Synopsis

Ancien agent d'une organisation secrète appelée Beekeepers, Adam Clay est désormais apiculteur. Il habite sur le terrain d'Eloise Parker. Cette dernière est victime d'une escroquerie par hameçonnage et perd près de 2 millions de dollars appartenant à l'association caritative qu'elle dirige. Dévastée, elle finit par se suicider. Adam va alors reprendre son ancien job pour venger sa voisine, décidé à demander des comptes à chacun des responsables. Il défie une organisation plus puissante qu'il ne l'imaginait. Une agente du FBI, Verona Parker, qui n'est autre que la fille d'Eloise, va le traquer... - Critique : L’industrie hollywoodienne produit et actualise sa propre hiérarchie : chaque abeille ouvrière de ce Beekeeper savait qu’elle œuvrait sur un blockbuster à petit budget (40 millions de dollars), allègrement – et très sérieusement – bas du front. L’intrigue générale n’a pas de sens ; les personnages eux-mêmes semblent en être conscients. Jason Statham cherche à venger sa voisine (qui s’est immédiatement donné la mort après avoir été victime d’une cyber-arnaque) alors qu’il est vaguement poursuivi par le FBI, mais, de fait, ne se cache pas. Car ce bon Statham est apiculteur, mais non content de produire du miel, il tue aussi des gens : c’est son métier premier et le nom de son collectif d’assassins, les « beekeepers ». Mais surtout, une bonne raison d’essaimer les métaphores, de « protéger la ruche » à une variation du « to bee [abeille, en VF, ndlr] or not to bee » shakespearien… Statham tape et venge sans relâche dans une suite de combats à la John Wick, brefs et ultraviolents. Dans ce véritable plaisir décérébré, que l’on déguste hilare ou dépité, l’acteur ne desserre pas les dents, sauf pour lâcher sans rire une réplique joyeusement ridicule. Il y a quelque chose de pourri dans cette grande ruche dont la reine mère est… la présidente des États-Unis.

Distribution ― Casting

Réalisateur(s)

Scénario

Acteurs