Synopsis

Sur la côte Atlantique. Leurs études tout juste achevées, Félix et Vincent se tournent lentement vers le monde du travail. Peu motivés et incapables de trouver leur voie, ils éprouvent quelques difficultés à se faire une place dans la société, tout comme dans la vie en général. L'été approche, et les deux amis pensent soudain avoir trouvé une idée lumineuse. En effet, ils souhaitent transformer une petite épicerie de quartier en discret mais fructueux business nocturne pendant le temps des vacances. Malgré les risques, Félix et Vincent décident de recruter une équipe de "spécialistes" pour mener leur projet à bien... - Critique : Que font les jeunes d’aujourd’hui pendant leurs vacances d’été ? Vont-ils à la plage ? En soirée ? Les protagonistes de Presque légal, eux, ont d’autres ambitions. Un soir, Félix et Vincent découvrent, en traînant dans les rues d’Arcachon, une petite supérette que la propriétaire (Marie-Anne Chazel, en sous-régime) a malencontreusement oublié de fermer. L’idée du siècle germe alors dans la tête de Félix : faire un double des clés pour s’introduire la nuit et monter une affaire juteuse, qui leur permettrait de vendre de l’alcool bon marché à de pauvres touristes. Pour y parvenir, ils vont devoir recruter un geek à lunettes, deux conducteurs chevronnés (mais stupides), une petite fille plus intelligente que la moyenne et une influenceuse beauté, sexualisée à l’extrême… Quelque part entre le film de plage à la Max Pécas et la comédie policière américaine des années 1980, cette petite production du terroir est la désuétude incarnée. Aucun jeune sain d’esprit ne peut compatir avec ces personnages de dadais pathétiques, et aucun adulte ne peut réellement savourer cette aventure grand-guignolesque, dont le pitch semble avoir été généré par un logiciel d’intelligence artificielle. Max Mauroux échoue, en somme, à offrir un divertissement léger, qui permettrait de se vider allègrement la tête. Car une fois l’action posée, le réalisateur semble tout mettre en œuvre pour étirer son récit sur une heure et vingt-deux minutes. Quitte à inclure, dans son montage, plusieurs scènes quasi identiques pour combler les trous. Et comme dans toute comédie française grand public qui se respecte, le business illégal de ces escrocs en chemises hawaïennes cache une ambition sensible, qui donne envie de tout leur pardonner…

Distribution ― Casting

Réalisateur(s)

Scénario

Acteurs