Synopsis

George Newton est catégorique. Il ne cèdera pas aux suppliques de ses trois enfants, Ryce, Ted et Emily, et jamais ne les autorisera à adopter un chien, quelle que soit sa race. Mais voilà qu'un ravissant petit saint-bernard sans feu ni lieu vient pleurer à la porte du domicile familial. George commence par faire montre de la même inflexibilité puis, subjugué par les caresses de ses enfants et de sa femme, Alice, il finit par offrir un accueil provisoire au canidé. Il se met en quête du maître de l'animal et découvre un sinistre vétérinaire, spécialisé dans les expériences sur les gros animaux. Le chien, baptisé Beethoven, fait tout ce qu'il peut pour se rendre utile. George, cependant, continue de le détester violemment... - Critique : Parmi les héros de tous poils qui hantent le cinéma, les chiens sont fort prisés. Version méchant, on connaît le chien des Baskerville, le chien blanc (Dressé pour tuer de Samuel Fuller) ou Cujo. Version gentil, on n'a pas oublié Rintintin, Lassie, et autres Benji. Beethoven appartient à cette seconde catégorie. C'est un saint-bernard futé qui se choisit une famille. Le père refuse, la mère a un bon sourire compréhensif et la progéniture geint jusqu'à ce que la bête reçoive l'agrément paternel. Ils seront heureux et auront beaucoup de petits chiens. Les enfants trouveront ça mignon ; les parents, sans doute un peu longuet. Si le saint-bernard avait eu autour du cou le tonneau de gnôle qu'on lui connaît dans l'imagerie populaire, ça aurait peut-être donné un coup de fouet salvateur aux scénaristes et au réalisateur.

Distribution ― Casting

Réalisateur(s)

Scénario

Acteurs