eu l'heur de plaire au gouvernement américain. Congédié, Travis entend bien se venger. Il fait trembler la terre en Chine et menace de s'en prendre au Pentagone et à son stock de bombes nucléaires. Police et armée sont impuissants à l'arrêter. Le cuisinier prend les choses en main... - Critique : Un type qui, où qu'il aille, tombe au milieu d'une prise d'otages est soit un malchanceux soit un super héros de cinéma. Casey Ryback appartient à la deuxième catégorie. Dans Piège en haute mer, ce fin cuisinier vétéran des Seals (les commandos de marines américains) cassait du méchant à bord d'un navire de guerre. Cette fois, il casse du méchant à bord d'un train. À part le changement de moyen de transport, rien de neuf sous le front bas de Ryback. Hyperviolent, il manque cruellement d'humour : à côté de lui, Robocop a l'air humain et Rambo pétille d'intelligence. Steven Seagal confirme qu'il est un combattant doué mais un acteur limité.

Sur Action dès 16h10 : Piège à grande vitesse

De 17h48 à 19h13 Tueurs

Rediffusion Film policier 1h25 -12

Frank Valken veut faire un dernier casse fructueux avant de tirer sa révérence. Le plan est huilé, les tâches distribuées, l'équipe au complet et sans faille. L'opération se déroule comme prévu, mais dans le même temps, un gang de tueurs profite du braquage pour exécuter une juge sur le point de déterrer une affaire vieille de trente ans. Frank est très vite arrêté et immédiatement accusé. Il n'a alors plus d'autre choix que de planifier son évasion. Pendant ce temps, l'inspecteur de police Lucie Tesla, qui travaille sur l'affaire avec Danny Bouvy, doute de la culpabilité de Valken. Elle détient des preuves de corruption au plus haut sommet de l'Etat... - Critique : Après Olivier Marchal, inspecteur de police devenu ­acteur, puis cinéaste, un ancien braqueur belge, François Troukens, s’invitait derrière la caméra. Ses dix ans derrière les barreaux ont nourri le scé­nario, passablement retors, où des braqueurs sont inculpés de meur­tres qu’ils n’ont jamais commis. Sujet sensible et traité avec une grande originalité : l’instrumentalisation du grand banditisme par le pouvoir politique. Aucun folklore dans ce polar ­ultra réaliste et sans temps mort. Mais un certain romantisme du gangstérisme à l’ancienne, d’honnêteté dans la malhonnêteté. Le tout servi par une distribution impeccable, Olivier Gourmet en tête, plus affûté que jamais.

Sur Action dès 17h48 : Tueurs

De 19h13 à 20h50 Un flic

Rediffusion Film policier 1h37 Tout public

Des gangsters attaquent une banque à Saint-Jean-de-Monts. L'un d'eux est blessé. A Paris, le commissaire de police Edouard Coleman apprend le fin mot de l'affaire par un indicateur : son ami Simon, patron d'une boîte de nuit et trafiquant de drogue, est le chef de la bande. Le butin du braquage est destiné à la conclusion d'une importante transaction de drogue. Parmi les complices de Simon se trouve Cathy, une femme que Coleman connaît bien pour l'avoir laissée entrer dans sa vie sentimentale. Chargé de l'enquête, le commissaire Coleman éprouve maintes difficultés à exercer son métier dans un tel contexte... - Critique : Un bord de mer fouetté par la pluie. Une ville fantôme. Et des gangsters sanctifiés. L’ouverture du dernier film de Melville est un modèle d’intensité plastique et d’incongruité. Dans ce désert urbain, on s’attend à tout sauf à voir une banque ouverte qui attend sagement d’être dévalisée. La vraisemblance, Melville le maniériste s’en moque. Même chose pour l’intrigue, minimale. Ce qui est affiné et exacerbé, ce sont les codes du polar… On est hypnotisé par le déroulement minutieux du casse dans le train. On glisse dans un monde désaffecté, peu loquace mais très sonore. Tout se passe comme si Delon, Deneuve et les autres, statufiés dans leur mutisme, adressaient au spectateur les derniers signes d’une vie possible à l’écran.

Sur Action dès 19h13 : Un flic

De 20h50 à 23h05 Flyboys

Film de guerre 2h15 Tout public

En 1917, alors que la Première Guerre mondiale fait rage, la mobilisation des aviations italienne et anglaise se fait moins forte, et les forces françaises ont bien du mal à contrer l'aviation allemande. C'est à cette période, avant que les Etats-Unis n'entrent officiellement dans le conflit, que Blaine Rawlings et de nombreux jeunes Américains se portent volontaires pour combattre l'Allemagne au sein de l'Armée de l'air française. Les jeunes hommes s'entraînent d'arrache-pied pour devenir des as de l'aviation. Ils vont bientôt constituer l'Escadrille Lafayette, commandée par le capitaine Thénault et le vétéran américain Reed Cassidy... - Critique : | Genre : si les Ricains n'étaient pas là. En 1917, alors que les Etats-Unis ne sont pas encore officiellement entrés en guerre, quelques jeunes Américains se portent volontaires pour combattre l'Allemagne au sein de l'armée de l'air française. Après avoir été formés par un Jean Reno galonné et inexpressif, ces pilotes novices vont devenir des héros... Remake non revendiqué du très beau Lafayette Escadrille de 1958, le dernier et très autobiographique film de William A. Wellman (après avoir été brancardier dans la Légion étrangère, le cinéaste avait intégré l'escadrille, y fut blessé et décoré), Flyboys s'inspire à son tour de l'histoire vraie de l'escadrille Lafayette, qui mit à mal les coucous allemands pendant la Première Guerre mondiale. Aucune scène imposée sur la téméraire camaraderie et les défis façon Top Gun en vareuse bleue ne man­que, et on se régale des séquences aériennes. Pour la première fois, la technique de motion capture (« capture de mouvements par ordinateur ») a été appliquée aux avions, avec un résultat spectaculaire. James Franco force un peu son charme canaille en cow-boy ailé et amoureux d'une petite Frenchie (VO recommandée pour appréhender la barrière des langues...). Mais, même à sa manière toute hollywoodienne, Flyboys a le mérite de rappeler le courage de ces jeunes garçons américains dont soixante-huit tombèrent pour la France. — Guillemette Odicino

Sur Action dès 20h50 : Flyboys

De 23h05 à 00h49 Wild Wild West

Rediffusion Film : western 1h44 Tout public

Au lendemain de la guerre de Sécession, le président des Etats-Unis fait appel à deux agents spéciaux, James West et Artemus Gordon, pour neutraliser un savant fou, le docteur Arliss Loveless, qui ambitionne modestement de prendre sa place à la Maison Blanche. Le triste sire a enlevé les meilleurs scientifiques du pays et multiplie les inventions diaboliques. West et Gordon rencontrent la belle Rita Escobar, dont le père a été kidnappé par Loveless. Rita insiste pour accompagner les deux agents en Utah, où le savant fou s'est réfugié. Mais celui-ci intercepte ses poursuivants, parvient à semer les deux policiers et enlève la belle... - Critique : Un tandem peut en cacher un autre : avant d'être la reconstitution du mythique duo TV des Mystères de l'Ouest, cher au coeur des enfants des sixties (1), ce film est le nouveau coup de poker du réalisateur Barry Sonnenfeld et de sa vedette de Men in black, Will Smith. Pour Sonnenfeld, Will Smith est « aussi cool et sexy que Robert Conrad [l'acteur fétiche de la série] et, en plus, il est noir ». Ajoutons que ce Noir maltraite et insulte copieusement un cul-de-jatte, puisque le super méchant Dr Loveless (interprété par un Kenneth Branagh déchaîné) est désormais rivé à un fauteuil d'infirme en fer forgé et à vapeur... C'est le second atout de ce film que le chef déco Bo Welch qualifie de « rétro science-fiction » : le vieil Ouest des cow-boys s'efface devant un Meccano d'appareils mi-archaïques mi-futuristes, allant du train blindé à la tarentule mécanique. On regrettera seulement que cette dernière, surdimensionnée par les effets spéciaux, parasite et ralentisse l'action dans la dernière demi-heure. Heureusement, il y a les pépées, à commencer par l'épatante Salma Hayek ; la réjouissante propension au travestissement du tandem Will Smith-Kevin Kline ; et des quiproquos et sous-entendus grivois divertissant. Dans la famille blockbuster, Wild Wild West est sans conteste le bon coup de l'été.

Sur Action dès 23h05 : Wild Wild West

De 06h38 à 07h30 L'épervier : Episode 1

Rediffusion Série d'aventures 52mn Tout public

Saison : 1 - Épisode : 1 - Sur la côte bretonne, au domaine de Kermelec, Yann, le fils du régisseur, tombe amoureux d'Agnès, la fille du comte. Mais pour le père d'Agnès, vieil aristocrate, point question de mariage. Yann est enrôlé de force dans les armées du roi. Dix ans plus tard, devenu l'Epervier, le célèbre corsaire du roi, il revient à Brest pour découvrir qu'Agnès a épousé le comte de Villeneuve, aristocrate à la réputation sulfureuse. C'est alors que l'Epervier tombe dans un traquenard. Il est accusé à tort du meurtre du comte de Kermelec. Poursuivi, Yann survit miraculeusement après s'être jeté d'une falaise. Alors que tout le monde le croit mort, il décide de découvrir le véritable assassin...

Sur Action dès 06h38 : L'épervier

De 07h30 à 09h12 Cortex

Rediffusion Film : thriller 1h42 Tout public

Souffrant de troubles croissants de la mémoire, Charles Boyer redoute de n'être bientôt plus que l'ombre de lui-même. Hospitalisé dans une institution spécialisée dans ce type de problèmes, il mène une existence monotone. Mais une série de décès, tous plus mystérieux les uns que les autres, vient troubler la sérénité de l'établissement. D'un naturel soupçonneux, Boyer décide de mener une discrète enquête. Il découvre alors que cette paisible institution dissimule un terrible secret. Mais il s'expose à une menace de premier plan en tentant de démasquer les responsables des décès... - Critique : | Genre : Cluedo à la clinique. La maladie d'Alzheimer devient un thème porteur au cinéma. Après La Mémoire du tueur, du Belge Erik Van Looy, Nicolas Boukhrief utilise à nouveau la maladie dégénérative comme prétexte à un polar malin, ludique... et convaincant, en dépit de quelques invraisemblances. Le héros de Cortex est un policier à la retraite admis dans une clinique neurologique. Une succession de morts subites parmi les pensionnaires va réveiller ses réflexes d'enquêteur... L'habileté du film repose sur la mémoire défaillante de son héros : le supposé mystère des décès ne serait-il pas le fruit de ses neurones minés par la maladie ? Nicolas Boukhrief a fait le choix d'une mise en scène sobre pour adopter le point de vue perturbé de l'inspecteur Boyer. André Dussollier joue sur la même tonalité subtile, où un silence un peu trop prolongé, un geste un peu trop lent suffisent à exprimer un décalage angoissant avec la réalité. Le charme de Cortex doit aussi beaucoup aux seconds rôles, finalement plus inquiétants côté soignants (de la glaciale Claude Perron à l'illuminée Laure Salama) que côté patients. A se demander qui sont vraiment les malades... — Samuel Douhaire

Sur Action dès 07h30 : Cortex

De 09h12 à 11h01 Snowboarder

Rediffusion Film de suspense 1h49 Tout public

Gaspard n'a qu'un seul centre d'intérêt dans la vie : le snowboard. Pour cette passion, il est prêt à faire d'énormes sacrifices. Ainsi, il s'entraîne chaque jour avec acharnement dans le but de pouvoir participer un jour aux plus grandes compétitions internationales de son sport de prédilection. Lorsque Josh Atterssen, le champion incontesté de la discipline, lui propose de faire partie de son équipe, Gaspard n'hésite pas une seule seconde. Il quitte tout et part aussitôt pour la Suisse afin de rejoindre son idole. Dès son arrivée, on lui offre le grand luxe, des filles et l'occasion de montrer enfin ce qu'il vaut sur les pistes...

Sur Action dès 09h12 : Snowboarder

De 11h01 à 12h46 Petit papa baston

Rediffusion Film : comédie 1h45 Tout public

Moïse, un chasseur de primes fort comme un boeuf, revient passer Noël auprès de sa charmante épouse, Janie, et de leurs neuf enfants. Il a la mauvaise surprise de tomber nez à nez avec son frère, Travis, lequel s'est mis dans l'idée de le réconcilier avec Maw, leur mère, que Moïse ne veut plus voir. Et pour mieux faire courir le chasseur de primes, Travis a remis en liberté un dangereux truand, Stone, dont la tête est mise à prix pour 4000 dollars. Janie et ses enfants se mettent en route pour retrouver Maw, tandis que les deux frères se lancent sur la piste de Stone. Au passage, ils infligent une bonne correction à une bande de gangsters qui terrorisait deux vétérinaires, Bridget et Melly...

Sur Action dès 11h01 : Petit papa baston

De 12h46 à 14h20 R.I.P.D., brigade fantôme

Rediffusion Film de science-fiction 1h34 Tout public

Nick Walker, un jeune policier de Boston, perd la vie au cours d'une mission périlleuse. Il est engagé par le R.I.P.D. (Rest in Peace Department), une brigade chargée de protéger l'humanité des créatures monstrueuses, et doit faire équipe avec l'irascible Roy. Malgré leur mutuelle antipathie, les deux ectoplasmes vont collaborer pour mener à bien leur mission. Quand ils découvrent un complot susceptible de mettre fin à la vie telle que le monde l'a toujours connue, le duo doit rétablir l'équilibre cosmique pour que le tunnel qui mène vers l'au-delà ne remplisse pas soudain la fonction inverse et ne précipite l'avènement des morts... - Critique : | Genre : grand-guignol. Au début, on est perplexe, on se demande si on va rire ou s'affliger devant ces aventures fantastiques d'un flic (Kevin Bacon, transparent) repêché post mortem par le Rest in peace Departement (la brigade « Repose en paix », chargée de surveiller les activités paranormales sur la planète). On l'associe à un vieux briscard à qui, évidemment, on ne la fait plus (Jeff Bridges, pas du tout cadré). Quelques gags vraiment drôles fonctionnent au commencement : par exemple, la course-poursuite entre un monstre ventripotent et le héros accroché à ses fesses par un harpon (c'est dire...). Et comme le duo de choc a pris sur terre l'apparence d'un vieux Chinois et d'une blonde pulpeuse armés de bananes (gag visuel difficile à faire passer sur papier), cela nous vaut de rares moments absurdes assez amusants. Mais le scénario, aussi fantomatique qu'un épisode de la vieille série Stargate, et le cabotinage exaspérant de Jeff Bridges en ex-shérif qui surjoue son personnage à la Buffalo Bill ont raison de notre indulgence. — Anne Dessuant

Sur Action dès 12h46 : R.I.P.D., brigade fantôme

De 14h20 à 16h10 Violent Night

Rediffusion Film d'action 1h50 -10

Alors qu'ils s'apprêtent à passer le réveillon de Noël avec leur fille Trudy, Linda et son mari Jason sont soudain surpris par une intrusion d'invités non désirés. Motivé par l'appât du gain, un groupe de criminels fait irruption à la recherche d'un prétendu butin de 300 millions de dollars cachés dans un coffre fort. Armés jusqu'aux dents, ces derniers semblent déterminés à parvenir à leurs fins et n'hésitent pas à séquestrer la petite famille. Mais un nouvel arrivant débarque subrepticement, comme à son habitude : le Père Noël. Ce dernier contrecarre involontairement les plans des malfaiteurs qui voient leur "fête" gâchée... - Critique : Ce Père Noël est vraiment une ordure : du haut de son beau nuage, il vomit les bières dont il a abusé... Sa bonté demeure, heureusement, et c’est à coups de hache généreux qu’il combat les méchants, dans une famille de riches pourritures prêtes à s’entretuer pour un énorme magot. Cette féerie à l’envers offre un festin de contrastes grimaçants et un idéal David Harbour (Stranger Things) dans le rôle de Santa Claus. Mais le cadeau est bien mal emballé : jamais aussi mordante que l’humour du scénario voudrait l’être, la réalisation fait retomber le soufflé de la parodie et les scènes d’action ont vraiment la gueule de bois.

Sur Action dès 14h20 : Violent Night

De 16h10 à 17h48 Piège à grande vitesse

Rediffusion Film d'action 1h38 -12

Naguère l'un des officiers les plus qualifiés de la Navy, aujourd'hui cuisinier aux muscles saillants, Casey Ryback voyage tranquillement en train avec sa nièce Sarah, une orpheline qu'il accompagne en Californie. Le sort s'acharne sur lui. Une bande de terroristes s'empare du convoi. Leur chef, Penn, est une brute immonde, aux ordres d'un savant fou, Dane Travis, dont la dernière invention, un satellite capable de provoquer des tremblements de terre à distance, n'a pas eu l'heur de plaire au gouvernement américain. Congédié, Travis entend bien se venger. Il fait trembler la terre en Chine et menace de s'en prendre au Pentagone et à son stock de bombes nucléaires. Police et armée sont impuissants à l'arrêter. Le cuisinier prend les choses en main... - Critique : Un type qui, où qu'il aille, tombe au milieu d'une prise d'otages est soit un malchanceux soit un super héros de cinéma. Casey Ryback appartient à la deuxième catégorie. Dans Piège en haute mer, ce fin cuisinier vétéran des Seals (les commandos de marines américains) cassait du méchant à bord d'un navire de guerre. Cette fois, il casse du méchant à bord d'un train. À part le changement de moyen de transport, rien de neuf sous le front bas de Ryback. Hyperviolent, il manque cruellement d'humour : à côté de lui, Robocop a l'air humain et Rambo pétille d'intelligence. Steven Seagal confirme qu'il est un combattant doué mais un acteur limité.

Sur Action dès 16h10 : Piège à grande vitesse

De 17h48 à 19h13 Tueurs

Rediffusion Film policier 1h25 -12

Frank Valken veut faire un dernier casse fructueux avant de tirer sa révérence. Le plan est huilé, les tâches distribuées, l'équipe au complet et sans faille. L'opération se déroule comme prévu, mais dans le même temps, un gang de tueurs profite du braquage pour exécuter une juge sur le point de déterrer une affaire vieille de trente ans. Frank est très vite arrêté et immédiatement accusé. Il n'a alors plus d'autre choix que de planifier son évasion. Pendant ce temps, l'inspecteur de police Lucie Tesla, qui travaille sur l'affaire avec Danny Bouvy, doute de la culpabilité de Valken. Elle détient des preuves de corruption au plus haut sommet de l'Etat... - Critique : Après Olivier Marchal, inspecteur de police devenu ­acteur, puis cinéaste, un ancien braqueur belge, François Troukens, s’invitait derrière la caméra. Ses dix ans derrière les barreaux ont nourri le scé­nario, passablement retors, où des braqueurs sont inculpés de meur­tres qu’ils n’ont jamais commis. Sujet sensible et traité avec une grande originalité : l’instrumentalisation du grand banditisme par le pouvoir politique. Aucun folklore dans ce polar ­ultra réaliste et sans temps mort. Mais un certain romantisme du gangstérisme à l’ancienne, d’honnêteté dans la malhonnêteté. Le tout servi par une distribution impeccable, Olivier Gourmet en tête, plus affûté que jamais.

Sur Action dès 17h48 : Tueurs

De 19h13 à 20h50 Un flic

Rediffusion Film policier 1h37 Tout public

Des gangsters attaquent une banque à Saint-Jean-de-Monts. L'un d'eux est blessé. A Paris, le commissaire de police Edouard Coleman apprend le fin mot de l'affaire par un indicateur : son ami Simon, patron d'une boîte de nuit et trafiquant de drogue, est le chef de la bande. Le butin du braquage est destiné à la conclusion d'une importante transaction de drogue. Parmi les complices de Simon se trouve Cathy, une femme que Coleman connaît bien pour l'avoir laissée entrer dans sa vie sentimentale. Chargé de l'enquête, le commissaire Coleman éprouve maintes difficultés à exercer son métier dans un tel contexte... - Critique : Un bord de mer fouetté par la pluie. Une ville fantôme. Et des gangsters sanctifiés. L’ouverture du dernier film de Melville est un modèle d’intensité plastique et d’incongruité. Dans ce désert urbain, on s’attend à tout sauf à voir une banque ouverte qui attend sagement d’être dévalisée. La vraisemblance, Melville le maniériste s’en moque. Même chose pour l’intrigue, minimale. Ce qui est affiné et exacerbé, ce sont les codes du polar… On est hypnotisé par le déroulement minutieux du casse dans le train. On glisse dans un monde désaffecté, peu loquace mais très sonore. Tout se passe comme si Delon, Deneuve et les autres, statufiés dans leur mutisme, adressaient au spectateur les derniers signes d’une vie possible à l’écran.

Sur Action dès 19h13 : Un flic

De 20h50 à 23h05 Flyboys

Film de guerre 2h15 Tout public

En 1917, alors que la Première Guerre mondiale fait rage, la mobilisation des aviations italienne et anglaise se fait moins forte, et les forces françaises ont bien du mal à contrer l'aviation allemande. C'est à cette période, avant que les Etats-Unis n'entrent officiellement dans le conflit, que Blaine Rawlings et de nombreux jeunes Américains se portent volontaires pour combattre l'Allemagne au sein de l'Armée de l'air française. Les jeunes hommes s'entraînent d'arrache-pied pour devenir des as de l'aviation. Ils vont bientôt constituer l'Escadrille Lafayette, commandée par le capitaine Thénault et le vétéran américain Reed Cassidy... - Critique : | Genre : si les Ricains n'étaient pas là. En 1917, alors que les Etats-Unis ne sont pas encore officiellement entrés en guerre, quelques jeunes Américains se portent volontaires pour combattre l'Allemagne au sein de l'armée de l'air française. Après avoir été formés par un Jean Reno galonné et inexpressif, ces pilotes novices vont devenir des héros... Remake non revendiqué du très beau Lafayette Escadrille de 1958, le dernier et très autobiographique film de William A. Wellman (après avoir été brancardier dans la Légion étrangère, le cinéaste avait intégré l'escadrille, y fut blessé et décoré), Flyboys s'inspire à son tour de l'histoire vraie de l'escadrille Lafayette, qui mit à mal les coucous allemands pendant la Première Guerre mondiale. Aucune scène imposée sur la téméraire camaraderie et les défis façon Top Gun en vareuse bleue ne man­que, et on se régale des séquences aériennes. Pour la première fois, la technique de motion capture (« capture de mouvements par ordinateur ») a été appliquée aux avions, avec un résultat spectaculaire. James Franco force un peu son charme canaille en cow-boy ailé et amoureux d'une petite Frenchie (VO recommandée pour appréhender la barrière des langues...). Mais, même à sa manière toute hollywoodienne, Flyboys a le mérite de rappeler le courage de ces jeunes garçons américains dont soixante-huit tombèrent pour la France. — Guillemette Odicino

Sur Action dès 20h50 : Flyboys

De 23h05 à 00h49 Wild Wild West

Rediffusion Film : western 1h44 Tout public

Au lendemain de la guerre de Sécession, le président des Etats-Unis fait appel à deux agents spéciaux, James West et Artemus Gordon, pour neutraliser un savant fou, le docteur Arliss Loveless, qui ambitionne modestement de prendre sa place à la Maison Blanche. Le triste sire a enlevé les meilleurs scientifiques du pays et multiplie les inventions diaboliques. West et Gordon rencontrent la belle Rita Escobar, dont le père a été kidnappé par Loveless. Rita insiste pour accompagner les deux agents en Utah, où le savant fou s'est réfugié. Mais celui-ci intercepte ses poursuivants, parvient à semer les deux policiers et enlève la belle... - Critique : Un tandem peut en cacher un autre : avant d'être la reconstitution du mythique duo TV des Mystères de l'Ouest, cher au coeur des enfants des sixties (1), ce film est le nouveau coup de poker du réalisateur Barry Sonnenfeld et de sa vedette de Men in black, Will Smith. Pour Sonnenfeld, Will Smith est « aussi cool et sexy que Robert Conrad [l'acteur fétiche de la série] et, en plus, il est noir ». Ajoutons que ce Noir maltraite et insulte copieusement un cul-de-jatte, puisque le super méchant Dr Loveless (interprété par un Kenneth Branagh déchaîné) est désormais rivé à un fauteuil d'infirme en fer forgé et à vapeur... C'est le second atout de ce film que le chef déco Bo Welch qualifie de « rétro science-fiction » : le vieil Ouest des cow-boys s'efface devant un Meccano d'appareils mi-archaïques mi-futuristes, allant du train blindé à la tarentule mécanique. On regrettera seulement que cette dernière, surdimensionnée par les effets spéciaux, parasite et ralentisse l'action dans la dernière demi-heure. Heureusement, il y a les pépées, à commencer par l'épatante Salma Hayek ; la réjouissante propension au travestissement du tandem Will Smith-Kevin Kline ; et des quiproquos et sous-entendus grivois divertissant. Dans la famille blockbuster, Wild Wild West est sans conteste le bon coup de l'été.

Sur Action dès 23h05 : Wild Wild West